En pas moins trente trois titres, Corey s’impose dans une orgie de sons et de rage sans nom. Les Italiens jouent un total grand mix de « screamo grind métal hard core » très efficace. La mayonnaise ne prend pas à tous les coups. Parfois embourbé dans des clichés qui peuvent parfois desservire les morceaux, Corey essaye de transcender les genres pour proposer une sauce bien à eux. L’alliage de plans bien grindy et fureur screamo semble être la formule la plus aboutie pour nous amener à une jolie folie sonore. Corey devient alors une machine de guerre au souffle court mais ravageur.

Depuis quelques mois déjà, les formations indie rock pullulent aux quatre coins de la planète pour le grand retour en grâce médiatique du rock and roll. Sarcasme et cynisme sont de rigueur. A Season Drive ne se la joue pas revival. C’est déjà ça ! Avec un certain tact, le trio réussit à s’inspirer des évolutions musicales des années 90 qui font la richesse de cette niche commerciale que les majors investissent à tour de bras ces derniers mois.

Gameness a laissé aux vestiaires son « hardcore new school » pour de beaux habits « screamo hardcore » pourrait-on dire en guise d’introduction. C’est fait ! Le groupe parisien se fond dans le moule tout en y injectant une petite dose de « métal noise core » bouillant. Quand Yage, Frail, Botch et compagnie se retrouvent dans le même four, la lave est en fusion. Là où s’arrêtent de nombreux groupes du genre actuellement, Gameness saute le pas. Le quintet laisse place à ses influences heavy. La musique devient sombre, presque malsaine. L’ambiance est pesante tout le long du disque.

Des vieux barges... Mon grand père qui joue au jeune... ou plutôt des adultes qui ont gardé leurs âmes d-enfants ! J-adore ça ! Du free jazz qui joue au punk, NIHILISM SPASM BAND est un sextet (qu-on dit...) qui défend à corps perdu son amour de l-improvisation... Du US MAPLE en free jazz, il y a de quoi s-en mordre les doigts nan ? Oui c-est vrai, US MAPLE n-iront jamais jusqu-à cet âge là... quoique, la drogue ça conserve... mais bon, ces sexagénaires ci ont des choses à t-apprendre sur la vie... Donc on écoute... On pense souvent au CAPTAIN BEEFHART et à tous ses produits dérivés...

Prologue et Epilogue électroniques ouvre et ferme le nouvel album des japonais... Hyper-espace décalé pour se mettre en jambe ! Munis d-un nouveau batteur qu-on avait pu voir sur leur dernière tournée européenne (celui là joue aussi dans tous les dérivés du SMASHER... ATOMSMASHER, PHANTOMSMAHER, etc...), on remarque le gros travail de studios à l-instar du génial Charlie d-il y a quelques années...

Avec ces Kids espagnols, un vent frais en provenance de la péninsule ibérique souffle dans votre platine. Loin des dernières sorties surproduites du label B Core, Kids Go Free marque par son approche assez singulière de la musique. La tension est bien présente. La déception et la colère se mêlent dans des morceaux emprunts d’une fine mélancolie. Mais le combo fait passer ces émotions avec une douceur maladive qui surprend. Il y a comme quelque chose de détaché, quasi hors du temps dans les chansons de Kids Go Free.