MECCA NORMAL the observer cd kill rock stars 2006

MECCA NORMAL the observer

Ma douce JEAN SMITH n-a jamais été si douce, tout comme son guitariste de DAVID LESTER dont on reconnaît les mélodies entre mille, fin c-est surtout la voix très nazillarde de SMITH que l-on reconnaît et qui attire. Le duo très connu depuis le début des années 90 sort année après année ses disques tous plus ou moins similaires comme tout bon SMITH qui se respecte... Ok, là je pense à MARK E... Ce disque est beaucoup plus long que les autres par contre... 1 heure et 12 morceaux !!! c-est ce qui m-a fait le plus peur au départ (tout comme le décolleté de JEAN en pochette...).

FRED VAN HOVE flux 2xcds potlatch records 1998

FRED VAN HOVE flux

Ce n-est pas CECYL TAYLOR mais ca pourrait bien l-être. Ce FRED VAN HOVE est pianiste de naissance, il est capable de jouer du coude et de tous les doigts sur son imposant instrument. Ce n-est donc pas de la pop. C-est du free, et ce disque est un disque solo sorti en 1998 sur le fameux POTLATCH (habitué à des pochettes de très mauvais goût à l-époque...). Bref, c-est pas la coupe du monde de vitesse, ni la finale de l-école de musique de « Rouar les taluts » mais ca aurait bien pu l-être. Ca pulse comme le punk, ce VAN HOVE joue du piano comme HAN BENNINK tape du rythme.

GATECHIEN trois CD Keben Records/ Milpack 2006

GATECHIEN trois

Après avoir sillonné une bonne partie de l’Europe avec deux maxis remarqués, le duo basse batterie du Poitou-Charentes revient avec son premier album. Avec ces huit (neuf avec le ghost track) nouveaux titres les gaziers poursuivent dans la veine lancée sur « deux » à savoir un très joli mélange de post punk dévergondé alliant ronflante noisy et mélodies indie rock décalée. Les influences (Belly Button, Jesus Lizard, Shellac…) sont aujourd’hui complètement digérées et laissent place un véritable songwritting qui me bluffe sur toute la longueur.

OREN AMBARCHI Triste Southern Lord records 2005

OREN  AMBARCHI Triste

« Triste ». Un nom d’album assez kitsch (au moins pour les francophone non goths) qui ne laisse pas forcément présager le meilleur… Et puis lorsqu’on ouvre le superbe digipack (fac similé de l’édition vinyle antérieure) et qu’on voit la photo de la gratte d’Ambarchi, on frémit un peu plus : une affreuse guitare électrique digne de groupes de heavy metal des années 80… Laide… pff… et rouge vif en plus… Du kitsch façon Jean-Michel Jarre, quoi.

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MERZBOW Rattus rattus suite Scarcelight Recordings 2005

MERZBOW Rattus rattus suite

Merzbow… Ah !… Merzbow peut paraître pour certains – et pas les moins fermés – comme assez inégal (ses productions ne ressemblent parfois qu’à du bruit, oui, à du bruit blanc enregistré en quarante cinq minutes, un soir, devant la télé). Je ne suis pas un spécialiste de Merzbow. Donc ce que je peux en dire… C’est d’ailleurs pour ça que j’ai jeté un œil sur une de ces nombreuses pages que lui consacrent ses fans. Discographie hallucinante. Hallucinante par la quantité (mais ça, tout le monde le sait).

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THRONES Day late, Dollar short Southern Lord records 2005

THRONES Day late, Dollar short

Joe Preston. Quelqu’un qu’on ne présente plus. On connaît le pedigree de Thrones. Les Melvins, Earth, Sunno))), Hight on fire, blah, blah, blah… Compilation ou album ? La réalité impose ce disque comme une compilation (les morceaux regroupés ici datent d’entre 1994 et 2001 ; et puis il y a pas mal de reprises). Mais je me sens libre d’en parler comme d’un album. D’en parler comme je l’écoute.Les deux premiers titres donnent le ton : ça commence sur la rencontre entre Godflesh et Today is the day. Ca embraye sur un riff à la Iron Maiden (au secours !) et… non ! Il a osé !

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BORIS Boris at least – Feedbacker Conspiracy recordings 2005

BORIS Boris at least – Feedbacker

Si j’avais chroniqué Feedbacker après la première écoute… et même après la quatrième… j’aurais insisté sur ma déception… après un album comme Akuma no Uta, aurais-je écris, Boris se livre à une réelle contre-performance… Boris nous livre là un album en demi-teintes, sans hit. Parce qu’Akuma no Uta était un album de hits. Et j’aurais fait une belle connerie. Car dès la cinquième écoute aurait point un repentir ; il aurait été trop tard pour le mea culpa. A la sixième écoute, je savais que j’écouterais encore souvent Feedbacker.

UNEARTHLY TRANCE In The Red Rise above records 2004

UNEARTHLY TRANCE In The Red

C’est une interview dans Burn Out qui m’a donné envie de découvrir Unearthly Trance. On y parlait de Doom, de Hardcore, de Southern Lord, de gros sons, des baffles Marshall qui vieillissent mal… Je me suis donc jeté sur le premier disque que j’ai trouvé, In The Red (leur deuxième album). Bon, je ne sais pas si c’est le meilleur album pour juger ce groupe… C’est en tous cas un album qui m’a déçu. Sans doute n’a-t-il pas déçu tous les vrais amateurs de lourd, heureusement ! Voyons, comment le décrire, passé le fait que la production est bonne, que les musiciens jouent bien, etc. ?

GHOSTDIGITAL In code we trust cd Ipecac / southern 2006

GHOSTDIGITAL In code we trust

EINAR ORN, ca ne te dit rien ? Les SUGARCUBES et BJORK non plus ? Bon ben tant pis pour toi. EINAR jouait dans les SUGARCUBES et a depuis la fin des années 80 erré dans moult groupes tous plus locaux/régionaux les uns que les autres et dont je n-ai pas entendu parlés... Ce coup ci, il s-est fait des amis, matez donc, SENTATIONAL, MARK E SMITH, DALEK, STEVE BERESFORD... j-en passe et pas des meilleurs... Bref, le disque fait un peu vieux machin sorti tout droit des années 80. New wave New wave...