GRAVES AT SEA Asunder Split Life is abuse 2005

GRAVES AT SEA_Asunder_Split

Avec son premier opus « Documents of grief » (récemment réédité), très rapidement sold out, Graves at sea (à ne pas confondre avec Buried at sea… autre groupe sludgisant) était plutôt attendu. Asunder n’est pas non plus inconnu (le batteur est un ancien Dystopia – fameux groupe de crust). Bref, ce split ne pouvait bénéficier que de préjugés assez favorables. La première chose hallucinante avec Graves at sea, c’est la qualité de leur son : massif, mais très clair. En fait, c’est la basse qui apporte l’incision, l’attaque, et pas la guitare (qui est légèrement plus mate).

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AGORAPHOBIC NOSEBLEED Altered States of America cd Relapse 2003

AGORAPHOBIC NOSEBLEED Altered States of America

Ce disque est plutôt amusant de prime abord. Par son côté anecdotique. Petit format (mini cd de 8 centimètres). Par le rapport entre sa durée (forcément moins de 20 minutes) et le nombre de titres (99). Par sa pochette débile, évidemment (d’excellents bébés zombies). Par son morceau caché, qui au lieu d’être en fin d’album, est au début. Au tout début ; on n’y accède qu’en marche arrière (il est dans les négatifs) ! Bref, ce disque est une provocation qui sied parfaitement à la bande de Scott Hull. Le genre de disques qui auraient tout à fait leur place dans le livre des records.

ZU MATS GUSTAFSSON how to raise an ox cd Atavistic Records 2005

ZU_MATS GUSTAFSSON_how to raise an ox

Enregistré en 2004, sorti dans la foulée du troisième album de Zü fin 2005, “how to raise an ox” est une nouvelle collaboration du trio Italien qui invite ici Mats Gustafsson, trublion suédois sax baryton de la scène free internationale. Une rencontre au sommet qui ne déçoit pas une seconde. Les premiers titres s’ouvrent sur du Zü pur jus, à savoir cette noise cambrée, pesante et puissante pas loin d’un Colossamite, Flying Luttenbachers qui forniquerait avec un Blurt à la sauce de l’an 2000. Le sax baryton de Mats Gustafsson répond au sax baryton (aussi) de Luca Zü. La partie commence.

DEVON MILES nine hundred cd PPM / HB Records 2006

DEVON MILES nine hundred

Ce premier Ep des orléanais s’ouvre sur une “generic” noisy et dense qui chauffe bien la piste pour une suite post hardcore émotionnel entre références françaises (Prohibition, Pregnant) et nord américaines des années 1990 (Fugazi, The Hal Al Sheddad, Quicksand). Devon Miles a déjà bien en tête les us et coutumes du genre, peut être un peu trop car l’ensemble s’en tient à ce qu’il connaît et manque d’une énergie salvatrice (chant monocorde ??) qui permettrait de retenir l’attention du début à la fin de ce premier jet plutôt prometteur.

DRAGBODY DJUD / HOPFUL / WAITING FOR THE BETTER DAYS jardin moderne - rennes le 14/01/2001 overcome

avec HOPFUL, WAITING FOR THE BETTER DAYS, DJUD, le 14/01/2001Rien de tel qu’un bon concert de hardcore pour débuter l’année 2001. Cela se passe à Rennes, au Jardin Moderne. Sûrement l’un des seul lieux en France qui ait tout compris aux musiques actuelles. La soirée est organisée par Overcome Records dans le cadre de l’édition européenne sur ce label du premier album de Dragbody. Influence à vue d’œil : 50, 70 personnes. C’est pas énorme et l’ambiance s’en ressent. C’est dimanche ? ? Le concert débute par Djud.

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THAT FUCKING TANK s/t cd jealous records 2006

THAT FUCKING TANK s/t

Ca se libère dans les chaumières. Apres un mini CD très remarqué, ces anglais remettent le couvert dans un premier joli et véritable album un poil plus libéré que leur mini. Moins retenus, plus libérés mais en corollaire avec un zest de tension en moins. Ca me manque. Ca déroule, c-est un peu le probleme pour moi. On sait maintenant (un peu plus...) que ce sont les rythmes lourds et l-attrait pour le gros rock qui interessent THAT FUCKING TANK. Visez OXES et son humour décapant.C-est bien fait, c-est gentil mais bon, au final, il me manque un véritable truc pour accrocher de bout en bout.

MONARCH ELYSIUM Split 13 Records, Wee Wee, Amanita Records, Throne Records, Parade Records, Shifty Records, Amertume Corruption, Fidelio, Murder Records, Solitude Records

MONARCH_ELYSIUM_Split

Hum… parler d’un split n’est jamais chose facile… Il y a pas mal d’écueils pour le chroniqueur, à commencer par sa partialité (lequel des deux groupes sera-t-il le plus d’humeur à écouter ?).

KOENJIHYAKKEI Angherr Shisspa cd Skin Graft records 2006

koenjihyakkei-angherr-shisspa-cd-skin-graft-records-2006
Ca faisait un petit moment que je me tâtais pour chroniquer « K-A », le dernier Magma… Mais quel intérêt de dire du mal d’un disque fait par un groupe qui mérite, lui, le plus grand respect ? Donc, je me suis résolu à me taire… Et voilà qu’apparaît dans le catalogue Skin Graft Koenjihyakkei (un nom n’est ni si difficile à prononcer ni si difficile à mémoriser que ça – plus impressionnant qu’autre chose en fait)… Et pour une fois qu’un Skin Graft n’intéresse pas Erwan, je ne pouvais pas laisser passer ma chance !