BLACK COBRA bestial cd Delboy Records 2006

BLACK COBRA bestial

Formé autour d’ex Cavity, 16 et actuel Acid King, Black Cobra ne risquait donc pas de faire dans la légèreté. C’est le cas avec ce premier opus, « bestial ». Difficile de trouver meilleur titre d’album pour ces onze titres qui plombent sévères entre doom, sludge et post hardcore corrompu jusqu’au plus profond des entrailles de l’âme humaine! Accordé très, très bas, si bas que les instruments à cordes électriques ne font plus qu’un pour allumer le bulldozer qui te ratatine le crâne à grands coups de riffs pachydermiques.

MONARCH Speak of the sea, speak of the devil Throne Records 2006

MONARCH Speak of the sea, speak of the devil

Eh oui… nos rock stars sont déjà de retour ! Le moins qu’on puissent dire, c’est que les Monarch n’ont jamais été plus actifs que depuis le jour où ils ont annoncé leur split. Alors ça rend les chroniques difficiles… qu’est-ce qu’on va bien pouvoir raconter sur cette nouvelle sortie des bayonnais ? A quelles nouvelles blagues recourir pour meubler un peu une énième chronique de Monarch ? Parce qu’une fois qu’on a dit que Monarch, c’est toujours du très lourd et que dans le style, c’est à-peu-près ce qui ce fait de mieux, on a tout dit.

JESU Jesu Hydrahead 2005

JESU Jesu

Voilà un album qui m’aura donné du fil à retordre… à la limite du cas de conscience… On ne présente plus Jesu : tout le monde sait qui c’est. Si vous cherchez des chroniques de cet album (peut-être que c’est ce que vous aurez fait si vous lisez cette chronique…), vous trouverez des trucs du style : « Godflesh est mort, vive Jesu », « Jesu va encore plus loin que Godflesh », « un disque avant-gardiste », « attention, chef-d’œuvre », « Terrassant », etc. Une quasi unanimité effrayante.

GENGHIS TRON Cloak of love Crucial Blast 2005

GENGHIS TRON Cloak of love

Pourquoi faire les choses dans l’ordre ? J’ai découvert Genghis Tron avec leur tout récent album, et maintenant je passe au reste. Donc à « Cloak of love ». Bon, pas de doute, c’est bien au même groupe auquel on a affaire… Passages electros entrecoupés de breaks grind, passages grind entrecoupés de breaks electros, voix criée à la Converge, boite à rythme survoltée (un peu à la Agoraphobic Nosebleed sans le côté « c’est moi le plus viril »), voilà en gros le joyeux bordel que nous proposait Genghis Tron avec ce premier EP sur Crucial Blast. Les différences avec l’album ?