Chronologiquement et esthétiquement, c'est vers le superbe double LP (Noir) de chez empty editions (Berlin) que je me dirige. Les webzines attirés par l’expérimentation commencent à découvrir le batteur ELI KESZLER dans son versant électronique. KESZLER collabore autant avec des fameux FreeJazzman (écoutez 'Ithaca' avec Joe-McPhee) que des expérimentateurs sonores volubiles (Oren Ambarchi). Il devient aussi connu par ses installations en musée, il s’intéresse aux nappes qu'il agrémente de ses rythmiques caractéristiques. Ses rythmiques ?
s'il était un groupe dont il me tardait – dont j'avais besoin – d'écouter du neuf, c'était bien (sans blague, on ne la voyait pas venir celle'là) Aluk Todolo. Et si j'en juge par les excellentes chroniques que le groupe a reçues dans la presse de qualité (Wire en tête), je crois ne pas être le seul avoir été le seul dans ce cas... Je l'ai déjà écrit, leur premier album est un des meilleurs disques de néo krautrock (et hop, un genre de plus) que j'ai pu entendre... alors en plaçant la barre si haut, je prenais le risque d'être méchamment déçu...
Retour de l’orchestre du gars Niko chez Ambivalence après une virée chez l’allemand Sonig. A mi-chemin entre compilation d’inédits et recueil de remixes. On retrouve ainsi plusieurs compositions des années 2003 et 2004, aussi accidentées que luxuriantes, avec leurs nombreux moments de gaieté, d’ivresse, de folie douce même. Et, chose plus rare, quelques détours plus mélancoliques. Chaque morceau d’Uske déborde d’idée comme de vitalité, et nous rappelle qu’il n’est point toujours besoin de virulence pour faire éclater les carcans et les convenances.
Nouvel album du méga génial trentenaire qu'est AARON FUNK qui se cache derrière ce VENETIAN SNARES. Musique électronique, obtue, incisive, mélancolique, bref un véritable vivier de sentiments... Un type doué ni plus ni moins... VENETIAN SNARES se décale cette fois ci vers le sampling d'instruments classiques, cordes, violons... Ca me rappelle ici ou là le THIRD EYES FOUNDATION à l'écoute de la track 3. L'album est réussi, ce coup ci plutôt décalé vers l'univers pop, plus accessible donc au commun des rockeurs même si les démangeaisons drum & bass restent coutumières.
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