Découvert sur ce site via la chronique de Fab Tigan en 2005, j’ai suivi les White Mice à la trace espérant les voir « un de ces quatre » en concert histoire de vérifier l’ « expérience musicale » des disques…en live !? C’est en calant une petite semaine de vacances à Paris (merci à G. et A.) pour voir le retour de Shellac, que je découvre la venue des souris mutantes dans la capitale pour une date unique en France !! Les deux albums sur Load Records m’ayant particulièrement atomisé le cerveau je ne pouvais pas les rater.

Quand un label sort des supers disques, moi je me dis que putain, ca vaut le coup de s-y pencher. SAVAGE LAND est « spécialisé » dans les collaborations et rééditions de disques liés à WEASEL WALTER (FLYING LUTTENBACHERS, XBXRX, etc...). Ses premiers disques, des rééditions et des nouveautés. Ce disque ci est une compilation d-un vieux groupe du WEASEL formé au milieu des années 90, en 95 plus précisément et qui a tournée pendant 2 ans. Le casting est de toute beauté : James Marlon Magas ( Couch , Magas ), Weasel Walter donc, Heather M. ( The Scissor Girls ), The Manhattanite (a.k.a.

CLOCKCLEANER, c'est un trio très américain qui lorgne vers un je ne sais quoi de new wave, un truc qui sonne comme une mixture de BAUHAUS, des CRAMPS avec un quelque chose de KILLDOZER qui aurait roté vers la nowave. Bref, j'imagine volontiers leurs âges à ceux la La voix de JOHN SHARKEY III est parfois hyper proche de celle de Peter MURPHY, c'est assez étrange. LOAD surprend en sortant ce truc, et plutôt agréablement d'ailleurs, délaissant un peu les fous bruitistes pour sortir de l'hosto et observer ce qui se passe dans le quartier.

Comment The Locust allait encore pouvoir nous étonner ? Hé, hé… Ben avec une nouvelle érection, tiens ! De toutes façons, on le savait déjà, The Locust, c’est jamais pareil. Et on reconnaît toujours. Bon, les premières notes de l’album : ça speede, et ce sont les sonorités sur lesquelles le groupe nous avait laissé avec Plague Soundscape… Pas de révolution se dit-on… Sauf que très vite, ça ralentit, et que très vite le Locust qu’on connaît (avec ces plans rapides tout tordus) côtoie des Locusts qu’on ne reconnaît pas. Des Locusts auxquels on ne se serait jamais attendu.

Je suis loin d’être un fana des grands festivals. Je continue à penser qu’il n’y a pas pire endroit pour écouter de la musique. Mais le dernier Neurosis m’a tellement convaincu que l’envie de les revoir a été plus forte. Depuis 1999 et la tournée de « times of grace » je n’ai pas revu les gars d’Oakland. Cette période d’abstinence commençait à devenir un peu longue. Et comme les gaziers ont clairement indiqué qu’ils tourneraient de moins en moins ces prochaines années je me suis dis que c’était l’occasion (ou jamais ?) de les revoir, enfin !!!

Retour de l’orchestre du gars Niko chez Ambivalence après une virée chez l’allemand Sonig. A mi-chemin entre compilation d’inédits et recueil de remixes. On retrouve ainsi plusieurs compositions des années 2003 et 2004, aussi accidentées que luxuriantes, avec leurs nombreux moments de gaieté, d’ivresse, de folie douce même. Et, chose plus rare, quelques détours plus mélancoliques. Chaque morceau d’Uske déborde d’idée comme de vitalité, et nous rappelle qu’il n’est point toujours besoin de virulence pour faire éclater les carcans et les convenances.

Un classique. Comme tous les disques que consent à laisser publier Acid Kirk finalement. Avec surtout « Vincenzo’s gramatical cumshot », drill and bass généralissime, sa première partie bouillonnante, son break hilare et bien lysergique, puis son thème, beau à chialer. Le track le plus émouvant qu’il m’ait été donné de mixer, je crois bien. Quand danse et romance ne riment plus seulement sur papier, mais aussi sur sillon. Enchantement garanti Le reste du E.P.

Ambivalence ne serait pas à mon goût ce label au dessus de tous les autres, si je n-avais pas ce bonheur, rare, d’être surpris à chaque sortie. Cette fois, le maître des lieux, Seal Phüric, pense lui-même flirter avec les limites de ce qu’il imaginait publier, d’où ce titre. « Or propos », vraiment ? Hors normes, plus exactement.

Prévu pour les 10 ans du groupe en 2006 mais finalement reporté début 2007 pour leurs 11 ans (ou 12 ??), cette soirée a finalement bien eu lieu dans la MJC de Poitiers Sud avec son hall d’entrée accueillant, son bar et sa bière à deux euros, sa salle haute de plafond mais avec sa scène à l’ouverture large, pas très haute, idéale pour la proximité groupe/public ainsi que pour faire la chenille (??) Avant d’assister au concert d’Epileptic leurs amis ont décidé de leur faire un clin d’œil pour l’occasion. C’est Liquid Team qui ouvre le bal pour trois morceaux de leur indie rock très inspiré.

Pas foule en ce dimanche soir pour le passage du blasting tour Overcome dans cette bonne ville de Rennes. Le dimanche fait défaut au public ? Le prix de la place est trop cher ?? En tout cas une chose est sûre, on ne risque pas d’être serré ce soir C’est aux poitevins d’ACCION MUTANTE d’ouvrir la soirée. On notera que ce nouveau combo est composé d’ ex-Inside conflict et d’ex No Compromise…Le set laisse découvrir un groupe bien en place mais leur grind-punk-core manque un peu de gniak. En gros ça pourrait blaster mais ça blaste pas….Est-ce le son un peu limite ?