J-ai découvert cet excellent groupe de scène lors d-un mémorable house show - fuck Total tour!? made in Yann / ARABESQUE, merci à lui. ROBOCOP KRAUS vient d-Allemagne.C-est un quintette basse-batterie-guitare-clavier-chant dont la musique fait penser à un étrange mélange des Make Up ultra énervés, des Get Ups Kids premier album version new wave et à une très légère pincée de Swing Kids pour relever la sauce. Incroyable...mais vrai! Mais au delà de ces comparaisons il faut bien l-avouer, ROBOCOP joue une musique unique d-un fun incroyable avec une énergie débordante de sincérité.

RICHARD DEVINE aime le rythme, et tous les rythmes, de la syncope frénétique jusqu'à ceux de l'industriel dépucelé ! DEVINE est issu du milieu 'hard tech house' où on l'a déjà surpris à avoir un univers déjà personnel basé plus particulièrement sur ces surcouches façon cliquetis robotiques d'arrière plan ! Non, la plus grande évolution du monsieur, c'est sans aucun doute cette manière qu'il a eu de s'accaparer la rythmique par aggrégat de couches et surcouches de sons cliquetiquants, voir grillonnants, si les grillons ont quelquechose à voir avec sa musique !

La musique de Reiziger ne s’impose jamais. Elle se laisse mûrir au fond de votre oreille aux fils des écoutes. Elle laisse entrevoir ses richesses par instants. Juste de quoi donner l’envie d’y revenir pour mieux la déguster. Et cet album est exactement à l’image de la musique que Reiziger a distillé sur ses deux précédents maxis et albums. Ces neuf titres déroutent par l’aspect un peu «best of ». En effet les morceaux ne forment pas un bloc en que tel comme sur leur précédent album. Ici Reiziger a privilégié la variété.

A l'instar du Liberation Music Orchestra fameux combo des années 60 crée par charlie Haden (ex contrebassiste de Ornette Coleman)... le deuxième album du batteur Ramon Lopez sur Leo Records rend hommage aux chants révolutionnaires qui ont bercés son enfance (?). Le voici donc poussé de tout son être à rechercher de nouveaux espaces de liberté dans ces musiques populaires de l'époque des années 36-39... celle des années tristement fascizzzantes de ce siècle.

Il y avait un petit moment que je n'avais pas écouté un disque en provenance de Dischord et je ne suis pas déçu. Oubliez Blue Tip et leur son/compositions d'émo rock FM peu inspirés dernièrement. Jetez'vous plutôt sur ce premier album d'une indiscutable fraîcheur. Pour vous faire une idée pensez bien fort au Fugazi du début. Rajoutez'y les dissonances électriques mais mélodiques du In Casino Out d'At The Drive In (RIP ? ? ?). Une louche du meilleur de Braid et Christie Von Drive. Un son bien marqué par le début des années 90 à Washington DC, visuel compris ! Emballé, c'est pesé.