Papier maché, ambiances musclées, amoncellement de sons triturés et d'espaces torturés... THE SYNCOPATED ELEVATOR LEGACY (belgique) s'accapare votre espace vital en agglutinant couches sonores sur couches sonores avec un véritable souci d'écriture musicale ! Raclements éparpillés, atmosphères synthétiques pour les nappes d'arrière plan, TSEL utilise volontiers la distorsion et le timbre trafiqué de divers instruments : on reconnaitra parfaitement le biniou (ou la cornemuse) bretonne en version personnifiée, dans cet enchevêtrement de sculptures sonores.

Après quelques apparitions remarquées sur des 7’’ et compilations, après un premier CD six titres que j’avais trouvé sans âme et un peu trop cliché pour ma poire, les suisses reviennent avec l’artillerie lourde. Cinq titres qui dégueulent sec un hardcore métal, très métal. C’est à dire avec plans death-grind, grosses mosh parts et autres tics du genre. Mais les copains de Ripley ont depuis l’épreuve précédente, digéré toute la lourdeur de ces tics pour se les récupérer à leur sauce et de la plus belle des manières. La musique est toujours aussi noire, désespérée.

Un nouveau 12' (album ?) pour ces américains de PROVIDENCE les plus débiles qui soient (non ok, je sais , j'en connais des débilus(i) maximus(i) encore plus !). On ne peut d'ailleurs pas s'étonner quant à leur profonde débilité quand on sait que l'ancien bassiste des MELVINS joue dans ce groupe ! (oui, oui, JOE PRESTON !). La des scription de leur musique, c'est une sorte d'alliage de boite à rythmes merdique, de voix toujours en distortion, de guitares 'crouick crouik' et de claviers dignes des meilleurs 'bon'tympan' délirant d'idiotie !

Particularité du groupe: duo claviers batterie. Autre particularité: ultra niais mais ultra frais et léger! Que dire sur ce groupe qui nous présente ici deux titres très pop sucrée. Ben pas grand chose. C'est rigolo et bien fait. Il y avait Stone et Charden, Sonny and Cher et puis maintenant Kori et Jason. Disque anecdotique. Très..

Les tchèques de Lumen ont réussi le mariage qui sur papier n’était pas gagné d’avance. Le mélange des musiques de Slint, June of 44, Rodan, à la puissance de feu et l’atmosphère pesante de Neurosis. Et ils y arrivent ! . Les deux morceaux présents sur ce maxi ont pour point de départs des accords aérés, des arpèges choisis. Puis petit à petit, l’atmosphère se fait lourde, plus dense jusqu’à l’arrivée de riffs assassins dans le pur style Neurosien.