Il m'a tapé dans l'œil chez Mélomane à Nantes, je me suis dis tiens un ersatz du groupe autrichien, mais non, il y a un 'T', RADIANT est un trio rock parisien dont la voix féminine chante en anglais. Ces trois-là sont des conservateurs de la noise d'antan. Comprendre : pour les vieux ;-) Visez 90, vous ne serez pas loin du son. Mais bon, faisons semblant d'avoir 25 piges et des oreilles vierges d'acouphènes. J'ai de suite pensé aux lillois de BERLINE 0.33 dans cette présence de la voix et ces mélodies façon SONIC YOUTH. Ce qui m'embête le plus ici c'est que je comprends les paroles :-!
Les anciens HAMMERHEAD sont de retour avec ce nouvel album chez X-MIST pour l-Europe (GSL aux USA)... retour aux sources pour ces deux américains. Une instrumentation réduite (batterie, guitare) pour un disque voguant dans les affres du débuts des années 90... SONIC YOUTH est définitivement une grosse influence pour ces anciennes stars du mythique label AMPHETAMINE REPTILE, pionnier en matière de Noise rock déglingué. Première remarque, ca sonne vieux, je n-aime pas trop la voix et ses mélodies, heureusement que les rythmes sont là...
Un joli 45t tout noir, une face, balle dans la gueule, ca commence moitié free, un larsen, une rythmique déglinguée, puis le rock arrive, ca sonne un peu new wave, c-est d-époque, bonne mélodie... C-est vrai qu-en fermant les yeux on s-y croirait dans les passages chantés... i-m not going to die, c-est encore le rêve d-adolescent, d-autres auraient dit i wanna be adored... Néanmoins, pour ceux là, on sent comme une sorte de POSTER CHILDREN SONIC YOUTHisé à mort... L-amour de la distorsion et du rock sans le côté expérimental bruitiste de SONIC YOUTH...
En attendant que j’arrive un jour à mettre en page l’interview de Daïtro (si, si on va y arriver !!) petit passage obligé par leur dernière production discographique en date qui s’avère être un split album partagé avec leurs amis Toulousains de Sed non Satiata. C’est les gars du sud qui ouvrent le bal avec leur émo hardcore qui a pris un virage mélodique très net sur ces nouveaux morceaux. Moins énergique, plus sur la réserve leurs quatre nouvelles chansons n’arrivent pas autant à me convaincre que leur premier EP.
Je les avais vu en concert lors de la sortie de leur premier Ep il y a quelques années déjà et j’avoue que leur prestation scénique « touche à tout » m’avait laissé de glace. Après plusieurs tournées dans les pattes le trio de la région parisienne revient pour un premier album douze titres de rock noisy, arty, voir psyché avec une mini dose de punk rock dedans. Touche à tout, I Love Ufo l’est toujours, il s’appuie sur des riffs à la base très « pop rock » pour mener à bien son entreprise de rock corrosif. Rien de bien dissonant, ni de très noise finalement.
JACKIE - O MOTHERFUCKER est un duo formé en 1994 par TOM GREENWOOD et le saxophoniste NESTER BUCKET. Ce groupe est aujourd-hui devenu une véritable machine mangeuse de membres car on compte désormais pas moins d-une vingtaine de musiciens à participer au projet. Ce double cd est la réédition de vinyls sorti en 2001 sur ECSTATIC PEACE, le propre label de THURSTON MOORE de SONIC YOUTH et sur FISHEYE RECORDINGS.
Figue emblématique de la noise française dans les 90’s, de retour depuis…2005 si je ne m’abuse, SISTER IODINE, formé par Lionel Fernandez, Erik Minkkinen et 842 Sakamoto-Mazet, signe là un album insoumis le plus sauvage et le plus violent, basé sur des guitares saturées, bruitistes à souhait, et une absence de réels rythmes. Ou plutôt, la construction de rythmes industriels ou tribaux aussi primitifs que remarqués. Il en résulte un chaos no-wave qui, s’il s’avère dans un premier éprouvant et difficile d’accès, finit par générer une « ambiance » somme toute assez intéressante.
Ce combo est formé par des gars vus dans Calvin Krime et Kill Sadie, entre autres. Ce qui peut nous rassurer sur le fait que ce quatuor des alentours de Minneapolis ne risque pas d’être des manchots, quoique ?? Cela se confirme dès les premières notes de cet album composés de neuf titres qui font la part belle à un post punk core qui se lâche ou mieux encore à un indie rock nerveux et sacrément bien en place. Le chant me fait penser par moment à celui de Banana At The Audience en plus mélodique.
Auteurs d’un premier effort sorti en 2002 franchement sautillant dans un registre indie rock post punk bien troussé, les gars de Minneapolis nous reviennent via ce nouvel opus au superbe packaging. En changeant de batteur fin 2004 à la suite de la sortie d’un 7’’, Signal To Trust a aussi changé de braquet.
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