Deuxième album pour les gars de Montpellier. Dès les premières notes on retrouve toute la force musicale et l’écriture que j’avais apprécié sur « Mobilhome » (ainsi qu’en concert) à savoir un math rock progressif qui sait se poser au lieu d’enfiler les notes qui ne servent pas toujours les morceaux. Défaut plus que régulièrement entendu dans le même genre ces derniers temps ce qui provoque chez moi un profond ennui il faut bien le dire. Je ne citerai personne car je connais tout le monde !???

Des petits jeunes de Paris qui n’en reviennent pas d’avoir des passions communes pour les Stooges, Led Zep ou les Rolling Stones. Il y en a tant sur la planète qu’on peut s’en méfier comme la peste ou choléra. Mais une fois la galette posée sur la platine on ne peut qu’être enthousiasmé par le rock nerveux et énergique de ce quatuor qui fait ici ses premières armes discographiques.

Bonne nouvelle ! Avec ce split 7’’ je retrouve les excellents Kidsgofree avec leur indie punk rock tordu à la Faraquet qui sur ces deux nouveaux titres c’est largement Jawboxisé! « The mercy rule » est un pur tube d’une fraîcheur évidente et qui claque une mélodie comme il faut ! « Tutti » est posé, moins enlevé et carbure à Medication sans trop l’avouer. Vivement leur troisième album ! Je découvre Shake Before Use, encore des espagnols, tout aussi marqué par Jawbox, sinon plus que leur potes de Kidsgofree. Mais ici dans un registre pop (Foo Fighters ?) ça le fait bien aussi !

LONDRES, 23 juin 2008, 19H ; le grand soleil du soir vient border mon impatience, celle de rentrer enfin dans cette salle mythique qu’est le Roundhouse, Camden Town, London. Il n’est que 19H et déjà je suis là, sans trop savoir à quoi m’attendre. Alentour, une foule, dispersée, assise par endroit, bien plantée sur les marches de l’entrée de la salle ; comme moi, ils patientent, tranquillement pour certains, nerveusement pour d’autres. Il était temps qu’ils reviennent. Il était temps qu’on rentre enfin. 19H30, le coup de sifflet est donné.