L-OBSERVANCE est de BORDEAUX et L-OBSERVANCE fume de la droc-, ça s-entend... non pas qu-il se la joue reggae ébahi ni hard core musclé, mais bien parcequ-ils aiment les longs morceaux tout en boucle : facile à dire hein ! ben oui mais c-est comme çà ! Les morceaux ou plutôt le thème répétitif du disque évolue comme tout morceau long peut évoluer... en une juxtaposition de crescendo - decrescendo le tout emballer dans une atmosphère entre jazz, folk, pop et improvisation ! Les 2 morceaux qui constituent ce disque sont par contre différents dans l-approche...

The Cherryville est un trio allemand qui joue un émo pop plein de mélancolie. La voix traîne. Elle semble transporter tant de déceptions et d’amertume qu’on n-a pas trop envie de la contrarier. Laisser ces états d’âmes grandir pour qu’ils se transforment en d’autres émotions. Le temps viendra. Car pour l’heure place à un rock qui tient autant de l’émo pop de Jimmy Eat World, d’un Karaté perfusé à de la pop lo-fi ou de Minéral sous calment. Les fans d’un label comme Deep Elm devrait trouver leur compte. En même temps il y a quelque chose de personnel et d’indécis dans la musique.

Ce groupe en provenance de suisse ne va pas laisser les fans de Hot Water Music de marbre. En effet Blue Water Boy joue un émo punk rock ( ? !) dans la lignée des morceaux les plus lents et posés du groupe de Gainsville. On ressent la même sincérité dans le propos et la même influence de Fugazi pour la démarche et l’apport musical début 1990. Par contre les morceaux de Blue Water Boy sont de longue montée d’émotion et d’énergie qui débouche sur des finals explosifs alors que Hot Water Music sont spécialiste des 2 minutes 30 réglementaires format punk rock.

3D House of beef joue un métal très lourd avec une voix forcée faisant penser à du mauvais hard rock indus fm (Ramstein quoi !). Onze titres tout pareil, c’est chiant. Même les kids fan de néo-métal doivent trouver ça pénible. On peut noter l’enregistrement sans faille de Alex Newport (Fudge Tunnel, Nailbomb…) mais il n’est pas à la composition. Dommage.

Les premières écoutes de cet enregistrement des gars de la ville du label d’Amphétamine Reptile (RIP ?) m’ont laissé un arrière goût de déjà entendu. En effet leur émo rock core, lignée Dischord saucé à la noise Touch and Go, sentait un peu le réchauffé. J’ai laissé le plat reposer et quelques semaines après il était encore un peu tiède. J’en ai repris une petite louche. Un peu au hasard. Et là, à mon plus grand étonnement, je me trouve avec une musique dense, contenue certes, mais libérée de ses filiations un peu simples.

Retour de l-excellent duo britannique avec ce 4ième album après une courte escapade dans l-antre des musiques improvisées et leur collaboration avec les RUINS plus des membres de SHOCK EXCHANGE l-année dernière chez l-italien FREELAND... Un disque moyen d-ailleurs, rien à voir avec celui ci qui symbolise le grand retour aux premières amours du groupe : come back chez le marseillais PANDEMONIUM avec toujours ce souci de rock emmêlé de -Noise-, caractéristique siné qua non pour bien mettre en place cette tension lancinante développée par le duo basse batterie !

Impure vient de Genève. La ville de Brazen, Knut ou Shora pour nommer qu’eux, avec lesquels ils sont bien potes. Impure plonge son inspiration dans la musique de Eye Hate God ou Neurosis. C’est donc du gros métal hard core super plombé avec un chouia de noise. Enfin un chouia. Ces neuf titres jouent sur le désespoir, la peur, la folie de notre société…Ce n’est pas très gai. Pas très inspiré non plus. On a plus à faire à une énième copie des gars de San Francisco. L’ennui pointe son nez assez rapidement. Les riffs en mode répétition ne donnent pas particulièrement l’effet bœuf habituel.

J’ai suivi que d’une oreille discrète leurs premières productions. Tout simplement parce que je ne trouvais pas leur musique très inspirée. Habité, elle l’était mais il manquait encore beaucoup d’ingrédients qui m’aurait permis de rejoindre la masse de chroniques et d’articles élogieux qu’on pouvait lire sur eux dans la presse punk rock Nord américaine. Leur précédent album «no division » et leur split avec les maîtres du genre Leatherface m’ont fait changer d’avis et j’attendais avec une petite impatience toute relative leur arrivé dans le giron d’Epitaph. Et je ne suis pas déçu.

Et Orkhêstra se mis à la production de disques... et quel disque ! En fait cet album est sous licence du label hollandais RED NOTE (dont le propriétaire n-est autre que le bassiste du groupe : luc Ex...). ça débute pop crooner, phil Minton retrouvant son chant génial de -casanova- (!) britannique, puis d-un coup le piano craque, tangue, vascille, la voix s-égosille, la basse se fracasse à terre, dévoilant un paysage mystérieux entre fracas et fureur...

JULLANDER est la nouvelle signature des croates Earwing Records ! L-ambiance de leur musique est à rapprocher de groupes comme HIM première mouture...les caractéristiques du groupe sont ainsi très proches de celles du groupe de Doug SHARIN : rythmes -downtempo-, guitare claire, basse sirupeuse, une musique généralement instrumentale et quelques rajouts de saxophone laissent apparaitre ici ou là quelques références jazzy... Le chant parlé en allemand sur certains titres reste dans le -vrai- créneau des musiques -post rock- des années 90 !