Nouvelle belle surprise soutenue par le label Rejuvenation, Fatabo, trop composé de membres de Pregant, Uneven ou Die Pretty, effectue ses grands débuts, prometteurs, avec les quatre titres de ce démo cd. La patte de chacun est perceptible, l’influence demeurant, la plupart du temps, Fugazi, ce dont personne ne se plaindra, et Yellow permet au trio un début idéal, avec cette instrumentation modérée et ces voix qui se complètent.

La Race, ca fait marque de fabrique, - la race, ca vous tient debout  -, c-est pas de moi, c-est de Léo Férré, dans - il n-y a plus rien -, son meilleur titre, marrant de parler de Léo Férré dans un 45t de punk noise redondant. Ca pue les - filles de l-Est -, la grande triple alliance de l-est, je précise, c-est la croix de lorraine au dos, à trois barres, et rien que le titre, on sent la chair à canon la dedans.

SIX FINGER SATELLITE s-est créé sur Providence en 1990. Avec un line up changeant à chaque disque, on a le droit depuis cette date mémorable où en France Citroën arrêtait la production de la 2CV, à des débuts rock & roll bien assoiffés. Les deux derniers disques du combo ici chroniqués n-ont comme par hasard rien à voir entre eux, L-un, du sacripant LOAD RECORDS (et datant de 2009) est merveilleux pour ceux qui aime le MEN-S RECOVERY PROJECT et ses balades mélodiques au son de cette machine électronique, toute tornicotée vers les sonorités new wave...

Et pendant tout ce temps, <a href=http://www.stnt.org/interviews/XMist.htm target=_blank>Armin</a> continue. Du X-Mist en grande pompe. Punk Noise dans ton nez. Comme sait le faire TEN VOLT SHOCK. Ex <a href=http://www.stnt.org/interviews/Kurt.htm target=_blank>KURT</a>, oui, ou actuel, oui. Tout çà c-est une histoire de lieu de vie. Un tel est trop loin, on recréé un nouveau groupe ici. C-est comme çà qu-est né TEN VOLT SHOCK.

Quartet non-conventionnel oscillant entre jazz…non-conventionnel, rock’n’roll, noise et musiques ethniques, les palois de Tapetto traci offrent sur cet album six titres assez longs, furieux comme peut l’être ce bien-nommé Déraison en ouverture, dopés au saxo ténor et à l’alto qui vienent se froter à une instrumentation classiquement rock ; guitare donc, basse et batterie. L’absence de chant ne se fait nullement sentir, même si cela n’aurait pas dépareillé, et Tapetto traci élabore des trames saisissantes et remuantes.

Retour sur les quatre vingt diz. De la noise old school. Guitares disto, Voix disto, criées, batterie qui saccade, énergie. C-est fun. Ah ah ! Ya de la vie dans le bois sacré. Dans le genre DAZZLING KILLMEN mixé à mes vieux quarante cinq tours de chez BOVINE. Ca bourrine et c-est superbement mis en oeuvre. Faut que je retrouve çà dans ma PORDcherie ! Les vieux comme moi adoreront. Prod superbe, des deux faces. Même la face en 33rpm, plus aventureuse du amienois XNOYBIS. C-est plus aventureux car ils sont plus fort. Je les ai vu. J-ai vu Basile (Ferriot) moulte fois jouer.

Beaucoup n-ont pas apprécié l-album précédent. Sans doute pas assez incisif et plus que trop dansant pour eux... No Se... Néanmoins, moi j-avais bien bougé mon gras en l-écoutant bien fort devant ma glace brisée. Ce coup ci ces Ex - ARAB ON RADAR ravivent la flamme dissonante, le côté suintant tout tendu du slip avec en point de mire le chant si caractéristique d-Eric. Par delà cette jolie pochette toute belle et joliment coloriée, le rock est de retour, cette nonchalance retrouvée et la recherche du décalage de nouveau comme axe principal de cette musique puissante et sacrément malsaine.

Originaire de Jarnac…l’info est déjà de très bon augure lorsqu’on découvre ce trio furieux qui pratique un rock-noise de folie, chanté dans trois langues : Allemand, Anglais et Français. La plupart du temps remonté et plutôt direct, imposant un tempo asséné et un chant braillé générateurs de superbes morceaux noise (le lancinant morceau d’ouverture Sloom, lourd et, lui, chanté de façon presque narrative, puis l’excellentissime Was kann ich tun ?

Dans les disques qui m-ont bien plus de 2009, et dans un certain écho à de bonnes vieilles frivolités de la fin des 90ies, les SHIELD YOUR EYES me rappellent les complications émo de SPY VERSUS SPY.