VENTURA superheld (Vitesse records 2025)

Juste mixture entre le UNWOUND de 'repetition' et le ENGINE DOWN un peu teigneux des débuts, le trio parisien ECHOPLAIN s'est ouvert d'amples portes dans le petit milieu Rock Noise en France depuis leur formation en 2018. Emmanuel BOEUF (chant guitare), Clément MATHERON (Basse) et Stéphane VION (Batterie à casque) sortent ici leur deuxième LP après ce très réussi premier album 'Polaroïd Malibu' (2021) dont la pochette/aquarelle de Sasha ANDRES m'avait bien marqué à l'époque.
« la consommation du porc et d-alcool sont interdits », tu veux le dire en arabe ? Dit : « HARAM ». C-est donc le retour des talentueux mélodistes américains, retour avec un guitariste en plus dans les bottes, ou dans la hotte, vu la période; l-album est moins bon, moins de suprise et bien plus « lovitt » (on rentre dans le rang ?) qu-on pouvait s-y attendre. Néanmoins, c-est vers le bon LOVITT qu-on va puiser ses influences, avec ce côté ENGINE DOWN abrasif qu-on a bien aimé par ici fut un temps.
Après un premier album plutôt plaisant sorti en 2001, Ben Davis (Sleepy Time Trio, Milemarker, Bats and Mice…) remet le couvert pour un deuxième essai solo... mais pas en solitaire. Après de longues années passées sur la route avec ses diverses formations, Ben a fait de nombreuses rencontres et possède un solide carnet d’adresses. Tout le long de ces douze titres, on retrouve à plusieurs reprises et dans un ordre dispersé des têtes vues chez Engine Down, Denali, Bats and Mice, Fing Fang Foom, Milemarker…accompagnant le gars dans l’écriture de cet album terriblement pop.
J’ai plus qu’un vague souvenir des débuts du trio rochelais et c’est peut être pas plus mal ainsi ! En tout cas ce premier album est une sacrée bonne surprise ! Alors que j’ai l’impression que le souffle « mainstream » semble être retombé concernant la déferlante de combos combinant maladroitement (c’est peu dire) post hardcore des nineties (Quicksand et compagnie…), emo pop punk (the Get Up Kids, Jimmy Eat world…) et autres dérivés, Down To Earth ne se pose pas de questions sur les modes musicales en cours et ils ont mille fois raisons.
Après la séparation de Reiziger, Geert Plessers (guitariste chanteur, ex Kosjer-d aussi) continua à composer dans son coin, trouva trois nouveaux compagnons de route, rentra rapidement en studio pour sortir en 2003 kiss kiss kissinger premier album de Confuse The Cat, passé complètement inaperçu…ou presque. C’est avec ce second essai qu’on prend enfin des nouvelles du père Geert…et elles sont franchement bonnes.
Troisième album pour le trio poitevin qui ne semble toujours pas affecté par les effets de modes et autres hypes du moment. Epileptic reste un groupe sous estimé… comme tant d-autres me direz vous ? !…Oui, mais. Se passer de ces neuf nouvelles chansons, écrites dans la douleur, l-abandon puis l-espoir, me semble toujours un peu plus inconcevable à chaque écoute de our second life . Largement plus énergique, plus rock que l-introspectif last temptations , ce troisième opus délivre un indie rock matiné de pop, de punk, de noise, et de folk.
Avec ces Kids espagnols, un vent frais en provenance de la péninsule ibérique souffle dans votre platine. Loin des dernières sorties surproduites du label B Core, Kids Go Free marque par son approche assez singulière de la musique. La tension est bien présente. La déception et la colère se mêlent dans des morceaux emprunts d’une fine mélancolie. Mais le combo fait passer ces émotions avec une douceur maladive qui surprend. Il y a comme quelque chose de détaché, quasi hors du temps dans les chansons de Kids Go Free.
Deuxième album pour ce groupe espagnol et sûrement leur effort le plus aboutit. Les influences sont aujourd’hui digérées et on se retrouve avec un indie rock avec de beau reste de post hardcore dedans…dans la lignée de Jawbox/ Burning Airlines, Faraquet/ Medication, Braid/ Hey Mercedes ou Engine Down. Par la passé Kidsgofree a été trop souvent comparé à Aina alors qu’il possède une écriture beaucoup moins direct que leurs ex-collègues de Barcelone.
Après le départ de leur chanteuse en plein été 2003, à quelques semaines d’une énième tournée en compagnie de Loisirs, je fus surpris par le côté « violent et sombre» des nouveaux morceaux de Myra Lee. Quelques mois plus tard, à l’écoute de ce premier album, tout prend sens dans mon petit crane. Débarrassé de leurs influences « pop rock » ou presque, Myra Lee a considérablement alourdi le son de sa musique (métal ?). A plusieurs reprises, on est plus près d’une partie du répertoire « léger » de Remains Of The Day qu’autre chose.
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