ARI UP + TRIP THE OFF café campus, 4 juillet, 15 dollars Montréal

Ah bon ? Ari Up joue en ville…..Ah. moi, tu sais les vieux punks de 1877…..je m’en méfie pas mal. Je tiens pas à soutenir le truc d’anciens combattants. (C’était mieux hier, on était plus radical, on était les meilleurs, blablabla). Donc habituellement, je m’éloigne de ce bordel. Sauf de temps en temps. Pour le fun. Par voyeurisme. Un quelconque souvenir. Je sais pas et je pourrais pas expliquer. Là, c’est juste un groupe Dub and the retless aperçu au Festival international de Jazz qui m’a donné le goût de m’en prendre plein la gueule : du dub. Là, on peut faire confiance à Ari Up.

OXES ep cd Ruminance Records 2005

OXES ep

Le fin mot de l’histoire, les conséquences d-une tournée d’OXES en Italie. Section potins. Un type organise le concert d’OXES dans son village, sa copine est belle et les types d’OXES en ruth comme d’habitude. Bande de branleurs d’américains qu’ils sont... L’un des guitaristes flashe sur la copine de l’organisateur, comme beaucoup on dira... L’histoire est en route. C’est qu’elle attire l’œil, une nuit d’amour avec elle, on n’en revient pas.

LES MOUCHES you-re worth more to me than 1000 christians cd Blocks Recording Club 2003

LES MOUCHES you-re worth more to me than 1000 christians

Belle pochette dites moi, du style papier plié avec un joli cœur tout rose à l’intérieur, de la taille d-un cd, où on a joliment noté « merde » dessus. Une merde dans un cœur ? Les mouches chient sur les amoureux ? Le cœur c’est de la merde ? L’amour c’est pas fait pour les mouches ? Les mouches, c’est du Sartre de merde ? LES MOUCHES, qu’on se le dise, c’est de la pop, aventureuse, certainement trop difficile d’accès pour les débiles des Inrockuptibles (ce n’est pas de la pop anglaise facon STONE ROSES…).

ORTHRELM ov cd Ipecac Recordings 2005

ORTHRELM ov

Moi qui sort d’une série pop, me v’la confronter à ce disque. Faut se le taper. Un morceau. 44 minutes. Exercice de style chez IPECAC. On nous mène la vie dure. Juxtaposition de parties batterie guitare, on crispe, on ne tient plus en place. Pas d’aération, manque d’air, claustro que j’deviens. Le duo américain, habitué à des écarts free rock, cherche aujourd’hui la répétition, on pense indéniablement au génial TONY CONRAD (et je ne recopie pas la bio…), sonorités stridentes dans les cordes, tribales pour le rythme, on ne s’essouffle pas, c’est du bourrin, c’est du qui n’en veut.

SINCABESA s/t cd Soundklass Recordings / Nature Humaine 2005

SINCABESA s/t

« La route est longue, mais, pour qui sait attendre, elle passera plus vite ». Retour du trio bordelais après moult péripéties pour le mixage de ce premier album (enregistré au célèbre studio Le Chalet)... Le chant a fait son apparition (track 5 et 9), ca donne du boost et réhausse le ton assez consentuel (finalement) de ce début de disque. Pensez ROOM 204 et autres trucs dans le style pour ce début d’album. Mais SINCABESA est ambitieux et il en a les moyens, il est même capable de jouer les gros bras dans la cour post rock instrumental made in CHICAGO (MINOR FOREST, etc…). On le sent.

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ARABROT s/t cd Norway Rat Records 2005

ARABROT s/t

NORWAY RAT, vous vous en rappelez peut être, c’est le label qui nous a fait découvrir NOXAGT sur un 45 tours… A voir ci dessous, partie « connexion ». C’est apparement le grand froid en Norvège vu le style du disque. ARABROT, c’est le nom d’une décharge dans l’Ouest de la Norvège. Zavez sans doute déjà tout compris... On cherche le gros rock qui tache, le premier titre est une petite bombe, esprit redondant, le marteau qui cloue, qui cloue, qui cloue, et clou qui s-enfonce... Les guitares appuient, torture chinoise, la goutte qui coule toujours au même endroit sur la peau.