4 titres pour TIP qui fait pas dans le pourboire avec une reprise de SOA (Girl Problem). Si le hardcore devait devenir comme le rock, TIP serait l-archétype de ce genre: hardcore new yorkais, rapide à la crudos, choeur fort, guitare punky, grosse voix à la Negative Approach/AFront. Un très bon groupe hardcore. Perso, cela me fait sacrement penser à Human Alert, hélas, sans le côté cynique et bien drôle. Trop sérieux mais super efficace! Las Times. Oups, une chanteuse avec une voix très aigue, très speed.

La galerie Pache est une sorte de pendant parisien aux Potagers Natures de Bordeaux, alliant ce côté do it yourself, le tirage limité pour cause de pas de tunes (215 copies pour celui ci !) et recelant en son sein des groupes/personnages au talent certain. Le nouveau venu est ici le trio free noise jazz GLEN OR GLENDA (batterie, clarinette alto et un troisième lagaffe avec son gaffophone environné avec tout plein de bruit la d-dans...).

Ces canadiens portent très bien leur nom…c’est le moins qu’on puisse dire à l’écoute de ce deuxième album d’une incroyable noirceur. The End joue un « métal math hardcore » dans la lignée de Dillinger Escape Plan aux premiers abords…voir Burnt By The Sun. Mais là où Dillinger déploie une multitude de riffs ultra technique, The End sait dégraisser le mammouth et en garde que la chair bien fraîche. Trop c’est trop… The End ne tombe pas dans le panneau de la surenchère bien casse gueule qui peut devenir vite soporifique si on n’y prend pas garde.

Très attendu dans le petit « microcosme punk underground international », ce premier LP d’Amanda Woodward reste dans la lignée de leurs précédentes productions survoltées. Malgré des premiers abords beaucoup plus direct (on va dire ?!) que leur dernier Ep en date « pleine de grâce », il n’y a pas de réelle surprise tout le long de ces huit nouvelles chansons, Amanda Woodward joue toujours un « émo hardcore » inspiré du meilleur tonneau « Ebullition rencontre Dischord »…(désolé ? !).

Rappelons nous des parties de poilades avec DANIEL JOHNSTON alors qu-il érait dans les méandres de la folie. LOVE OF EVERYTHING s-inscrit dans ce pan de la musique, mélant aussi bien voix de débile, cris de fous que de mélodies mi sirupeuses - mi géniales. J-aime quand on chante faux et surtout qu-on ne se cache pas pour faire comme les autres. Ce Bobby Burg à l-origine de ce projet et seul maître à bord parmi ses accompagnateurs-musiciens fait maintenant parti de la troupe des vrais chanteurs de pop déglinguée.

Nés des fins fonds de Providence aux USA, ces jeunes filles mal rasées (20 ans de moyenne d-âge) n-ont ce sexe que de nom... on imagine volontiers le second degré des types, les lunettes noires de stars, les poils aux jambes toutes rasées, quelques vêtements en lambeaux, le poitraille bien velu et surtout ce qui est bel et bien réel une énergie totalement ENORME. Réédité par REFLECTION, ce cd est initialement paru chez ROBOTIC EMPIRE mais un 45t y a été rajouté pour le plus grand bonheur de nos feuilles.

Ben voilà, comme quoi il faut toujours aller voir, écouter et élargir ses horizons par soi-même sans tenir compte des rumeurs et des articles de quelques journalistes. J-avais beaucoup de barrières à franchir avant d-aller voir Les Georges Leningrad. Tout d-abord, le spectacle du show avec danseuses, masques, costumes, Déjà rien que cela : hélas on ne refait pas du Voluptuous Horror sans Karen Black, et là dessus ces derniers ont été pas mal loin. Alors déjà rien que la présentation de ce cirque ambulant, oubliez moi. D-ailleurs, cela m-a gaché leur concert dans le El Salon.

La pochette dit tout. L-ennui du pavillon de banlieue, propre, bien entretenu, trop même, avec autour une pelouse taillée aux dimensions conformes du bon code municipal. Tout cela est du domaine muséal. Éternel. Que rien ne s-use. Reste perpétuellement de meme. Sous l-Empire romain, ce fut la meme uniformité d-une ville à l-autre, d-un pays à l-autre. Pourtant, les barbares sont là et explosent dans l-envers du décor.

Premier album pour ce quintet en provenance de Chicago qui semble jouer un indie rock plutôt bien senti à première vue… L’écoute plus attentive de ces onze chansons nous fait découvrir un univers assez personnel à la croisée de nombreuses influences des années 70, 80 et 90. Ces rapprochements assez larges, j’avoue, rendent l’affaire un peu floue, c’est normal ! En effet « most every night » provoque cette même sensation si on n-y est pas attentif.

Très attendu, le premier album du furieux duo guitare batterie bordelais Stef et Arno n’est jamais venu…ne pleurez pas jeune ami…car voici, voilà, sorti de sa cachette (à savoir son labo/studio top secret, le Hobo Lounge De Cestas)…Arno, oui lui-même, celui de Stef et Arno ( vous me suivez ?)…qui nous fait les honneurs de son premier album solo ! La « surf garage music connections » est bien évidemment la base d’ « aloha from cestas ». On a donc droit à de jolies ritournelles bien rock and roll mais pas seulement. Fin producteur (de lui-même !