Leur premier album m’avait fait le même coup. Un premier morceau des plus interessants et puis la tension qui tombe. Ces japonais à la voix féminine portée de manière punk se dissout dans un clône de DEERHOOF assez rapidement. Après leur premier disque chez TZADIK, mi figue mi raisin, ces LIMITED EXPRESS crachent dans toutes les soupes, aussi bien MELT BANANAesque que popies, gros rock voire BOREDOMesque ou SHONEN KNIFEsque.. hum.... -fesque-... Un rajout de sax ici, un coup de « Plancoet » là, une guitare tacheron ici, un sax beuglard là, c’est pas franchement fin, c’est du rock, point.

Plus grand chose à se foutre sous les oreilles en ce moment, à part toutes ces merdes émo couille de types bon chic bon genre qui se la pètent à l’émotion pleine de maquillage… « oh my love, i love you so, oh my love, i suck you bien trop tôt…” (c’est vrai aussi pour le punk ou le hard core qui tache… tout le monde se copie et personne ne tente… ). Mais merde, j’aime pas le maquillage moi. Bordel. De la nature, du senti, du qui ne se cache pas. TIME TO BURN, ca m’a plus direct.

KOBB, c’est la rencontre de plusieurs musiciens, AKA_BONDAGE qu’on a déjà vu à l’œuvre derrière ses ambiances sombres et expérimentales (et derrière la cold wave de COLDER.. 30 ans plus tard… hihihi… ou plutôt olalala…), BLACK SIFICHI au chant et SOMEKILOS qui pesait lourdement dans MY OWN (post rock parigo) et 18 JARDINS.... Bref, qu’on se le dise, ce disque n’est pas si lourd qu’il l’est sur le papier. Ca me rappelle certaines ambiances développées par ANTON FIER, sur son excellent disque chez « AVANT » avec PHEW sorti dans les années 90, je n’ai plus la référence en tête...

Putain, en vla un vrai punk, du bluesy qui donne le frisson, du qui tape du pied. OK, c’est sans doute parce que j’ai jamais vraiment écouté de blues. Chui pas guitariste. Mais bordel, du blues en solo comme ca, ca me donne le frisson. Vache.

Voilà le projet de Schultz. Projet solo du bon Doktor….C’est sans douleur….sans souffrance….Marathon Man contre les vieux nazis finis en Argentine à crever sous la chaleur. De sortie pour aller choper ses vieux cailloux…son fond de pension dorée. Ah ce bon docteur dentiste qui fit tellement de bien autour lui y a très longtemps. Ach so ? Là le bon Doktor y vient du Grand Nord français. Faire du bien à tout le monde. Nous rafraîchir la mémoire.

Dans la famille dischord….je veux le plus vieux groupe existant du label. Gagné ! C’en est fatiguant de juste remarquer cela. Non ? Lungfish, c’est un drole de groupe qui était beaucoup plus fort que fugazi, beaucoup plus intrigant et surprenant, et surtout avec une poèsie très renfermée sur elle-même. Presqu’un prédicateur évangélique défroquée par les doors, the fall, toiling midgets, flipper, birthday party et johnny cash. Cela te cause?

Je sais : cela vous fait bien rire que je puisse chroniquer dans stnt.org un truc aussi nul –pour toi- que les Guerilla Poubelle. Ben justement, on est pas là pour bêler avec le troupeau à cornes. À vrai dire, vu de loin, je partageais votre point de vue. Mais, il suffit d’écouter le morceau trois pour comprendre que Guerilla Poubelle, c’est pas juste des djeuneus. Alors, je demande pas d’indulgence pour les GP.

La pochette est nulle ! N’en parlons pas !!!. Lourd, écorché, crissant, aux frontières du noise et du hardcore. La renaissance du phénix. De ses cendres. Mythe de Sisyphe interminable. Tendance très lourde et paroles en anglais. Un brin classique dans son style pour ce groupe de Montpellier (France) mais le son métalcore est bien là avec une voix qui ne porte pas assez et sûrement trop égosillée. Les paroles sont droles (pas en français ?) et des fois assez bizarres : I am proud to struggle for freedom entreprise (running) ?

Né sur les cendres encore chaudes des excellents Serene, Children Of Fall avait déçu avec un premier album bâclé (riding a broken vehicle, sorti en 2000 sur Genet Records) puis séduit avec « ignition for poor hearts » en 2002 (Scene Police Records). Sur ce second long forfait le post hardcore métallique des suédois avait su dénicher quelques mélodies à même de porter les morceaux vers autre chose qu’un amoncellement de plans criards et très prévisibles…avec toujours ce background « émocore mid 90’s» qui rajoutait une sensibilité particulière à cette formation depuis ses débuts.

Les Lyonnais de The Cold Within nous avaient convaincus avec son premier Ep de hardcore new school plutôt inspiré. Ils reviennent avec quatre nouvelle chansons qui confirment les bonnes sensations du précédent effort si ce n’est que les « pointes émo » entendues précédemment se font bien plus présentes ce coup ci. Alors attendez vous à du Shai Hulud, The Hope Conspiraçy mixé à du Grade… voir même du Daïtro, Gantz… et plus particulièrement sur le très réussi « forgiving end ». Si l’album à venir est dans ce ton là on risque d’en entendre parler.