La Quiete a déjà quelques 7’’ et splits 7’’ au compteur. Le quatuor n’a pas froid aux yeux et enchaînent sur ce premier album neuf chansons dans la grande tradition du « screamo hardcore » développée ces dernières années au sein de la scène punk rock internationale, Orchid, Reversal Of Man, Jerome’s Dream, Race Bannon, You and I....
Rencontre au sommet. Racebannon ne nous propose pas d’inédits mais plutôt un avant goût de leur troisième album. Après une longue et un peu pénible intro psychadélico-bruitiste pas très inspirée. N’est pas Black Dice qui veut ! Racebannon fracasse les crânes. A l’aide d’une musique border line, le groupe transgresse une fois plus les genres pour poser les bases d’un univers bien à eux. Toujours un peu plus rock and roll. Toujours plus noise. Toujours plus déglingué. Faisant de moins en moins référence à leurs débuts « screamo hardcore » ( ? ?).
Ce quatuor (deux guitares, batterie, chant) avait surpris son monde avec deux premiers albums très excitants sortis coup sur coup en 2002 et 2003 sur Essay Records et Level Plane Records. Rapider c’est un peu comme si Us Maple était en train de se foutre sur la gueule avec un Trumans Water noisy à souhait, tandis que le Captain Beefheart converserait avec Gastro Del Sol à propos des essais expérimentaux de Half Japanese…. Tout cela mixé à une énergie post punk sous jacente…voilà peut être pour un début d’explication. Parce qu’après ça corse vraiment.
Tournée annulée, problèmes de line up, distances qui séparent les membres du groupe… The Flying Worker n’a que faire de ses soucis…ou presque ! ! Les quatre nouveaux morceaux présents sur cette galette bastonnent toujours autant dans un registre « screamo hardcore » qu’ils maîtrisent complètement. Influencés par les efforts de Jerome’s Dream, Reversal Of Man, Orchid, voir With Love, les Rennais jouent une musique inévitablement violente mais qui est constamment traversée par une émotion et des sentiments à fleur de peau.
Après un sympathique premier album sur les derniers pas de Refused, les italiens de Death Of Anna Karina reviennent nous faire un petit bonjour par l’intermédiaire de ce split 7’’ qui déféraille sévère. Death Of Anna Karina s’offre à nous avec un morceau post Refused qui lorgne toujours un peu plus vers le JR Ewing des débuts ! Le second morceau tape plus dans le genre développé par Song Of Zarathustra… ben ouais il y a un clavier qui le fait méchant. Ces deux titres sont pour l’instant les plus inspirés du groupe.
Premier coup de semonce. NEUROSIS. Deuxième, RACEBANON. Quelque part dans la texture et l-approche sauvage de ce rock d-obédience américaine. Je pourrais ici terminer le merdier et me rentrer à patte dans le froid et le vent. Mais je décide de poursuivre la route. Passe le pont. On sent le mix à l-ordinateur dans mon petit casque, utilisant les mêmes ingrédients que leurs amours de jeunesse. J-aurais fait de même. La batterie est certes plus rock que dans le NEUROSIS, plus dans le martelage militaire, la caisse claire, le muscle noueux et la cymbale force.
Après un Ep à tendance « screamo noise » particulièrement dévergondé sorti en 2004 le quatuor de Montréal revient pour un premier album qui va encore plus loin. Plus loin dans la dissonance, les breaks furieux, les changements de tempos à l’emporte pièce, les plans jazzy torturés (pas toujours très finement amenés), les effondrements soniques…A part au sein d’une éventuelle « scène screamo internationale », The Discord Of Forgotten Sketch l’est assurément. Si le chant gémit ce n’est pas pour pleurer mais bien parce qu’il est atteint par je ne sais quelle folie qui le ronge petit à petit.
RACEBANNON revient avec ce deuxième album après avoir sorti une bourriche de singles et, l-année dernière, un album des plus convainquants quand on aime le gras et le noise rock des guitares amies des envolées bruitistes enragées ! RACEBANNON est un groupe qui suinte l-idée, la rage et surtout qui possède en lui cette fougue virulente catalysée par on ne sait quelle expérience mais dont les soubressauts soniques mettent en exergue cette façon décalée d-appréhender la musique violente... Décalée vers le blues noise déglingué...
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