Adepte de la joie de vivre (et des nouilles en salade), adepte des sonorités issues du fabuleux monde des jouets d-enfants, adepte du bricolage électronica où le rythme est frivole et l-humeur chaleureuse, ce SCAVENGER QUARTET est engoncé entre PASCAL COMELADE, PIERRE BASTIEN et TOYCHESTRA. Il revisite ici la musique avec son sens inné de la pop, son côté jazzy à la castor et pollux, son intérêt pour la boucle du rythme, son amour des mélodies guillerettes et dissonantes; il rêvasse à longueur de journée alongé sur l-herbe rosie par le soleil chantant.

Plus la peine de présenter le kid de Winnipeg, Canada. Ces multiples productions et collaborations lui ont permis de s’imposer comme l’un des musiciens électronique les plus en vu de la planète bleue !! Ce nouvel album varié, riche de multiples pistes de travail vient comme en contrepoint du précédent opus (Rossz Csillag Allat SzÜletett) qui tournait pas mal autour de « l’incorporation » de cordes et autres éléments de musique dite classique !? Il serait facile de s’en tenir qu’au titre de cet album pour évoquer le contenu de ces dix plages. En effet il en résume bien l’esprit débridé.

J’arrive un peu tard pour parler de ce disque. Plus très nouveau, mais toujours aussi… FORT. Des gamins m’avaient parlé d’un groupe qui répétait et enregistrait à la campagne, vers chez eux, dans le Gers. Ils m’avaient parlé de hip hop, mais un hip hop assez bizarre. Ca m’intriguait. Alors ils m’ont passé le disque. Je ne m’attendais pas à ça. La première écoute m’a tellement impressionné que j’ai longtemps hésité avant de remettre ce disque dans ma platine. J’avais peur de ne pas retrouver le malaise qu’il m’avait procuré… une sorte de douche froide.

Perfect Blue est un des nombreux projets auxquels participe le prolifique Scott Causer (touche-à-tout qui est aussi à la tête d’un label de psychédélique et qui écrit pour divers webzines)… J’avais déjà eu l’occasion de parler de lui pour sa participation à la compilation « Psychedelia Volume I » avec The Electric Mainline… Ici, point n’est question des Cure !

Genghis Tron. Un groupe qu’il va devenir difficile d’ignorer. Qui fréquente un tant soit peu Myspace (personne n’est obligé de se dénoncer) aura probablement déjà remarqué ce groupe qui a l’air d’avoir quelques fans… Et à mon avis de façon plus que justifiée. Le précédent EP avait marqué les esprits. La suite ne s’est pas fait attendre. Genghis Tron fait partie de ces groupes (encore assez peu nombreux) qui pratiquent un grindcore partiellement digital (et très personnel).

Malgré des problèmes récurrents de diffusion propres à l’histoire de la ville, Tours a toujours su proposer à intervalles réguliers des formations rock passionnantes (Forguette Mi Note, Portobello Bones…). Spam fait parti de ce wagon là ! Ce trio basse, batterie, guitare (et quelques discrets samples) surprend à l’aide de ce premier album qui est une réelle réussite. Leur musique (quasi) instrumentale est posée, pénétrante, tendue et climatique, tout ça à la fois. Les changements de tons, d’ambiances savent se multiplier et faire évoluer la musique du trio tout le long de ce premier album.

Sorti fin 2005, ce deuxième Ep tiré du très inégal album « they think they are the robocop kraus » vaut son pesant de cacahuètes…non pas pour la médiocre (je l’aime pas à vrai dire) chanson « you don’t have.. » mais plutôt pour les deux inédits, chutes de studios. « what’s the matter with that sound » est une bombe made in robocop kraus comme ils savaient si bien le écrire sur leurs trois premiers albums, à savoir cette excellente mixture de post punk, d’émo pop, de garage et d’une hargne rocking core bien balancée !

Depuis la sortie en 2000 de leur deuxième et fort appréciable album « watching neighbours », on était sans nouvelle des limougeauds. Avec le retour de la flamme rock and roll revoilà le quatuor pour un sept titres qui remet en selle une des formations power punk pop que j’appréciais le plus le siècle dernier !! Sur les pas de Samiam, Face To Face, Hüsker Dü, Texas Is A Reason, The Bushmen à toujours su écrire des jolies émo pop punk songs, avec des vrais morceaux de tubes dedans, tout en n’oubliant pas de poser des textes « conscients » !!

Trio au chant mixte de Minneapolis The Chambermaids a grandi dans un environnement musical indie rock fortement prononcé qui ne trompe pas sur le contenu de leur propre musique. The Chambermaids s’est goinfré durant sa jeunesse d’américain moyen de la noisy pop de Sonic Youth, de My Bloody Valentine, The Jesus and Mary Chain, du post punk dépressif de Joy Division, voir Wire. Mais dès les premières notes de ce premier album c’est à The Fall que The Chambermaids doit beaucoup, pour cette nonchalance teigneuse, pour cette rythmique sautillante, droite, quasi-minimaliste et efficace.

Auteurs d’un premier album qui déférailla sévère tout en marquant les esprits des amateurs d’un grind débarrassé d’une approche toujours trop old school (à mon goût), Gadget remet le couvert avec les dix sept titres de « the funeral march » qui est dans la continuité du précédent effort mais en « pire »…bien sûr !!?? Les blastes sont encore plus violents et rapides. Les guitares plus lourdes, brutales et incisives.