Cette jeune formation nantaise dans laquelle sévit le batteur de Room 204 n’a pas fait beaucoup de tours de chauffe (démos, Ep…) avant de se lancer dans le grand bain du premier album. Musicalement on navigue à vue entre The Jesus Lizard, Big Black/ Rapeman, Tar…l’école noise rock dite de Chicago en gros. Tous ces groupes qui ont fait les beaux jours d’un label comme Touch and Go à la fin des années 1980 et la décennie qui suivie bien sûr.

Wives est un trio (basse guitare batterie) en provenance de Los Angeles, ville qui n’a jamais été le plus grand creuset des USA en matière de noise rock…et pourtant. Le combo explore tout le long de ce premier album les multiples facettes du genre avec une classe certaine…et plus encore ! ? La musique est bien évidemment particulièrement tendue du slip tout en restant ludique, ceci n’étant pas contradictoire dans leur cas. Elle ne se désunit que pour partir dans des explorations dissonantes, emprunte d’une jolie folie dé-constructive.

Une démo et quelques 7’’ auront suffit à Ten volt Shock pour nous jeter en pâture un premier album qui me terrasse complètement. On le sait désormais, Ten Volt Shock est « l’autre » groupe de Frank Oto, maître de cérémonie chez les incontournables Kurt. Et s’il est évident qu’on retrouve les fondamentaux de Kurt dans Ten Volt Shock, à savoir le jeu de guitare et la voix caractéristique de Frank, l’approche résolument plus direct de Ten Volt Shock en fait un groupe à part ! Le son du combo va chercher du côté de Big Black, Rapeman et le Shellac des grands jours.

Ce premier Ep des orléanais s’ouvre sur une “generic” noisy et dense qui chauffe bien la piste pour une suite post hardcore émotionnel entre références françaises (Prohibition, Pregnant) et nord américaines des années 1990 (Fugazi, The Hal Al Sheddad, Quicksand). Devon Miles a déjà bien en tête les us et coutumes du genre, peut être un peu trop car l’ensemble s’en tient à ce qu’il connaît et manque d’une énergie salvatrice (chant monocorde ??) qui permettrait de retenir l’attention du début à la fin de ce premier jet plutôt prometteur.

One of my best discover of these days . Rythm,crazy voice,evolved structure,frenetic energy,melodies.DAZZLING KILLMEN melt with US MAPLE and the best of SHELLAC ouf... Don't know from where they are ( BOC is based in AUSTIN, TEXAS ) but it doesn't care ! This is their first release in cd format. No wonder that they share one 7- with (ex DAZZLING KILLMEN) Nick SAKES 's SICKBAY the 7-s are great too !!!

Dischord se réveille. Avec Q and not U voici une autre belle surprise en direct live de Washington DC. Faraquet ne sont pas vraiment des inconnus (ex Smart went crazy). Ils ont déjà sortis quelques enregistrements un peu partout. L-album s-ouvre sur une guitare au riff qui sonne bien Chicago noise (Shellac, Lustre King, Don Cab ?). Un break et on se retrouve dans un plan plus Kérosène 454 que Kérosène 454. Et le reste du disque est à l-avenant. Surprenant et très varié de par les atmosphères proposées.

Ce DON CABALLERO ci n'est plus celui du DON CAB énergique et vivifiant qu'on a pu connaitre avec leurs précédents albums ! Seules, la guitare et la batterie ont survécues à l'épopée équestre du CABALLERO... l'un des deux guitaristes du précédent disque est dorénavant absent de celui ci... plus hippique que épique mais qui pique néanmoins (et encore... ça sera mon seul mot gentil tellement je suis deçu par le manque de prises de risques dans ce disque !).

CHEVREUIL est un duo guitare batterie de nantes dans le plus pure filon des groupes bouleversés par le dernier album de STORM AND STRESS (-dstress-). Ces deux nantais jouent une musique instrumentale, à la guitare légère, évoquant cette fameuse guitare du STORM & STRESS de CHICAGO ( avec bidouillages en son clair, etc... ).

Découvert par l’intermédiaire d’un sympathique 7’’ il y a maintenant trois bonnes années (deux 7’’ sont sortis depuis…), on retrouve 90 day men avec un premier album. Ces huit titres sonnent très Chicago. C’est à dire qu’on sent les influences du groupe à plein nez. Shellac, Rodan, A Minor Forest, Tar… ça vous dit quelque chose. En tout cas 90 day men arrive quand même à s’en détacher pour proposer leur musique. Des ambiances mélancoliques, cyniques, rageuses parfois amènent l’auditeur toujours un peu plus loin dans leur univers graissant et décalé.

THE EX, je ne pense qu-à THE EX. ET à US MAPLE. Là dedans, le batteur et le chant ont la part qui prend, la voix suit le chemin tracé par le chant de GW SOK, le batteur a la main mise sur les structures, la guitare se fait discrete, mais c-est de la discrétion de présence, on la sent toujours, toute fine, toute dure, prête à s-émanciper, à la US MAPLE. C-est typiquement le genre de groupe qui aurait pu se trouver sur un TOUCH & GO de l-époque Starters alternators.