« la consommation du porc et d-alcool sont interdits », tu veux le dire en arabe ? Dit : « HARAM ». C-est donc le retour des talentueux mélodistes américains, retour avec un guitariste en plus dans les bottes, ou dans la hotte, vu la période; l-album est moins bon, moins de suprise et bien plus « lovitt » (on rentre dans le rang ?) qu-on pouvait s-y attendre. Néanmoins, c-est vers le bon LOVITT qu-on va puiser ses influences, avec ce côté ENGINE DOWN abrasif qu-on a bien aimé par ici fut un temps.

Depuis quelques mois déjà, les formations indie rock pullulent aux quatre coins de la planète pour le grand retour en grâce médiatique du rock and roll. Sarcasme et cynisme sont de rigueur. A Season Drive ne se la joue pas revival. C’est déjà ça ! Avec un certain tact, le trio réussit à s’inspirer des évolutions musicales des années 90 qui font la richesse de cette niche commerciale que les majors investissent à tour de bras ces derniers mois.

Ce trio en provenance de New York a semble t il quitté les effluves des vieux Mission Of Burma pour quelque chose de largement plus indie rock 90’s à l’occasion de l’écriture ce deuxième opus. Les années 1990 furent une période qu’on peut considérer comme « bénie des dieux » pour tout ces groupes qui alliaient mélodies pop, énergie punk rock, et élans post punk noisy ainsi qu’un évident état d’esprit d’ouverture musicale. Des noms ?

Ca faisait longtemps que je voulais parler de ce type, lui, mon CALVIN qui a bercé tout l-enfance des gens amoureux du j-m-enfoutisme punk, à l-origine du BEAT HAPPENING, de K RECORDS de l- INTERNATIONAL POP UNDERGROUND des années GRUNGE, des HALO BENDERS avec DOUG MARSH de BUILT TO SPILL ou des DUB NARCOTIC SOUND SYSTEM dans un versant dub blanc pop lofi très détendu du slibard. Que tous ceux qui font du LOFI et qui n-ont pas été touchés par ce type lèvent le doigt. Aucun doigt levé, je m-en doutais.

Il y a des jours comme ca, il fait beau, alors quand il fait beau, le corbeau est plutôt tristounet mais le coucou va bientôt essayer de chipper quelques oeufs chez le voisin. Intro con. Il fait beau, et les disques du beau sont de sortis, THE TALL SHIPS en fait parti. La Tchéquie vient pondre ses jolies mélodies à base de guitares soft et ses voix doublées toutes douces. Mid Tempo, Mi BUILT TO SPILL, mi PROHIBITION, mi Codéine, mi Chicago, mi Lovitt, mi eux...

J-ai toujours été un gros fan de STORM & STRESS, le précédent groupe du batteur Kevin Shea (avec ian Williams à la guitare à l-heure actuelle dans BATTLES chez WARP...). Un batteur bien fou, mordant, sachant trouver en lui un équilibre fin et sensible. Ce n-est pas donné à tout le monde. Ce nouveau projet, lancé voici belle lurette se place dans un format pop très américain, qu-on aurait peut être eu du mal à imaginer il y a quelques années. Et ca a été d-ailleurs la plus grande déception pour moi à la première écoute. C-est vrai que la promo parlait d-avant pop. Avant quoi ?

Premier album pour ce quintet en provenance de Chicago qui semble jouer un indie rock plutôt bien senti à première vue… L’écoute plus attentive de ces onze chansons nous fait découvrir un univers assez personnel à la croisée de nombreuses influences des années 70, 80 et 90. Ces rapprochements assez larges, j’avoue, rendent l’affaire un peu floue, c’est normal ! En effet « most every night » provoque cette même sensation si on n-y est pas attentif.