Duo de 2001 à 2004, One More Season a intégré dernièrement une seconde guitare et une basse afin d’enregistrer une nouvelle démo… « délivrance ». Je n’ai jamais écouté les productions précédentes, ça évitera les comparaisons maladroites. Musicalement One More Season navigue entre le post hardcore plombé et ultra léché d’Isis et certaines envolées screamo d’Envy.

D’abord prévu pour ne sortir qu’au Japon, DEERHOOF, le groupe de SAN FRANCISCO initié par GREG SAUNIER (Batterie), a finalement décidé de distribuer ce nouveau 7 titres dans le monde entier. Tant mieux pour nous, même si ce coup ci, mon avis est plus mitigé concernant leur musique. Le premier titre est un morceau bien connu pour tout ceux qui les ont vus en concert. Bien et très bon dans l’ambiance de l’excellent «Apple-o» (cf mp3). Puis, on part dans des atmopshères plus pop, emporté qu’on est dans l’univers très kitch « japoniaiserie pour bambinos » de la bassiste chanteuse SATOMI.

J’ai jamais trop osé parler de Dare to care. Je sais pas. Je sens pas. J’ai toujours eu du mal avec non pas le label, les initiatives, plutot avec l’attitude –la peur de ne pas avoir le contrôle sur tout- et l’espèce de on fait tous partie de la communauté PUNK. J’ai toujours eu du mal. Oui j’ai bien vu les saintes catherines –d’ailleurs qui ne les a pas vu à Montréal ?- un premier de l’an, seul à l’X. J’ai eu l’impression de voir un sous-clone de born against…..sans hélas l’esprit, la rage, le génie et la vivacité punk. De passer un mauvais moment dans un karaoké.

On aurait pu imaginer une pochette représentant une forêt d’arbres morts, sans feuilles, sans rien, juste du bois mort caché derrière un ciel lourd de gris. Il n’en est rien, on a affaire à une forêt vigoureuse de feuilles de lierre en pleine force de la saison. JAMIE STEWART est optimiste et hyper productif. Ce nouvel album poursuit sa course effrenée vers l’expression de son mal être.

C’est Julien de CHEVREUIL qui m’en a parlé lorsque je l’ai rencontré à la suite de sa tournée sur la côte Ouest des USA avec RUMAH SAKIT (pour fêter la sortie du CHEVREUIL sur SICKROOM, le label de CHICAGO tenu par un ex SWEEP THE LEG JOHNNY). Bref, SLEEPING PEOPLE, c’est pas de l’inconnu en fait, on y retrouve des membres de PINBACK, TARENTEL, RUMAH SAKIT et HOWARD HELLO. Le disque a été enregistré par IAN et JAY PELLICCI (31 KNOTS / DILUTE / NATURAL DREAMERS…). Le monde est petit et nous encore plus.

Les vieux fans de Noise vont pouvoir se branler en cachette. Déjà le précédent maxi avait mis l’eau à la bouche, laissant penser à un détour noise des ex KISS IT GOODBYE. Ce deuxième album enfonce le clou. Et clou et clou et clou.

À peine ep sorti sur dead cities records, voici direct le cd. La mue du serpent est évidente. Tout y est à condition de dépasser les préjugés et les redites. Sans regarder les diverses influences pas si évidentes que cela, Cobra Noir a fait un excellent album en dehors des éternelles classifications punk, hardcore, crust, dbeat. Presque dans la suite de la compile deadly sins. La pochette est très belle et sort elle aussi des éternels design punk. Tout en pantone. Avec des paysages industrielles en ruines. L’image est à la musique.

Le label Youth Attack est vraiment un très bon label punk….punk avec plein d’humour et d’activisme. Mine de rien. Sans rien dire. Très coquin. Tout en douceur. C’est disons le tout simplement une compilation anti-Bush, d’avant la ré-érection (comme le chantaient les Pieds-Joints : On confond les élections et les érections) qui vient d’être rééditée à 500 exemplaires en vinyl bleu (yes!) pour fêter sa ré-érection. Avec deux cadeaux. C’est gentil cela. Une pochette que l’on doit ouvrir pour faire le joli pochoir anti-Bush. Et un super autocollant qui dit : Thank GOD for Florida !

Hardcore ? Le mot est tellement galvaudé. Ne veut plus rien dire. Sûrement. Ramallah. Quand j’ai vu leur site internet. Je me suis dis que si je croisais un truc d’eux, je jetterais une oreille dessus. Histoire de ….Car oser prendre ce mot alors que tant ont Jérusalem dans leurs cœurs qui aveuglent leurs esprits si intelligents. Qui aveuglent leurs poignards pacifiques et saignants. Qui parlent au nom de la justice d’un peuple élu. Élus ? Par qui? Ramallah ? L’injuste. Ramallah. La piègée. Là où les haines racistes sont les plus fortes sur la terre des peuples élus des noms de Dieux.