Palpable sur leur premier album “Canada songs” sorti en 2003, les Daughters avaient déjà cette volonté de ne pas « faire » comme les autres. A savoir ne pas tomber dans le panneau de la surenchère « grind math métal » du moment. Cette envie d’ évolution était déjà très perceptible entre le 7’’ et le premier long effort. C’est encore plus vrai sur « hell songs ». Ces dix nouveaux titres vont carrément plus loin, beaucoup loin dans un univers noise core carrément toqué du ciboulot.
Au vu des side project qui pointent leurs bouts du nez ces derniers mois (les excellents Some Girls et Holy Molar entre autres), les sauterelles semblaient en pause. Ce n’était en fait qu’une sale ruse pour qu’on se détourne de la cible, de cette infection qui détruit nos campagnes. La saison chaude revient et avec elle la multiplication d’insectes à même de ravager des kilomètres de champs musicaux aseptisés. Pour son retour The Locust passe par la grange Ipecac. Pas franchement une surprise vu le genre musical pratiqué par le quatuor de San Diego. On reprend les mêmes et on recommence ?
Inspiré par Throbbing Gristle et Bastard Noise, cette formation de Caroline du Sud a écrit en l’espace de seulement deux ans (1998-2000) pas loin de quarante morceaux d’un “screamo hardcore power violence grindissant” complètement hystérique et très certainement ravagé par je ne sais quel virus fatal.
Ouf c’est enfin le retour des concerts après plusieurs semaines de disette ! Et rien de telle qu’une soirée aussi alléchante que celle proposée ce soir par l’Olympic pour ce remettre sur de bons rails pour les mois à venir. Sun Plexus ouvre le bal à l’aide d’une noise sous trip. L’éclairage met bien en avant l’univers très personnel du groupe strasbourgeois, à la croisée des rythmes des Swans et des expérimentations des premiers Sister Iodine. On pensera aussi à Einstürzende Neubauten bien évidemment pour le côté « indus », modes et travaux ? !
Retour du groupe de Trevise (Italie) pour leur troisième album. Un 10" magnifique parait il recu malheureusement sous forme d'un magnifique cd sans pochette au boitier brillant de mille feu. Du bon vieux screamo traînant la patte dans des râteliers de braillards nés : AN ALBATROSS, LOCUST avec un soupçon aventureux de drone frigidé-rien et extatique... Dans l'extase j'ai connu mieux mais il n'empêche que A FLOWER KOLLAPSED m'a fait le plus grand bien. Un peu comme leur tout premier album . Merci à eux.
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