Depuis 2016 et l'écoute de 'shees' sur le premier album 'borrowed floors' (Water Wing Records 2016) , LITHICS  ne m'a plus quitté. Fan des débuts dissonants de POLVO et de la fraîcheur néophyte de groupes de rock féminin à la façon des new yorkaises de Y PANTS début 80, LITHICS a réussi à mettre en place une sorte de canevas rythmique où viennent se placer guitares et chant de manière totalement libre et dissonante. La basse rocke avec la batterie, sur une jambe, l'autre est à la perpendiculaire du sol et a la chaussure pointée, jambe en l'air, elles transpirent.

Quelle est cette jolie fleur sérigraphiée sur la pochette* de cette première collaboration ? Oui comment ? La Rafflesia arnoldi, c'est non seulement la fleur la plus grande du monde mais en plus elle dégage une forte odeur de charogne pour attirer les insectes. Tu me vois venir avec mes gros sabots pointus, et bien oui, je me dis que ce David FENECH a de l'humour plein sa guitare ;-) De l'humour, des comptines, des morceaux pop comme Christophe Petchanatz a le talent de créer. Depuis des lustres.

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Ueno Park est le projet solo du guitariste Manuel Adnot (Sidony Box, April Fishes, Aeris...). « Enregistré dans un couloir, une chapelle ou en studio, le premier album de Ueno Park "Dix-mille yeux" est un carnet de voyage enregistré durant toute une année avec pour seul instrument une guitare nylon sans ampli et sans effets.

LE FEU, c'est le projet du nantais Jonathan SEILMAN (il y a le groupe et le compositeur...). Sa musique est ancrée quelque part dans ces années pop dandy, celles des orchestrations grandiloquentes et des voix de crooner. LE FEU prend son essence dans la mélancolie frêle des soirs de pleine lune. Gorgée de spleen adolescent, mielleuse à souhait, fraîche, crédule, la musique du nantais joue sur la corde sensible et s'amourache de mélodies en arpêges. Il est comme çà le SEILMAN, artisan reconnu par ses pères le jour, chercheur d'or la nuit.

Et bien non, si vous pensiez à juste titre que nos fameux -FELLERS- avaient disparus corps et âme depuis -i hope it lands- de 1996, détrompez vous, voici leur retour triomphal toujours sur le même label, the communion label, label de the folk implosion, etc... Pensez donc, depuis le wormed by leonard de 1988, -bob-s dinner...- est le neuvième album de TFUL282...

A l'heure du protool et autres logiciels informatiques totalement passés de mode (euh...), certains résistent encore à l'envahisseur du tout numérique, préférant chercher en eux la fibre unique de leur musique, celle qui touche au but qu'importe le cachet sonore de la chose ! DEVENDRA BANHART fait parti de ceux là, un Asterix au gout décalé dans le folk, qui ne pense que par sa guitare pop et son 4 pistes tout foutraque ! De la pop lofi qui suinte bon le printemps, la folie de Daniel JOHNSTON, la sensualité de la pop de chambre...

Il est jeune, il est beau, il est mignon... Par contre, il ne se lave pas, il préfère se la griller tout seul à la guitare classique dans sa petite chambre. Il ne sort plus. Etrange mais pas tant que ca !!! Un disque mieux distribué ce coup ci, de pop, de la lofi toujours. Bien belle je trouve, à la mode surtout. Sorte de mélange entre TIM BUCKLEY, ARTHUR LEE et DANIEL JOHNSTON. Il a réussi à extirper quelque chose de chacun de ceux là, un côté bricolé, un côté seventies et une mélancolie à faire pleurer mon chien.