(LYD)² est un trio norvégien issu du rock noisy qu-aurait mangé un TORTOISE tout en moog au sang expérimental jazzy décalé vers la neige... Dis moi pas qu-c-est pas vrai ! logiquement, il n-y aurait plus rien à dire mais ce joli vinyl rose ne fait rien d-autre que d-attirer l-attention à tout bout de champ...

Le pin, THE PINE, matériau noble mais cassable, un peu à l-image de ces américains dont le goût pour les nappes de guitares nous rapproche beaucoup de ce qui pouvait se faire à l-issue de l-explosion de MY BLOODY VALENTINE et de tous les groupes qu-ils ont engendrés au début des années 90... Je veux dire par là qu-ici on aime les ambiances Noisy à grande louchée de mélodies à mouiller l-oeil... la disto à fond les ballons, le chant, les rythmes en retrait dans un brouhaha artistique qu-on a beaucoup connus il y a 10-15 ans !

peine remis d’un album qui « a réinventé Axel Rose » sorti en 2002, Against Me remet le couvert pour trois titres dans la suite logique de leur premier long effort remarqué. Against Me joue un punk rock au feeling très folk, voir blues par moment. Sorte de the Clash débranché, super vénère. Ça transpire la sincérité et l’authenticité. Against Me possède une fraîcheur musicale assez étonnante dans le paysage toujours un peu trop convenu de la scène punk rock mondiale. Les textes sont particulièrement bien sentis…et ressentis. A découvrir absolument !

Ce Malacarne de MADRIGALI MAGRI est leur deuxième sortie chez WALLACE... on connaissait déjà la mixture précédente, lenteur et douceur des propos, fan d-un TOM WAITS qu-aurait privilégié le repli sur soi comme anesthésié, limite en âge, dans des ambiances lourdes facon chaleurs caniculaires d-un désert espagnole ! Lent, MADRIGALI MAGRI l-est toujours, un pou à 30, des guitares tendues, des doigts qui tapent les cordes, qui préfèrent la sueur et la chaleur épuisante que la rouille fraiche de l-humidité hivernale...

DILUTE, diluer... avec un nom pareil, une sensibilité pareille, un talent de cette envergure, on se demande encore ce qu'on peut écouter après un tel disque... N'empêche, ce quatuor, fait figure de proue pour tout ce qui touche aux excroissances du GASTR DEL SOL et des ambiances JIM O'ROURKienne dans le petit monde indé... un disque magistral, entre climat pop et délires plus bruitistes, visage à la fois détendu, joyeux et en même temps sale, bouffi et desossé, les yeux hagards, l'oeil triste et surtout un je ne sais quoi de gentillesse hyper précieuse...

TARPIGH c-est d-la balle... sur le label de CERBERUS SHOAL, ce TARPIGH est un projet solo du groupe américain précité à l-évidence... ce trio là joue dans la pop lofi déglinguée qu-aurait bouffé du PIERRE BASTIEN pendant toutes ses années de croissance... Faut dire que ces trois là ont déjà sorti 3 disques en 3/4 ans et autant dire de suite que l-autoproduction et tout ce qui en découle n-a plus de secret pour eux... l-accordéon, le bontympan, la guitare sèche, le tambourin, le côté déglingué, le folk bizarroïde, tout ca n-a rien de désuet...

Force de l-age... ce disque là est un split cd et un split concert en même temps... enregistré le 9 septembre 2000 au BOTTOM OF THE HILL de SAN FRANCISCO, on retrouve SWEEP (pour les intimes...) en pleine forme... un petit homme tout tatoué, une boule de muscle au chant et au sax, accompagné par sa troupe de délurés rock, tout en pêche et en puissance, en sueur et en ivresse pour ceux qui ont déjà eu le bonheur de les voir en concert !

Brooklyn, New York, en voilà un endroit qu-a pondu ses délurés musicaux... RED CARD ne sont pas américains, ce sont des gens qui ont migré de BOSNIE en 1999 pour former, dans la ville sans tour, un groupe de Noise rock mélodique énergique et frais ! Du rock costaud à l-infuence pop qu-aime amener sa part de distorsion dans son antre, on pense à RED SCARE quand ca s-énerve dur mais plus généralement à tout ce qui tourne autour d-un certain indie rock à base de rythmes binaires, voir -catchy-, de mélodies sympathiques, enjouées et efficaces...

TEN GRAND, ex VIDA BLUE... screamo aurait dit l-autre, oui bon, mais sans doute que ce côté crié est ici pour le moins super bien usité... Quand elle n-est pas forcée, la voix à ce côté particulier d-un GORDZ énervé, on sent cette influence crasseuse, cette lourdeur et cette puanteur du JESUS LIZARD et de toute la troupe NOISE induite par les crachats de David YOW... visqueux... leur deuxième album, guitares mélodiques oscillantes entre noise (donc...), mélodiques ensuite, et puis ce côté hard core bien foutu, en mid tempo, entre urgence et confort raffiné...

METALUX, bizarre ce bidule de chez HANSON... Faut dire que le label est spécialisé dans tout ce qui touche à la no wave et aux musiques déviantes... Ce coup ci METALUX joue dans la cour au dub froid mixé à une électronica débilement jouée... humm... ca me fait gravement pensé à toute la vague dub à la AFRICAN HEAD CHARGE des années -expérimentation- de ON U SOUNDS sur certains titres...