Après un premier six titres sorti en l’an 2000 surprenant, Roméo nous revient par l’intermédiaire de trois nouveaux titres dans le prolongement de leur premier essai. La musique de Roméo est la rencontre du métal hardcore de Snapcase ou celui de Botch/Cave In des débuts pour les passages les plus inspirés et le dernier album de Faith no more. La voix de Mike Patton comprise. Le débat musical n’est pas toujours aisé. Le propos s’alourdit très fortement sur « machine suicide » où l’accumulation de clichés fait sombrer le morceau. Même pas mal.

Le rock noise core de Jr Ewing a fait des émules sur le vieux continent. En quelques mois on a vu naître des groupes se réclamant de Jr Ewing un peu partout en Europe. C’est un peu la rançon du succès. Car leur premier album était une réussite. Ces sept titres sont sur la même formule. Les morceaux sont cours. Bastos dans tous les coins. C’est heavy, hurlé, rock et noise à la fois. La section rythmique en rajoute cette fois ci dans le genre grosse charpente bien lourde, bien direct. Cela fait son effet. Mais sur la longueur on aurait tendance à s’en lasser.

youu, revoilà les provocateurs de arab on radar toujours chez skin graft et toujours fidèles à eux même... Encore un peu la même recette, noise no wave, chant haut perché et branlé rapid- et à fond les ballons... Car même si BIN LADEN vous fera peut être respirer le gaz de votre vie, ben les ARAB & RADAR eux, vont vous faire exploser vos jolis tympans, en moins de temps qu-il n-en a fallu aux terroristes pour faire exploser les twins towers... Armes aux poings, marche aux pas, lêche ta plaie et bourrine dans le tas... mais en finesse...

Sur ce cd on retrouve les morceaux du split avec les excellents Arab on Radar et le dernier 7’’ en date. Et comme on avait pu l’entendre sur le split 7’’, the Locust a alourdi ses compositions. Sans les ralentir ! ?. Ces six nouveaux morceaux sont un peu brouillons. Le son est sourd et ne rend pas bien compte de l’alchimie musicale très particulière des gars de San Diego. La furie est pourtant bien là. C’est frénétique à souhait. Mais on ne distingue pas trop les deux grattes. Elles semblent enveloppées dans la basse pour ne former plus qu’un. Sinon rien à dire.

Deuxième essai de ce combo de superstar Mike Patton (Mr Bungle, Faith no more) en chef d’orchestre, Dave Lombardo (Grip inc, Slayer) batterie, Buzz Osborne (Melvins) basse, Trevor Dunn (Mr Bungle) guitare pour un concept album. En effet l’idée est de composer des chansons à partir de films. De s’inspirer de leur atmosphère pour en ressortir sa propre interprétation. La liste des films choisis est très bien foutue et ne comporte pas trop de surprises : le Parrain, Rosemary’s Baby, Twin peaks…16 en tout ! ? Après l’idée, il y a la musique aussi diversifiée que les films choisis.

Pylon est plus influencé par la vague émo pop indie en direct des usa que par ces fameux aînés tels que Bob Tilton, Polaris, Spy versus Spy. Ce six titres plonge donc directement dans la marmite à tubes de Braid, the Get Up Kids, the Promise Ring ou Saves the Day. S’arrêter à ces quelques influences n’est pas suffisant pour décrire la musique de Pylon. Car au-delà des clichés du genre, le quatuor anglais laisse percer une personnalité. C’est ainsi que le chant est assez brit-pop. La voix traînante. Des chœurs plus retenus.

Depuis leur décevant -end hits- de 98 et son peu de caractère, FUGAZI n-avait rien produit hormis cette compilation video/cd -instrument- dédiée principalement aux fans du groupe de longue date. Le regain d-énergie qui émane de leur tout dernier maxi ne s-avère être en fait que la dernière pulsion avant l-évanouissement voir la mort clinique... Comme si le FUGAZI sombrait dans le coma ! Retour à ce peu d-enthousiasme, ce vide d-idées, ce peu d-imagination, et ce peu d-inspiration...

Tout fraîchement issu de l'écurie Deep Elm, ce nouveau groupe débarque au beau milieu de collègues prestigieux comme Planes Mistaken for Stars, Appleseed Cast, Starmarket. On pouvait donc déjà préjuger de la qualité du groupe avant écoute...mais laissez moi dire que ce premier album de Benton Falls est une merveille, un véritable petit bijou de sensibilité. On ne peut demeurer insensible face au magnifique canva de mélodies qui nous tissent les guitares. Porté par le chant de Michael Richardson, on est littéralement envoûté, hypnotisé, entre clarté et rage lointaine.

Cinquième album du duo Tatsuya Yoshida (Ruins) et Atsushi Tsuymama (Omoide Hatoba) dans un esprit pour le moins humoristique ! Rien qu-à siroter la pochette, on comprend de suite que l-on va subir l-embuscade des jours bénis ! Une bonne bourrée au pays du soleil bridé entre cours d-improvisation électronique, disco pailleté, rock démantibulé, et bruit de chasse d-eau pour tout évacuer !

Ce nouveau combo allemand joue un émocore dès plus classique. Il a pour lui une certaine fraîcheur qui peut faire penser au premier cd de Spy versus Spy. Les mélodies enjouées mènent la danse. Les voix chantées/criées (comme le veut le genre) soit en allemand, soit en anglais désert parfois les compositions. Cela tient au fait qu’elles sont un peu trop mises en avant à mon goût. Le mixage n’est pas une grande réussite. The Shampoo est influencé par toute cette vague indie émo pop punk nord américaine.