BRELFEST CUGAND 16 17 18 Juin 2023
Nouvelle édition du BRELFEST à CUGAND, 16 17 18 juin 2023. Comme tous les mois de juin c'est dans la campagne de CUGAND en Vendée que tout se passe. Pendant le Week End du HELLFEST, à 5 bornes de la foire métallique de Clisson, le BRELFEST s'étale en cambrousse le long de ses deux scènes. Une scène extérieure, ensoleillée, sous l'arbre à cachettes secrètes et l'autre scène dans la grange pour les nuits à rosée (humm) et/ou pleine d'électricité. Le vendredi soir, c'est Vincent JEHANNO qui m'a le plus marqué avec mes très chers MEDIA NOCHE (dont il faut maintenant oublier le suffixe 'ARTIFICIAL'). MEDIA NOCHE, ce sont César et Mélodie de nos chers (feu) RADIKAL SATAN *. Ce vendredi soir donc, je suis arrivé tard, tout s'est passé dans la grange, Vincent JEHANNO derrière son magnéto à bande mixait tremblant un drone grinçant branlant extrêmement varié et d'une originalité débordante. Beaucoup aimé sa prestation. Je l'avais vu dans un duo de batterie avec Florian TOSITTI au Blockhaus de Nantes l'hiver dernier et j'avais bien apprécié ce projet et ce final canon plein d'énergie... A suivre... Puis MEDIA NOCHE, que j'avais vu ici même en juillet 2022 avec les CHOCOLAT BILLY reviennent saupoudrer leur messe noire et faire danser le péquin sur leur tango funèbre foutraque. Superbe concert où s'entremêlent vieux débris vinassés, chiens errants endormis, retraités en mal de bien, musiciens attentifs, spectateurs barbus d'origines rochelaise ou martiniquaise, tout le monde s'est pris sa petite baffe comme à l'habitude. La discussion avec César s'est éternisée. Et puis voilà, j'ai tenté ensuite le set d'Alice CHICALOYO mais j'étais ailleurs, pas du tout rentré dedans. Je me suis même rentré tout court. Quand il faut, il faut. Baille. Et voici que Lionel m'interpelle, si tu te rentres emmènes moi aux urgences, ok, c'est comme tous les ans, l'année dernière, j'avais ramené PIERRE BASTIEN à son hôtel près de la gare à Nantes. Ho c'était peut être l'année d'avant ? Mais ca deviendrait être une habitude ? Rendez vous l'année prochaine. Le samedi, j'ai encore loupé beaucoup de trucs, notamment D'INCISE que je voulais absolument voir. Il a joué vers 14h m'a t-on dit. J'étais sur site à 20h30. Ouais ouais. Bref, j'arrive juste pour RIEN VIRGULE, encore sous la grange. Je suis allergique à leur disque, ce synthé aux sons surannés et surtout cette voix qui miaule souvent me file en fonction de ma température interne soit des verrues, soit me laisse totalement indifférent. Et bien ce coup ci, je suis resté du côté de PONTEVIA côté jardin (à la batterie donc) et bien, le moment s'est beaucoup mieux passé même si j'ai eu quelques relents par moment (la voix par endroit me..x???xxxvfdzy!!xx....), mais chouette, j'ai tout contenu et me suis laissé bercer tranquillou. Je me suis bien marré aussi sur AEROBICONOISE, faut le voir pour apprécier, en gros une tripoté de personnes en tenu de sport année 80, un sport chacun, un capteur chacun, le tout branché aux machines puis gros mix avec d'autre mélanges électronique et gros sons NO WAVE ABRASIF TOTAL... Le sauteur à la corde avait la corde qui touchait une plaque métallique pour donner le rythme, un fendeur de bûches transpirait tout son soul avec sa hache qu'il a fini par casser. Une gymnaste et sa marche de sport, une deux, une deux, un cycliste câblé de partout pour la disto crasse, etc... Le tout dirigé de main de maître par deux mixeurs triffouilleurs au platine. Voilà, on a tous bien rigolé ! Mais pas que. Bon moment. OSO EL ROTO débarque. Bon, c'est OSO EL ROTO et comme Roulio, lui non plus n'a pas changé. J'aurais bien vu le Collectif RPT et TERRINE mais il y avait TROMBE le lendemain à 13h. Dimanche, arrivée midi. Ce coup ci je n'ai rien loupé de la journée, je ne vous parlerai pas de TROMBE même si c'était à n'en pas douter le meilleur set du festival. Ouaip, chacun ses goûts comme tu dis... Enfin si, je vous parle des TROMBEs d'eau ce jour là, de l'orage qui a failli assassiner les LAPIN qui jouaient sous l'arbre tout électrifié. Il parait qu'une boule de feu est passée toute proche. J'ai pensé, reste de trip, pas dormi ou gros danger immédiat. Ok, les plombs ont sauté, ça a duré 4h. Nous voici donc revenus à l'époque des veillées, mais comment va-t-on faire ? Pas de pb, on improvise. Attention la babouserie. Les BRULE PARPAINGS nous ont aussi fait bien marrer dans ce mime poétique sans électricité plutôt bien ficelé et avec un gros plein d'humour et de second degré. Les VIERGES NOIRES ne m'ont par contre pas fait marrer du tout. J'ai failli pisser dans mon slip. A eux, il leur faut de l'électricité et vite... Mais c'est en tentant qu'on trouve, alors quand même bravo... Vers 19h un transfo a été installé par EDF pour tout le quartier, LAPIN a repris, j'aurais préféré pas... allez ca enchaine, j'ai adoré YANN LEGUAY et son set up modulaire où AUTECHRE chevauchait son cheval sur des rythmes endiablés. Après son set de disques durs, son happening avec sa compagne (?) tournant sur eux même, chacun à la masse (la vraie masse hein... vu 2 fois ce truc) et bien voilà que ce troisième set à base d'électronique m'a encore retourné. Puis RASHAD BECKER a commencé vers 21h, toujours dans la grange avec ce son d'indus mélangeant dub dur, samples de musique trad comme à l'habitude (il a déjà joué dans le cadre de CABLE il me semble... pas sûr...) , un set gavé de textures, peut être un peu trop pour cette sono ? mais bon voilà, j'étais complètement défait et donc je me suis rentré...
* Purs potins internes, RADIKAL SATAN (César et Momo son frère) refont de la musique ensemble et ont bien un triple double albums à sortir... Hormis cette blague avinée de César, Mauricio Amarante alias Momo vient de sortir une cassette très synthétique justement. Merci César pour la K7.