JOBO abécédaire (Un Rêve Nu / Coax 2023)

JOBO abécédaire (Un Rêve Nu / Coax 2023)

J'aime les duos, il n'y a pas d'autre choix que de donner de soi dans un duo. C'est quitte ou double un duo. C'est un vrai jeu d'équilibre. Ces deux-là de JOBO me rappellent les heures glorieuses d'un pan de la noise dégingandée à la fin des années 90 / début 2000. Je pense à GRAND ULENA par exemple, aux RUINS, à AHLEUCHATISTAS (trio par contre) , à COLOSSAMITE, GORGE TRIO, mais aussi à TERMS plus récemment *. JOBO est charpenté à l'impro, à base de rock certes mais grand ouvert au free. J'ai plongé direct.

HERZ s/t (Coax records 2023)

HERZ s/t (Coax records 2023)

HERZ est l'unité de mesure de la fréquence, HERZ a la liberté en lui, je veux dire la liberté en versant expérimental. Chez HERZ, les sons électroniques de Simon Henocq s'amusent avec les rythmes (organiques) de Philippe Foch, les potentiomètres sont triturés pour obtenir la meilleure forme d'onde possible pour le grain mécanique. C'est un but. Le craquement est à la base de HERZ. Il tombe et s'écrase en fracas, l'univers est complètement urbain et avide d'aventures se situant à la croisée de nombreux styles à base d'impro, du free au rock en passant par les musiques concrètes.

DIX AILES s/t (coax records 2020)

dix-ailes-coax-2020

Ether et minimalisme sont au rendez-vous de ce premier disque de DIX AILES. Quatuor étonnant initié par Clément Edouard associant électronique, deux voix féminines grégoriennes et un percussionniste. DIX AILES marque par sa sobriété n'hésitant pas à mêler field recording et discussions de vieux fantômes dark évanescents perdus dans la réverbération d'une vieille chapelle en pleine forêt. La nuit est sereine, froide et la bougie de rigueur.

CLUB SIESTE s/t (Collectif Coax 2019)

CLUB SIESTE s/t (Collectif Coax 2019)

Disque mastoc d'un quintet parisien, enfin soit disant parisien, un truc hybride aux sons vénéneux et à la fréquence en strie. Noeud et ventre toujours en dissonance, sans mélodie, torturé à souhait et épris d'improvisation. L'électronique de Simon Henocq et de Luca Ventimiglia donne le change au sax de Basile Naudet tandis que la basse de Maxime Petit (Louis Minus XVI etc...) perle en rythme sur son crane tout fiévreux.

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