FUCK THE FACTS SERGENT SLAUGHTER Overseas Connection CD Meat 5000 2005

Ce n’est certainement pas pour Sergent Slaughter et leur trip puéril, vindicatif (« The others 3-ex members of the band suck, fuck them… », voilà ce qu’ils trouvent le moyen d’écrire sur la page qui leur est réservée…), et leur musique cliché que ce split vaut la peine d’être écouté (acheté). Par contre Fuck the Facts… Dès les premières mesures : c’est la claque. Un tas de notes qui tombe sur la tronche sans qu’on n’ai le temps rien comprendre. Un de ces trucs de furieux à la Locust, avec des notes plein les doigts (comment font-ils pour ne pas se les emmêler ?).

ORTHODOX Gran Poder cd Alone Records / The Stone Circle 2005

L’Espagne est connue pour le flamenco ;moins pour ses groupes de doom… c’est l’intro la plus cliché qu’on peut pondre pour introduire Orthodox – et n’importe quel groupe espagnol. Désolé En fait, j’ai préféré lire quelques interviews avant de m’essayer à une chronique d’Orthodox… Parce que leur bio met plutôt l’accent sur l’influence de Earth et SunnO))), et parce que le fait qu’ils portent des toges (comme SunnO))) ) aurait pu jouer en leur défaveur… Proximité à double tranchant, puisque Julian Cope en a fait son album du mois (et une chronique !… de quoi en rendre jaloux plus d’un…).

MILGRAM Another one buys the dust cd Golden delicious records 2006

Forts d-un bon passé dans les soubresaults de la noise, les nordistes reviennent poser sur ce nouvel album les bases d-une musique empreinte de math-rock et de sphères alambiquées. Tout en respectant son propre héritage MILGRAM sait se régénérer et évoque tout le bien qu-on pense des avancées certaines qu-ont apporté Don Caballero et consorts. Un esprit tortueux pour une trace de bonheur instrumental qui n-est pas sans rappeler les très grands Redneck Manifesto.

MONITORS Buller Lona Records 2006

Les Monitors… je n’ai pas trouvé de jeu de mots intelligent pour introduire ces américains. Du coup, comment m’y prendre ? Sans doute ferais-je mieux de parler directement de Buller, quatre titres sorti sur un petit label de Hong Kong – in media res ! Sauf que ce détour géographique symbolise assez bien la démarche de ce mini – il réussit le tour de force (en quatre titres, je l’ai déjà dit, non ?) de faire voyager l’auditeur, de le mener de surprise en surpris.