En quelques mois le trio établi à Poitiers s’est rapidement transformé en un quatuor afin d’affirmer les bonnes dispositions entendues sur leur démo enregistrée courant 2003. Sur son premier album, Microfilm joue une musique d’où s’échappe un “je ne sais quoi” qui fait que j’y reviens régulièrement sans m’en rendre compte ? Pourtant les chansons de Microfilm n’ont rien de particulièrement aventureux à la première écoute. Ici on est en terrain connu.

Une vielle baraque abandonnée au cœur d’un marais. On t’avait dis que ça serait là que tu le retrouverais. T’es à peine rentré dans le salon que ta chemise te colle déjà à la peau. La chaleur est lourde par ici, pourtant ce n’est pas la flotte qui manque. Une sale odeur de putréfaction t’envahit en l’espace de quelques secondes! Une musique en provenance d’une autre salle attire ton attention. La porte entrouverte ne laisse rien présager de bon. Tu la pousses et là sur le sol gît le gars que tu cherchais depuis quelques jours. Je crois qu’il s’est endormi pour un sacré bout de temps.

Ils viennent du grand Nord. La Suède pardi ! Ils rockent à mort ! C’était prévisible ! Ils posent comme des models ! Une évidence ? Mais leur zique va vous foutre à terre dans la minute. The Grizzly Twister se présentent à nous avec ce premier album sur les traces d’un Death Of Anna Karina/ Song of Zarathustra qui aurait fusionné avec Daughters ou un Dillinger Escape Plan débarrassé de ses scories math métal too much ! ! Les grizzlys ont bien compris les leçons de leurs aînés.

Ce disque est le premier album du quatuor sorti en 2000 sur LIFE IS ABUSE ! Musique instrumentale et expérimentale proche des vieux PINK FLOYD, tout en longueur mais très énergique même si très psychotrope... Sons synthétiques/organiques venu de l-espace SUN RA mélangé à ce rock d-ambiances très tribales qu-aime beaucoup NEUROT RECORDINGS (le label de VON TILL de NEUROSIS) qui a sorti leur second disque. 6 morceaux de voyage, mais de voyage éprouvant, généralement venteux, localement tempêtueux mais toujours avec l-approche rock du bidule.

Oh shake ! Shake ! Groove et fuzz à fond ! À bord de mon scooter, je suis à part, imbattable, invincible. À droite à gauche, j-écrase et fonce devant. Mon histoire plein d-huile de moteur dans les garages, dans les pubs, à danser autour du billard. Jusqu-au bout de la nuit. Désoeuvré après une sale histoire d-amour. Après que mes espoirs soient encore et encore décus. Une musique de blues. Du blues. Plein la face. Plus actuel. Encore. Je groove, je bois une pinte et chante à tue tête. sur les Bell Rays. Chaque morceau est un tube....un tube...... un top pour les charts Ready steady Go.

De ses timides débuts mélo pop punk, Full Screen a su garder sur ce premier album éponyme une certaine fraîcheur post adolescente qui sied plutôt bien aux propos du groupe. Dorénavant Full Screen peut être rapproché de Taking Back Sunday, avec lesquels ils partagent cette même aisance à passer d’un refrain émo rock à la Jimmy Eat World, à une bourrasque post hardcore digne d’un Thursday. Seuls les égarements du morceau en français et la chanson clichée emo folk de fin d’album, viendront entacher ce premier opus qui possède de nombreux atouts pour mettre à mal les références du moment.

Après deux Eps de rodage, les gars du sud de la France débarquent enfin avec leur premier album qui annonce la couleur dès « put one’s finger on score ». Trempé dans un post hardcore noise incandescent, ce premier morceau libère une musique sombre et torturée qui renvoient aux travaux de Knut, de Tantrum voir Coalesce. Le climat est donc relativement pesant tout le long des dix titres. Spinning Heads possède en son sein le batteur de Tantrum et le hurleur de service de chez Morgue…ceci expliquant peut être cela ? ?