Définitivement sous estimé (comme tant d’autres, je sais !) Crowpath revient par l’intermédiaire de ce deuxième album et démontre une nouvelle fois à quel point les tourments humains nous amènent à la fin du monde (pour résumer) !! Sur le fond jusque là tout le monde est ok ! ? Mais avec Crowpath dès qu’on passe à la forme on comprend ce que veut dire apocalypse sonore. Le quatuor réussit ici à se renouveler ce qui après l’énorme « red on chrome » sorti il y à moins de deux ans, s’avère être un vrai tour de force. Leur « grind death math doom métal core » est d’une violence inouïe.

Effectivement la pochette est très belle. Carton glacé, 4 couleurs, elle a la gueule de la gueule. Le recto et le verso est tout dans un veau vert. De belles illustrations de Bouzard. Mais, hélas, l’intérieur de cette pochette est dépouillé, trop simple et en contradiction presque avec la couverture extérieure. Les couleurs manquent. Blanc et rouille, les textes en anglais et aux titres français. Hum, c’est léger quand on voit la beauté de cette pochette. Merde, ce côté recto super et ce verso minimaliste sont quand même irritant.

Le premier album sorti en 2004 sur At A Loss Recordings en avait mis plus d’un sur les genoux. La troupe de Baltimore, au line up instable, revient dans la foulée avec un second opus qui pousse le bouchon sacrément plus loin. En effet, être assimilé à un nouveau clone de Botch, Coalesce ou d’Isis à de quoi irriter…surtout quand on fait l’effort de transcender ses influences et cela depuis ses débuts discographiques. Sur « the sirens of silence » Swarm Of The Lotus va donc plus loin encore que l’essentiel -when white becomes black-.

Le quatuor new-yorkais avait splitté en 2002 juste après l’édition de son premier forfait « Invasive/Exotic », chroniqué dans ces même colonnes. Reformé en 2004, Hiretsukan remet le couvert pour dix titres enregistrés par le légendaire Don Fury (Agnostic Front, Quicksand, Born Against..). J’en avais presque oublié que c’était une chanteuse qui tenait le micro. Et si cela ne m’avait pas marqué plus que ça il y a trois ans c’est peut être que son chant très « screamo » n’avait rien de particulier.

Ex-Orchid blabla… trois 7’’ avant ce premier long jus blabla... J’avoue, je n’ai pas trop suivi l’affaire depuis le début mais je crois que je n’ai rien raté. Ce dernier effort de Bucket Full Of Teeth est une vrai auberge espagnole de genres ; un coup screamo hardcore, un coup grind, un coup post hardcore métal, hard rock etc... Le groupe s’amuse à faire télescoper les styles et dans la forme c’est efficace.

Ils ne sont pas si rares les groupes qui possèdent des membres en commun et qui finissent par partager un disque ensemble. C’est donc le cas aussi pour the Monorail et People Chasing People dont les groupes ne se différencient qu’à l’aide de leur chanteur guitariste respectif. Entre l’un et l’autre, musicalement on y retrouvera plus que des ressemblances et personne s’en étonnera car ces huit titres d’indie pop rock sont de la belle came à ne pas louper.

Avec sa nouvelle série de compilations, Deep Elm semble avoir retrouvé le sens des premiers Emo Diaries, découvrir et faire découvrir de nouvelles formations à même de renouveler des genres ; emo, indie, folk, pop rock…A défaut de proposer des « artistes » possédant des univers suffisamment personnels, on met la main sur des morceaux qui pourrait passer pour des tubes dans leur genre s’il n’y avait pas toujours un « truc » qui fait qu’on y adhère pas complètement.

Là je prends une grosse liberté avec la charte du stnt. Je chronique un album sans l-avoir matériellement. C-est Armel qui me l-a envoyé via un adium qui tchate plus vite que son ombre. Alors comme il est timide, ben faut que je m-y mette tant le monstre du Texas est ressorti. Les RUSTED SHUT existent depuis 1986, parait-il, et sont originaires d-Houston. Du sud. Du Sud. Du grand sud état unien coincé entre les derricks et les coyotes (voir Les Prairies de Lucky Luke). Ce nouvel album rehab croise eyehatedgod, nervous gender/chrome et flipper sous corona.

Projet solo guitare voix, il y en a de plus en plus des comme ca, l’un plus noisy, l’autre plus bancal ou tout simplement plus pop… Les temps sont à la solitude… Cet HEALTHY BOY est bluesy et folk. KYTHIBONG s’est mis en quatre après l’album de ROOM 204 et on les comprend. Anthony me disait bien, « on ne va pas l’envoyer à STNT car STNT est trop noise rock… ». Après quelques bières, le disque était dans ma poche...

L’Intro de cet album donne le ton : une boucle de batterie distordue, presque hardcore. Elle donne le ton, oui mais pas musical ; c’est un état d’esprit qu’elle affirme. Car si certains morceaux sont assez accessibles et par fois très accrocheurs (Difficile de pas écouter en boucle « Dilate in rythme » par exemple), cet album n’est jamais commercial.