L-oeil de NEUROSIS a tendance à vieillir. Ca se déforme la dedans, le liquide interne devient de plus en plus gras, il est de plus en plus difficile d-y voir clair. Ca devient de moins en moins net. Comme si VON TILL s-accaparait les compos du groupe. On pense souvent à ses albums solo, ou à AMBER ASYLUM, son autre projet (-shelter-, -bridges-), beaucoup plus calme que NEUROSIS.
Ah punaise ! Enfin ! Ouais, faut bien dire toute la difficulté de trouver du vinyl de LIMPWRIST (avec Martin ex hurleur de Los Crudos ) depuis au moins trois ans. Impossible de mettre la main dessus et encore moins les pieds. Mais, les fesses seraient-elles plus appropriées Voici la totale sur cd (37 morceaux pour environ 30 minutes de sons) avec quelques inédits. Tout y est dans la veine d’un new york hardcore tendance straight edge/guerrier urbain, avec de temps en temps des influences de Los crudos, citizen arrest, go!, et même pansy division en accélére.
sont donc trois et viennent de Santa Cruz / USA... vous savez quoi ? ils font une musique que j-écoute pratiquement jamais : une sorte de country des familles.. et hop, remballage de préjugés et d- idées toutes faites et je me plonge dans leur premier album après les avoir vu à Paris aux Dispensés (ils viennent de faire une quinzaine de dates en France). THE DM3 sont jeunes, portent le tatouage, fument la cigarette blonde et manient leur instruments avec une aisance naturelle qui ne peut que toucher son auditoire.
2 voix. J-ai bien dit 2. Pi l-énergie. Pi l-humour. Pi juste leurs cordes vocales à ces 2 là. Un hollandais, une norvégienne. Et rien d-autre, sauf un peu d-électronique en concert certaines fois. C-est franchement étrange et surprenant cette force dans la voix. Des bruitages à la PHil MINTON dans un jour bien décalqué, le premier morceau me fait penser à l-univers développé par le BOB OSTERTAG d-il y a 10 ans. On entend aussi les BOREDOMS lorsque YAMATSUKA EYE se la joue bien fou de la gorge.
Je ne connais rien de laghetto, groupe italien de Bologne formé en 1999. Pourtant du coté sonore, laghetto est vraiment un très bon groupe d’Italie…Italie? Laghetto rajoute justement une couche créative avec des influences très bien digérées, très bien recrachées sans copier-coller. AH! AH! Pas mal du tout en ces temps de recopiage stérile. Laghetto se permet de passer du Tutti Pazzi à little dreamer en rajoutant des strates à la rorschach, merel, iconoclast, contropotere, kina, citizen arrest, merel, neurosis et même refused, fugazi, tragedy, etc.
AINA est mort, vive AINA. Seul rescapé de l-aventure espagnole, le chanteur repart pour un tour de chant à l-aide d-un nouveau bassiste et d-un nouveau batteur. Et c-est un peu du pareil au même, peut être un peu moins rock punk, plus recherché rythmiquement. Mais ca reste du bon pop rock, mélodique à souhait, avec quelques tubes dans l-assiette -El dia de la luna-, -la venda negra- ou -el beneficio de la duda- (et yen a d-autres...). De jolies chansons d-obédience mélancolique qui n-ont aucun autre but que d-être des jolies chansons. Sincères et honnêtes ces barcelonais.
PERMANENT FATAL ERROR, c-est le sort de tout programme mal conçu. La division par zéro, PFE la connait bien. Projet initié par ce francais émigré en Italie, OLIVIER MANCHION, PFE est un quatuor lorgnant vers la pop/post rock dans le style LUMEN (l-américain pas le tchèque ..) avec une petite touche New Wave assez subtile et maîtrisée pour la laisser se développer tout au long du disque. Amalgame de SLINT à feu doux et du folk répétitif de JOHN FAHEY, c-est d-abord vers le rock que PFE lorgne. Point de fracas, juste du cachet et du calme.
Vite emballé. Une pochette en carton rouge pliée en deux avec un coup de sérigraphie en blanc et le noir. Et le tour est joué. Un enregistrement rapide, propre bien pressé en bleu et une photocopie pour remercier les potes et donner les paroles, un prix plus qu’abordable. Même efficacité musicale : du rapide, du fort, du violent qui ébouriffe. Aucune concession : du bon hardcore boston rapide avec une voix à la infest et la siege ou encore citizen arrest, abolition etc. Très bon.
Un premier album savoureux, des concerts d’une énergie débordante…les Bananas ont marqué l’esprit des curieux ces derniers mois. Ce second opus ne risque pas de les ralentir dans leur élan…bien au contraire. En effet « staring at the surface » s’inscrit dans la lignée du précédent album. Débarrassé des gesticulations buccales approximatives du chanteur, laissant place à l’émotion brute, les Bananas vont à l-essentiel et tapent juste.
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