Dès leur premier concert à Rennes j’avais été surpris par la qualité du son de ce quatuor nantais. Chicago noise rock à fond les ballons ! A peine avaient ils quitté la scène du Mondo Bizarro que les premiers noms fleurissaient déjà, Uzeda, Bellini, Shellac, Big‘N, Héliogabale... Et c’est vrai qu’il y avait déjà un peu tout ça dans la musique des Choochoos. Puis les prestations publiques s’enchaînèrent, une chouette démo mis à plat un premier enregistrement plutôt concluant.
Les suisses d’HONEY FOR PETZI poursuivent leur course dans l’univers post rock matiné de Noise facon CHICAGO dans les années 90. Toujours cet esprit SHELLAC dans l’architecture, c’est le batteur... ou le bassiste... Le trio de Lausanne poursuit son rock cousu de breaks, de retour avant, de retour arrière, en avant arrière, en avant avant… bon… Le coté pop du HONEY FOR PETI reprend vite le dessus, chassant l’énergie pour un brin de mélodie, chassant le SHELLAC pour un détour vers CHEVREUIL.
Qui connaît Lower Forty-Eight ? ?…Personne ou presque, non ? Née en l’an 2000, cette formation de San Francisco a déjà un Ep et un premier album à son actif ainsi qu’une tournée européenne en 2004 qui n’est pas passé par la France ! ? Ceci expliquant peut être cela. Ce trio nous sert là un disque qui navigue dans l’univers noise d’Amphétamine Reptile et les références post hardcore les plus teigneuses de Dischord ou de Touch And Go. Si on s’amuse à jeter des noms en pâture...
Après la très inégale compilation de EP sortie en 2003 sous le nom de « three four », je ne donnais pas cher de ces ex Rodan, June Of 44 et Rachel’s. Avec « flies the fields », troisième album studio, Shipping News nous rassure que l’inspiration est toujours avec eux. Rythme lent mais soutenu, arpèges choisis, mélodie cristalline et dissonante à la fois, tension palpable, montée crescendo, explosion sonic tout en retenu. On connaît bien la recette depuis Slint pour le versant post rock et Codéine pour le côté slow core.
Basé à Londres, formé en 2003 et déjà un 7’’à son actif…Bullet Union ne perd pas de temps et nous sert un premier album qui ne devrait pas passer inaperçu. Leur post hardcore est énergique, concis tout en gardant une empreinte mélodique ciselée et percutante. Le quatuor sait varier les climats comme veut le genre, petit plan en arpège, tendu avant l’explosion noisy, etc... Mais il n-en abuse pas. Un bon point.
Troisième effort discographique pour ce trio en provenance de Philadelphie. La musique de Dysrhythmia peut être rapproché de la scène rock indépendante de Chicago des années 90. Le combo joue de la noise instrumentale pour certains ou du « math rock » pour d’autres.. On pense à Lustre King, à Shellac ou à un Jesus Lizard sans le jus de vomis ! Le groupe s’élance sous la houlette de l’homme de la situation, Steve Albini, pour neuf longues chansons. Et pour une fois on ne peut pas dire que la production soit à la fête. En effet l’album ici présent sonne mou du genou !
Après avoir sillonné une bonne partie de l’Europe avec deux maxis remarqués, le duo basse batterie du Poitou-Charentes revient avec son premier album. Avec ces huit (neuf avec le ghost track) nouveaux titres les gaziers poursuivent dans la veine lancée sur « deux » à savoir un très joli mélange de post punk dévergondé alliant ronflante noisy et mélodies indie rock décalée. Les influences (Belly Button, Jesus Lizard, Shellac…) sont aujourd’hui complètement digérées et laissent place un véritable songwritting qui me bluffe sur toute la longueur.
Un nom à la con, un ! Nouveau combo nantais composés de vieux lascars aux obscures passés underground qui marque des points dès leur première démo quatre titres. Une Kramer qui sort du jus sec et frelaté. Une guitare baryton qui se la joue tour à tour basse vrombissante ou hachoir automatique. Un chant féminin entre celui de Sacha d’Heliogable ou une P.J Harvey se vidant de sa bile la plus compacte. Une batterie sèche et percutante avec un Todd Trainer caché dans la grosse caisse. Bon t’as tout compris !
Ask STNT.org before using please. Thank you.