5 labels pour produire ce délicieux split 12" à la pochette très réussie (Tomtom = Maquillage & Crustacés). Un disque de lyonnais à consonance très SK-ienne. Une face noisy, math rock profond, instru, 2 guitares en équilibre sur la dissonance, un esprit autant BEEFHEARTien que HELLAesque, 3 titres entraînants où les soubresauts de la caisse claire donnent volontiers le change à la finesse et la complicité des guitares déglinguées.
Lorsque le batteur de HELLA (Zack HILL) et celui de DEERHOOF (GREG SAUNIER) décident de faire un disque ensemble, ça ne donne pas dans la dentelle ! La nouvelle sortie de 5 RUE CHRISTINE n-est pas la plus abordable que l-on ait connue sur le sous label de SLIM MOON, aussi patron de KILL ROCK STARS. Deux batteries donc, une harpiste, Joanna Newsom, et JOHN DIETRICH (Guitariste de DEERHOOF, GORGE TRIO, NATURAL DREAMERS, COLOSSAMITE...) à l-électronique et au son...
Et c-est reparti pour un coup de math rock compliqué, bandant, tout en cut up, aux structures alambiquées, à la tension toute rentrée, déjà prête à en foutre partout. La batterie est la première visée, c-est elle qui dicte, ca rappelle parfois les RUINS, se mélange en DON CABALLERO, çà se triture les méninges que t-y croirais même pas, tout est calé, limite parfois on a cette impression d-un véritable cut up sous soundforge. Aux casques, on note ces alternances de PAN à la batterie,c-est de la précision ce trio, les véritables Wilkinson de la musique.
Ca sue ! FLOSSIN, c-est la rencontre entre ZACK HILL, le batteur d-HELLA, le guitariste Christopher Willits et Miguel Depedro AKA KID 606 aussi patron de TIGERBEAT6. Ces trois là se sont rencontrés fin 2003 à SAN FRANCISCO pour une nuit d-improvisation. KID 606 lance ses ambiances noires au possibles à base de disto, Willits s-agrippe à sa guitare aussi très atmosphérique, parfois plus rythmique et HILL dépense son énergie dans son style très caractéristique.
Ceux qui connaissent ces 2 là ne seront pas surpris quand je vais leur dire que leur musique est vraiment tarée de chez tarée. C\\\\\\-est du fou fou, du qui n\\\\\\-en peut plus. A fond la caisse, comme dans HELLA pour la batterie (ZACH HILL) et comme dans ORTHRELM pour la guitare sans dessus dessous (MICK BARR). C\\\\\\-est tendu comme en 40, la ligne maginot, eux, ils n\\\\\\-en ont rien à foutre, ils passent, quitte à trépasser, quitte à se perdre.
OVA est la juxtaposition de HELLA et de LIGHTNING BOLT ni plus ni moins, associant la vitesse de jeu et le type de mélodies des premiers avec des influences -métal- lourdes et effrayantes des seconds. Noise versus No Wave quoi. OVA est américain comme tu t-en doutes, un duo instrumental, mixant batterie, guitare et des trucs électroniques ayant le mal de bide punk dans les jambes. Du coup, ca court vite, à cent à l-heure on pourrait dire, 8 titres excellents à choper aussi rapidement que tu vas aux WC par jour de diarrhée.
Parfois on se laisse un peu trop allé, on en vient à dire qu’il n’y plus rien de bien excitant dans la musique et en France tout particulièrement. Feignantise, attentisme, manque de curiosité, blasé. Puis on tombe sur une putain de démo, puis un putain de concert, puis sur ce putain de disque. Nom de code : Cheval de Frise. Provenance : Bordeaux, France. Type : duo guitare, batterie. Genre : pas de genre… je crois que c’est clair. Mais on peut dire que c’est instrumental. Très émotionnel (oh oui c’est de l’émocore). Très touchant. Très beau quoi !.
226,602 euros, à cette date, vous aurez remarquez que je me suis fait chier à aller convertir les 37500 yens en euros, c-est pas que j-ai du temps à perdre mais je me disais à quoi pouvait bien correspondre cette somme. Pour le coup, la nouvelle sortie de DISTILE donne dans le parachute doré car c-est ni plus ni moins qu-une des meilleures graines des duos guitare batterie francais. Sans hésiter, ces francois en sont un des plus fins, un des plus ouverts et franchement un des plus aboutis.
Formé en 1992, inspirés à leurs débuts par Carcass, Napalm Death, Brutal Truth, les grindeux vétérans de Nancy sont de retour pour un quatrième album qui risque de laisser des traces. Si leur grindcore n’a pas perdu de sa fougue punk sur ces vingt nouveaux titres, il s’est carrément bonifié à l’aide d’une mise en place « technique » carrément bluffante. Du coup la musique puissante et directe (c’est le moins qu’on puisse dire) des précédents opus s’est muer en une « violence libérée » qui latte sévère.
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