Ne cherchez pas la demi mesure chez PUBLIC EYESORE, habitué à tout ce qui touche à l-expérimentation, le free, la musique improvisée ou encore tout ce qui découle des bruits liés aux nouvelles technologies... Ces MONOTRACT là font donc parti de cette grande famille dans le registre électronica barge du label !

SCIENCE OF YABRA évolue dans la sphère NOISE Hard core du bidule ! Contenant un ex membre de GREAT DIVIDE et de YAPHET KOTTO, les américains de PORTLAND, récemment signés sur le très ouvert FRENETIC RECORDS (on y retrouve aussi bien de l-impro, de la pop que que de la noise ou du hard core...) brulent leur énergie en 20 minutes et 8 morceaux !

On avait déjà chanté la sérénade lors de la sortie de leur superbe précédente démo mais ce coup ci les lillois de TANG reviennent avec ce non moins superbe premier album ! Les trois morceaux de la démo y figurent déjà dont leur formidable tube de l-été she died in june à l-univers mélancolico pop qui n-est pas sans rappeler quelques titres de REIZIGER et autres troublions émo rock à l-univers décalé vers la mélodie ! Car ces francais aiment les ambiances de fureur mélodique englobant au mieux tout ce qui traite de la Noise mélancolique ou de l-émo rock décalé...

Ils ont marqué leur époque il y a déjà dix ans ! Utilisant un savant mélange de groove, de post rock et d-un côté jazzy bien énergique, UI s-était d-abord fait remarquer par ses premiers maxis à l-époque des débuts de JUNE OF 44, de HIM ou des RACHELS, etc... Ils avaient vite ouvert la voie à une certaine nouveauté dans la musique instrumentale. Le disque orange de remixes (avec la participation de membres de TORTOISE juste avant le boum post rock inrockuptibles...) avait assis leur notoriété...

Bien d-époque cette musique, sorte d-abstract Hip hop qu-ils appellent ça, savant mélange de samples, de rythmes, de couches et de surcouches à base de rythmes hip hop ou groove... PANTI WILL est un projet annexe des membres de BOSCO et de DIABOLOGUM... Des structures et une fraicheur qu-OLEG KOSTROW n-aurait pas reniée même si ce PANTY WILL est plus marqué par les arrières cours sales et ténébreuses que par la propreté limite maniaque du russe... Du coup, on se prend aussi bien du wizz que du climat sombre, dissonant avec une certaine odeur lourdement enfumée...

C’est une évidence. La musique d’Impure Wilhelmina ne possède pas le même impact que celle de ces contemporains (Breach, Cult of Luna, Isis). Les gars de Genève semblent ne pas jouer le jeu et préfère cultiver un son bien plus cru, délibérément organique. Construit dans un premier temps autour de « jolies » mélodies, les chansons d’Impure se penchent par la suite, au cœur du morceau, sur des sentiments bien plus torturés. Les riffs « heavy » ne surenchérissent pas d’un morceau à l’autre. Ils jouent plutôt sur un élan rock épris d’une saine lourdeur.

Deuxième album pour ce trio californien qui possédait dans ses rangs lors de l’enregistrement de leur Ep un membre des cruciaux Ethel Meserve. Le premier long effort fut une révélation, ce deuxième opus est la confirmation d’une écriture qui ne peut laisser de glace. Benton Falls joue une partition qui au premier abord n’étonnera pas les amateurs d’ « émo »rock proches de Braid/ Hey Mercedes et consœurs. Les Californiens s’imposent depuis leurs débuts à l’aide d’une aisance mélodique presque que sans faille et d’un chant au caractère entier.

Voilà déjà bien longtemps que l-on s-est habitué à l-accent du sud des montpellierains ! Déjà habitué à leur amour de la distorsion, ce nouvel album jète la cochonnet encore plus loin ! Fier d-un superbe batteur en plein progrès, amoureux des rythmes syncopés issus du Noise Hard Core (qu-on a pu voir à l-oeuvre sur la dernière tournée du combo dans un superbe concert organisé à l-arrache au Blockhaus DY10 à NANTES), ce trio noise tire frénétiquement sur le gourdin, double la dose d-anisette et nous rassasie en l-espace de 10 morceaux pour la journée !