Nouveauté en package double cd ! Une réédition d-un double LP tiré à 500 exemplaires chez Version City Records ! ONEIDA ne sont pas des tous nouveaux faut dire... ils commencent juste à faire parler d-eux, surtout à l-issue de ce split avec les LIARS... Bref, cet ONEIDA là sort un disque à l-ambiance pour le moins psychédélique sur le fameux label JAGJAGUWAR (LOVE LIFE....) et les vieux démons de SYD BARRETT viennent hanter le disque du combo NOISE PSYCHE !

A l-heure où tout le monde prie par le bon vieux son post new wave, GANG OF FOUR et tartempions (ou EMO mes couilles...), voici enfin des retrouvailles musicales dignes d-intérêts dans le si minable paysage musicale de la fin de l-année 2002 ! VOODOO MUZAK, le groupe de stephan KRIEGER, big boss d-AMANITA, vice champion du monde des tribulations hétérogènes issues des contretemps de la musique de la fin des années 70, THIS HEAT, CAN, j-en passe... et j-en passe encore...

Nouveau groupe de Minneapolis, Signal to Trust risque de ne pas passer inaperçu dans le large éventail des groupes post punk du moment. Signal to Trust joue une musique nourrie d’influences diverses à même de créer des compositions suffisamment personnelles pour ne pas être confondu avec une énième copie d’un sous genre à la mode. Signal To Trust maîtrise des guitares qui renvoient aux jeux assez particuliers, un poil dissonant, de Blonde Red Head ou de Q and not U. L’ambiance générale peut aussi faire penser à ces deux derniers groupes.

Dès les premières notes une seule réflexion me vient à l’esprit. Il y a un membre de Spitboy dans Bitchin’ ? ? Vérification faite. Pas du tout. Tant pis. Cela n’enlève rien au punk rock émotionnel mi-tempo de ce trio en provenance de Gainesville. On est chez No Idea. N’oubliez pas ! Sur la longueur de ces douze titres, Bitchin’ s’essouffle parfois lorsque la mélodie sonne le réchauffé. Les paroles sont du domaine de la revendication. Punk tout simplement. Les deux voies féminines me font toujours penser à celles de feu SpitBoy, versions édulcorées.

ah là, ca ne rigole plus.... ces 3 américains ont décidé de lancer leur fatwah d-une facon des plus intransigeantes qui soit ! Sorte de mélange de BLACK METAL / NOISE ROCK avec un côté expérimental bruitiste qu-aurait bouffé une bonne dose de free jazz avec un gros son bien lourd (et le mot n-est que trop faible !)... 2 basses, une batterie, des voix oscillant entre rauque bien Metal et Cris bien hard core, vlà en quelque sorte l-ouverture musicale qu-ont choisi de prendre ces gens de OAKLAND... le batteur du groupe n-est autre que John Dwyer, celui là même qui joue dans PINK AND BROWN...

Avec This Machine Kills, The Fire Next Time est l-autre groupe de Steve Aoki,, boss de Dim Mak. Les premiers accords ne trompent pas. On nage en plein émo hardcore lignée Four Hundred Years, Shotmaker ou Yage pour faire contemporain ( ? !). Pas une once de pop ici. Cela enclenche sévère. C-est colérique à souhait. Un poil sans surprise. Mais c-est un premier essai. On ne va pas trop faire la fine bouche du coup.

C-est clair qu-en voyant la chose de la sorte, il n-y a plus besoin de docteurs pour eux... Mieux vaut les laisser crever en paix... Ces délurés d-américains ne frappent qu-un coup... mais un coup bien profond... un LP de chez FREEDOM FROM (LIGHTNING BOLT, HAIR POLICE...) en forme de prière bluesy déglinguée, un monde issu du rock du fin fond de la noirceur de l-esclave américain... je veux dire que ce disque est totalement engoncé dans le blues, un blues trop étroit pour eux...

On aurait pu croire à de la musique géométrique... une machine réglée pour ne marcher que dans un certain état de stabilité, et bien, ca serait complètement se tromper sur ces américains là... Chicago est ce qu-elle est et cette musique ci est fière d-évoluer en dehors des mécaniques bien réglées... on préfère d-ailleurs ici lorsqu-un boulon casse que de se galvauder toujours et sans cesse dans des tournicoti - tournicoton à base de routine musicale ! ce combo là a plutôt l-envergure décadente... Ce troisième album est un live où l-on retrouve ces musiciens au meilleur de leur forme....

Après un Ep sorti en 2001 qui sonnait la charge. 2002 la voit venir. Mastodon livre un disque monstre. Faire l’impasse sur cet album de « métal noise hardcore ». Surtout de métal. Est un oubli plutôt ennuyeux pour la suite des évènements. Mastodon pose en l’espace de onze compostions, une emprunte très personnelle et assez significative dans le style. Style qui a pourtant ces dernières années muté de la plus belle des façons. Mastodon joue une musique très dure. Parfois rageuse. Parfois malsaine et glauque, à travers des ambiances plus apaisées.

Les premiers essais « démographiques » du quatuor (deux guitares, une batterie, un chanteur) furent peu distribués. Pourtant un fort caractère musical transparaissait dans ces titres. Une utilisation assez personnelle de la guitare sèche avait tendance à retenir toute notre attention. Sur ce premier album, exit la guitare toute sec ! Et la surprise est d’autant plus renversante que la musique de Moller (pour les intimes) y gagne en émotion et en densité. Les guitares ne cessent de se croiser. Se décroiser. Pour mieux s’enlacer de nouveau. Les mélodies arrivent toujours à point nommé.