TA YEULE! numéro 1 fanzine HC punk en français 28 pages n&b, photocopies, 2 dollars.

Un fanzine hardcore punk québécois en langue française, cela peut paraître tellement stupide, tellement innocent, et tellement pas important. Détrompez vous bien fort. Le hardcore et le punk se vivent en langue anglaise, inclusivement et exclusivement. La barrière des langues tombe même là dessus. Ce n’est pas juste une barrière mais aussi nombre de filiations, de références et de sources. Ceci explique aussi indirectement le succès persistant de Bérurier Noir au Québec, un peu comme la castration d’Ouranos a permis de libérer la vie sur terre… Hou, hou, hou, on revient sur terre ?

INFERNO PUNX , japanese underground hardcore punk scene 1989-2003 84 pages (8 en couleurs) Mcr compagny 2003

Parmi les derniers livres que j’ai trouvé, y a un truc sur Dylan, sur Brel ? Ben alors cela vous intéresse pas? Tambourine man…les amants, la valse, … Ok ! Ok ! Quoi d’autre ? Un fanzine (fait par un ex-Gloom) de luxe, papier glacé, quelques pages couleurs, format a4, et le reste en noir blanc gris. Un truc assez chic de 84 pages et assez cher aussi. Un truc que Christian du saturation.ca m’a refourgué. Il sait que je suis du livre, du fanzine, du photozine…. Alors quand il y a un truc avec des pages, c’est pour moi et c’est tant mieux. Pourquoi ?

NOAM CHOMSKY De la propagande, entretiens avec David Barsamian. Essai sur le « terrorisme américain » 10-18, 2001-2003.

NOAM CHOMSKY De la propagande, entretiens avec David Barsamian. Essai sur le « terrorisme américain » 10-18, 2001-2003

Hier, je relisais the clash of civilizations, un article de S. Huntington, celui de 1993. Puis, je me disais que cela ressemblait à un truc que j-avais lu dans ma tendre enfance anti-fasciste quand je m-amusais à lire tous les théoriciens du national hexagonal. Puis en regardant de plus près et en retrouvant le livre quelque part dans ma bibliothèque, paf! The Clash of civilization, ben c-est ben sûr : Henri Massis, Défense de l-Occident, de 1927. Tiens, mon exemplaire est même numéroté. Ben couillon quelle chance! Sur le fond, c-est du pareil au même.

MAXIMUM ROCK-ROLL numéro 250 mars 2004, 4 dollars us.

Ah Ah. J-achete toujours maximum rock n roll. Tiens donc? Pour le plaisir de retrouver les chroniques de vinyls et toutes les sorties. Quoi? C-est presque devenu une habitude depuis plus de quinze ans (quand ai je bien pu acheter mon premier MRR?). J-ai laissé gratuitement ma pile de quelques MRR de 1984 à 2000 à la Fanzinothèque de Poitiers. (Oui je vous avoue que c-est assez incroyable venant de ma part). Ben voyons. Retrouver de temps en temps MRR, c-est aussi voir à quel point MRR décrépit un peu plus chaque mois. Non ?

SANG FRAIS automne 2003, numéro 12, contribution volontaire, 34 p. autoprod.

Ici on lame de fond! C’est un des rares fanzines québécois musical, tendance death, metal, mosh, hardrock, qui maintient son existence après le 1er numéro. La mise en page est propre, quark xpress, bien droite avec des pages couleurs et pas mal de pubs. Rubriques entrevues, cinéma gore, scène locale. Top 5, concerts, etc. Bref, un vrai fanzine avec une belle maquette. Les points forts sont évidemment les chroniques sur les scènes metal québécoises et le suivi des parutions locales qui permettent de se rendre compte que la scène locale est depuis longtemps internationale (voir Cryptosy).

Aids wolf, Cpc gangbangs, Made in Mexico, The Nihilist Spasm Band la Sala Rossa, 7 avril 2006, 12 dollars (et 4$ dollars+tip la bière dégueu : c’est trop cher !). casadelpopolo

Ah ouais ? Tiens donc ! Bon ben, je vais sortir de ma tannière. Ah oui ? « Et toi, tu viens voir quoi comme groupe ? », me demande un type. « Les quatre », je lui réponds « Arrêtes de me niaiser, tu peux pas les connaître tous les quatre, alors c’est quoi le groupe que tu viens voir ? « Non, les quatre. Je viens voir les quatre ! ». Justement. C’est cela qui m’a fait sortir de ma tannière. Les quatre groupes ensemble. La soirée entière. Pas juste un magasin où tu choisis ce que tu viens voir. Pas juste un truc à la con, pour soi, son petit égo et ses bonnes manières. Je prends les quatre.

MONOCHROME + LUIS FRANCESCO ARENA Le Chato d’O, Blois, dimanche 26/02/06

Afin de clôturer ce long week-end musical un petit détour par Blois s’impose. Et même si la nuit a été courte, les huit groupes de la veille ronronnant encore dans les oreilles… rater le « retour gagnant » de Monochrome s’annonce comme une grosse erreur à l’heure de la sortie de leur excellent deuxième album « éclat », irrésistiblement pop ! Il n’aura pas fallu beaucoup pousser une moitié de Loisirs, un tiers d’Epileptic et un mickey pour effectuer un petit détour par Blois pour un concert qui a tenu toutes ses promesses Dans un froid glacial on arrive au Chato d’O qui porte bien son nom.

FUNERAL DINER ? ? ? / FAGO SEPIA / REVOLUTION OF A SUN lundi 20 juin 2005, orga : Jeunes et Jolies Mondo Bizarro, Rennes

En cette fin juin on entame déjà la dernière ligne droite pour les concerts avant le grand black out de l’été... mis à part les trop nombreux et inintéressants festivals de l’été dans cette Bretagne qui s’est assoupie dès les premières grosses chaleurs de saison. Assoupie certes…mais pas complètement amorphe ce soir et c’est heureux, car environ 70 personnes sont présentes à Rennes pour voir et entendre les soi disant légendes du « screamo » à savoir Funeral Diner.

HOT SNAKES DAN SARTAIN 24 Mai 2005 Nouveau Casino, Paris

- y-a un concert rock ce soir, on va voir ce que ça donne?- Ouais, c-est 15 euros quand même la soirée au nouvo Kaz-, la bière à 3,50, ça rigole pas - Bah attends, c-est un groupe de san diego, ça va assurer grave, y-en a pleins qui viennent de là-bas!- Ah yes, locust et toute la bande GSL- black heart/three mile pilot ou pinback aussi, sans déc- ça peut être une bonne soirée!- bon ok, rencard sur la place devant la salle pour quelques pintes apéritives. Du coup, on débarque pendant le set déjà bien entamé de dan sartain.

USAISAMONSTER, AIDS WOLF, LES ANGLES MORTS Montréal, 18 décembre 2004, 6 dollars

Direction : les usines du coin Casgrain. Ici entreprots en murs de brique, grandes baies vitrées, rectangles rouges posés les uns à côtés des autres. Entrepots, usines de confections, quais de déchargement, rues vides et défoncés. On est en plein dans le centre ville de Montréal. Ici pas de réhabilitation, les usines fonctionnent encore et pas pour longtemps semble-t-il.