CALVA IO MONADE STANCA split A tant rêver du roi / AfricanTape 2010
CALVA retient la nuit, il change son monde en 2 poings zero. C-est -Mélinda 2.0- qui ferme le bal de ce joli split vinyle vert, à l-inverse du premier cd où -Mélinda 1.0- ouvrait leur superbe -Cactus Costume- Tu ne comprends rien, c-est normal, car c-est dur les chiffres hein ! Blague à part, l-apparition du VOCODER m-a fait mal au nombril. Ca me donne des boutons le vocoder. A croire que c-est dans l-air du temps ! A croire qu-il faut un vocoder dans le calva pour qu-il nous pompe le jus ! Par exemple, je hais TRANS AM, mais ca me fait marrer en live, 5 minutes... Non, justement, ce n-est pas le vocoder qui me fait marrer, c-est le batteur, avec sa chaine autour du coup et son attitude de rockeur fou débile des années fric bobo à la Ardisson... Le vocoder, moi, ca me fout les flippes, j-ai l-impression de revenir aux 8 bits des années 80, aux compils débiles qui trainent à foison dans le milieu électronica (NANOLOOP d-il ya dix ans par exemple / musique sur le synthé de la gameboy...), Dis, c-est de la nostalgie ou bien ? C-est un peu comme pour le SEMI PLAYBACK, moi le 8 bits , les jeux vidéos, les « stages », les « insert coin » et les gros pixels sur les écrans, ca me rappelle le PMU place FOCH, ou le café des abeilles à Saint Gilles. Et je veux oublier çà. Oui. D-ailleurs, j-ai toujours préféré le flipper. Parcequ-au flipper, tu tiltes. Eeeetttt tiiiieeeeeennnnns merrrrrdeuuuu... Je m-égare. Sachez donc que CALVA évolue, dans le bon sens, c-est plus personnel, ca me parle autrement, le cépage devait avoir la feuille dur et le fruit sec. Hormis quand çà vocode trop, je trouve ca vraiment pas mal à l-instar du premier titre – central pub- qui me rappelle beaucoup les HEMS, première mouture. Le second – kato- il vocode, -nerves- tiennent bon la route, non je n-entends pas le synthé basse, on dira en progression, mais j-ai quand même cette impression que c-est un peu poussif. C-est plutôt étrange... je dirais personnellement que c-est un disque de transition, en tout cas, je l-espère sincèrement. Trop d-influences tue l-influence : ENABLERS (Urban cowboy), quelques clins d-oeil à TRANS AM ou MARVIN (-nerve- donc...), CALVA reste néanmoins l-un des plus beaux fleurons du label de PAU (dont Stéphane / batteur est aussi celui qui produit tous ces jolis disques...). IO MONADE STANCA lui est fidèle à ce qu-il a montré lors de sa dernière tournée. Un truc travaillé, propre mais manquant terriblement d-humanité et de folie. Du coup on a le droit à un unique morceau multi plan qui donnera à ronchonner à tous les amoureux du couplet refrain et qui crétinisera tous les punk rockeurs du coin qui rêvent de faire du free-jazz. C-est une chute de studio de l-enregistrement de l-album, préférez l-album donc. Certaines parties me touchent, d-autres, hummm... Bref, je suis sans doute un peu sévère mais j-aimerais m-appeler DOCTOR EPO et leur proposer une bonne dose de CALVA munie d-un bon coup d-EPO dans le derrière ! Un petit tour avec les frères Jourdain en camionnette, et hop, avec çà, ils devraient passer les Alpes sans broncher... http://africantape.com http://www.atrdr.net