Amanita Records n’est pas de ces labels qui déçoivent (Stephan Krieger est un peu le Steve Albini français… et si ce n’est pas lui, l’Albini français, alors qui ?)… Jamais le même genre de groupes, et souvent des groupes qu’on ne verrait pas vraiment ailleurs… Et ce n’est pas avec Kourgane que ça va commencer, d’autant que le groupe a déjà de la bouteille, n’est-ce pas. Remarque, ne serait-ce que pour la sérigraphie cuivrée du digipack, ce disque était déjà rédimé.

Il va falloir vous y faire, Jesu a viré Black metal… Jesu a abandonné les lumières du seigneur, et celles d’une post-variété… Non, je déconne, ce serait trop beau. Vous déprimeriez trop, vous ne déconneriez plus, et moi encore moins. A dire vrai, je ne sais pas trop pourquoi on devrait rapprocher The Austrasian Goat de Jesu (à part pour que les moteurs de recherches vous fassent tomber ici, ou pour vous rappeler tout le bien que je pense de Jesu (cf.

Auteurs d’un premier effort sorti en 2002 franchement sautillant dans un registre indie rock post punk bien troussé, les gars de Minneapolis nous reviennent via ce nouvel opus au superbe packaging. En changeant de batteur fin 2004 à la suite de la sortie d’un 7’’, Signal To Trust a aussi changé de braquet.

Etonnant groupe de la région parisienne qui marie rock and roll de base on va dire et émo hardcore survolté (allez je veux bien dire screamo si cela t’arrange)… dans l’idée du « ride paranoia » de Jr Ewing mixé aux défunts Belle Epoque. Le mariage n’est pas toujours heureux quand le chant crié passe en mode « baby rockeur » (je ne sais pas pourquoi j’ai pensé à ça, désolé !), ou lorsque l’aspect primaire très direct des guitares l’emporte sur le chaos sonore. Oui je préfère toujours quand c’est le bordel plutôt que l’aspect lisse d’un groupe revival sixties.

En provenance de la prolifique ville d’Athens, Etat de Georgie USA, Maserati a déjà sorti plusieurs disques (7’’, split) dont un album courant 2002 passé un peu inaperçu et pour cause. Dans le vaste « monde » du rock instrumental Maserati n’était alors qu’un groupe de plus. L’arrivée d’un des batteurs de !!! dernièrement fut salutaire à l’écoute de ce deuxième opus qui m’a complètement emballé. Retour à la source pour ces huit titres.

Putain cette fois-ci Customers c’est vraiment fini! Le quatuor parisien s’est séparé début 2007 pour divergences internes comme on dit poliment. Le rideau semble être définitivement tombé sur leur chouette hardcore vieille école. Pour nous consoler de cette trop rapide séparation Customers propose leurs dix derniers titres sous la forme d’une troisième démo superbement présentée et mise en page par Stef du génial fanzine Rad Party…qui est aussi le chanteur du combo.

Quand en juin 2006 des membres de la petite famille luxembourgeoise tournant au sein des nombreux groupes consanguins du coin (Actarus, Eyston, Mutiny On The Bounty, Do Androids Dream Of Electric Sheep…) se décident à monter un groupe d’indie pop rock sans prétention, j’imagine sans mal que les gaziers n’avaient pas prévu d’écrire les chansons parfaites pour la période estivale…de l’année suivante ! L’insouciance et le plaisir d’être ensemble semblent être les deux mamelles de ce premier album.