J'aime les duos, il n'y a pas d'autre choix que de donner de soi dans un duo. C'est quitte ou double un duo. C'est un vrai jeu d'équilibre. Ces deux-là de JOBO me rappellent les heures glorieuses d'un pan de la noise dégingandée à la fin des années 90 / début 2000. Je pense à GRAND ULENA par exemple, aux RUINS, à AHLEUCHATISTAS (trio par contre) , à COLOSSAMITE, GORGE TRIO, mais aussi à TERMS plus récemment *. JOBO est charpenté à l'impro, à base de rock certes mais grand ouvert au free. J'ai plongé direct.
8 labels pour sortir le nouvel album du trio italien, ca ne sent pas franchement une motivation des plus convaincantes de la part des producteurs. Heureusement que tourner ne fait pas peur à IMS. Leur musique est toujours aussi savante et technique mais ca se décale petit à petit vers un quelque chose de progressif et de déglingué comme aime toucher du doigts les RUINS et autres tarés du cru. Quelques mélodies ici ou là apparaissent mais c'est d'abord le frénésie des rythmes qui fait bomber le torse des IMS.
Quand Chris Dodge (Spazz) et Dave Witte (pour moi c’est le batteur de Discordance Axis, pour les plus jeunes, c’est juste celui de Burnt by the sun – signature sur Relapse oblige…) se retrouvent pour faire un disque ensemble et que ce disque sort sur Ipecac, on est en droit d’attendre un très grand disque… Si l’on s’en tient au titre, le pari est tenu : il s’agit bien d’un « melting pot » de musiques populaires… pas de toutes, ni des plus populaires, mais bien de ces musiques qu’on oppose aux savantes… On se retrouve ainsi avec des morceaux grinds dans la lignée du premier album… On retrouv
Ce qui est marrant avec ce genre de disque, c-est qu-il y a bien 19 morceaux mais que la longueur du disque ne dépasse pas les 25 minutes... on dira un album donc... SKARNSPAGE est vieux mais loin d-être rabougri... 1994, date de création, deux 45 tours, des titres sur des compilations (notamment sur No Fate vol 4 chez le japonais HGFACT (ENVY, etc...)), des hauts et des bas, bref, la vie de moults groupes aux accointances douloureuses mais dignes d-être remarquées lorsque je vous dirais que le bassiste de SKARNSPAGE s-est expatrié chez JR EWING le temps de l-album calling in dead !
Et c-est reparti pour un coup de math rock compliqué, bandant, tout en cut up, aux structures alambiquées, à la tension toute rentrée, déjà prête à en foutre partout. La batterie est la première visée, c-est elle qui dicte, ca rappelle parfois les RUINS, se mélange en DON CABALLERO, çà se triture les méninges que t-y croirais même pas, tout est calé, limite parfois on a cette impression d-un véritable cut up sous soundforge. Aux casques, on note ces alternances de PAN à la batterie,c-est de la précision ce trio, les véritables Wilkinson de la musique.
On les connait depuis des lustres, une dizaine d-années, toujours à rire derrière leur synthé à la con, celui qui joue de jolies mélodies bien débiles et mélancoliques... Tout pour me faire dire -ah que c-est beauuuuu-. Mais il ne faut pas se fier à cette odeur là, non, pas du tout, les plus entreprenants d-entre vous les connaissent déjà pour leur noise scabreuse, crissante et bien énervée.
Enregistré en 2004, sorti dans la foulée du troisième album de Zü fin 2005, “how to raise an ox” est une nouvelle collaboration du trio Italien qui invite ici Mats Gustafsson, trublion suédois sax baryton de la scène free internationale. Une rencontre au sommet qui ne déçoit pas une seconde. Les premiers titres s’ouvrent sur du Zü pur jus, à savoir cette noise cambrée, pesante et puissante pas loin d’un Colossamite, Flying Luttenbachers qui forniquerait avec un Blurt à la sauce de l’an 2000. Le sax baryton de Mats Gustafsson répond au sax baryton (aussi) de Luca Zü. La partie commence.
Les voici de retour, les bougres, avec leur tout nouveau 15ème album en date (excusez du peu !) avec toujours cette folle envie de jouer et de se confronter l'un - l'autre tel au premier jour . (Et oui, les néophytes auront bien compris que c'est un duo basse/Batterie + voix !). De retour donc, ces rythmes éclatés, cette basse midi complètement tarabiscotée mais toujours aussi carrée tant dans ses rythmiques que dans ses sons...
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