Un peu trop vite comparé à the Locust, The love song compagny est à la croisé de plusieurs chemins. Il y a l-utilisation du synthé certes mais il est loin d-être aussi fou que chez les gars de San Diego. L-ensemble fait pensé au Orchid des débuts accompagné d-un orgue. C-est donc particulièrement criard, violent, intense et court. Bref c-est du hardcore entre screamo power violence et les déjections de votre animal de compagnie…. Index for a potential suicide n-est pas loin par moment mais on pense trop à l-original.

The (jukebox) scenario nous revient après un premier 7 sympathique mais un peu quelconque aussi. Les deux titres ici présents sont toujours dans les traces tenaces de 400 years ou 12 hour turn. Leur émo hardcore déchirée et mélancolique est donc plutôt bien fait un peu impersonnel encore mais on voit le truc venir. A suivre. Winston est toujours enragé et nique ta face avec trois morceaux aux temps morts rares. Leur hardcore rapide intense et épileptique me fait un peu plus pensé à JR Ewing qu-auparavant. Le côté rock and roll en moins prononcé. Bref ça arrache sa mère et c-est bon.

Difficile d’être objectif vis à vis d’un groupe pour lequel vous avez participé à la production de leurs précédents efforts vinyliques. Difficile surtout d’être objectif face à une telle personnalité musicale. Un tel talent tout simplement. Ce trio basse-batterie-chant joue des notes plombées d’amertume, de bile rentrée. Une sorte de colère contenue au plus profond de l’âme. Mais pas seulement…Les mélodies se font de plus en plus nettes dans ces quatre nouvelles compositions. En même temps c’est le déluge de sons, de rythmes qui tient l’auditeur en haleine.

Pas moins de quatre labels pour sortir ce 7'' regroupant deux des groupes les plus excitants d'outre Rhin. Je parle bien sûr de l'émo punk pop 60's garage new wave de Robocop Kraus et l'émo hardcore déchirée de Yage. Chacun nous livre un inédit de haute volée. Yage poursuit dans la lignée de son remarquable 6 titres qui vient juste de sortir. Robocop offre de nouveau un tube qu'on peut facilement placer entre leurs deux albums pour la forme. La pochette est terrible. Un disque attendu et qui ne déçoit pas ! ! !

10 n-en est pas un du tout ! C-est simplement OXES qui imite, de fort belle façon d-ailleurs, nos arabes américains adorés : La voix haut perchée, les sons de guitares et de basses estampillés volontiers -Arab - esques-, les rythmes syncopés, oui, tout y passe et le résultat final est, les yeux fermés, digne d-ARAB ON RADAR en personne ! A savoir maintenant, si c-est vraiment une tribute à AOR, ou une parodie, on s-en fout, mais c-est plutôt bien fait comme imitation !

Voici un quatre titres qui ne paye pas de mine et pourtant… Oswego regroupe des ex Kérosène 454 et des ex the Most Secret Method entre autres. Donc c’est du washington dc/ Dischord sound pur jus me direz vous ? ben oui ben non. La recette paraît assez simple au premier abord et déçoit. Et pourtant…. prenez les morceaux les plus émo pop jazzy de Kérosène 454, rajoutez y une petite dose de the Cure et du U2 des grandes heures, un chouia de pop folk anglaise fin heighties …et vous obtenez de jolies chansons d’une rare classe. Le spleen et la mélancolie sont les maîtres mots de ce disque.

Ce groupe est une légende du punk rock. Un punk rock plombé de jazz frénétique, de noise tourmentée, de hard rock, de psyché, de pop bumble gum mais du punk rock tout de même. Je viens de juste de les voir en concert sur leur dernière tournée européenne, devant pas loin de dix milles personnes en plein air, ça tuait. Un peu comme pour «ma » première fois c’était…. il y a maintenant…10 ans. Leur son, leur sens de la mélodie, la construction des morceaux tout est si personnel et reconnaissable dès le premier accord. Avec ces trois titres on reste dans la lignée des derniers albums.

Découvert sur un split 5-- avec the Locust, un album plus tard, Jenny Picolo nous revient avec toujours la même formule. Un hardcore violent, ultra court, deux trois accords et c-est emballé. Tout va à l-essentiel, les paroles, les riffs de guitares et les quelques mélodies. Pas la peine d-aller plus loin pour dire que dans le genre il y a beaucoup mieux comme leurs copains de chez Locust. Les Picolos jouent une musique pas très varié et il manque quelque chose que certains groupes comme Orchid ou Reversal of Man ont réussi à récupérer.

Voici donc la suite de l-album -celestial- sorti il y a quelques temps sur le propre label du chanteur du groupe, aaron TURNER (HYDRAHEAD RECORDS...). Quand je dis la suite, c-est simplement du à l-indexation des titres : le disque commence par le titre No12 et en sachant que -celestial- finissait par le No11 vous aurez tout compris... Bon, la musique est toujours aussi sombre et torturée, la tension toujours aussi froide et pesante mais l-électronique est ici bien plus présente que sur -celestial-...