En attendant la réédition de la totale To this bearer of truth d-UNION OF URANUS, j-espère que la démo de 1994 d-Uranus y sera avec ces 5 titres. C-est une cassette qui me suit précieusement depuis 1996; k7 assez sauvage où Union of Uranus sont violents et brutaux, sans effets propresS K7 dont certains titres ont été utilisés pour des compilations dont Pressure sur Reproach (compil ep en hommage au Negative Approach). C-est aussi la face d-Uranus sur le split lp depuis longtemps épuisé d-avec His Heros Is Gone (réédité en Fool¹s gold ep).

Putain, j¹avais oublié de parler du maxi de Numbers intitulé EE Uh!, sorti sur Troubleman unlimited ! La pochette est jaune pisseux -du pisseux qui fait les bons groupes dérangeants- avec un gorille branché qui met son doigt sur une table tournante (une platine disque ben quoi?). Bref, une belle pochette. Un maxi 6 titres face studio et face en concert. La première face ramène à la no wave minimaliste et funky, avec ­je trouve- toujours cette tendance premiers maxis de nomeansno, particulièrement sur at the mall (au centre d¹achat).

La dernière démo en date de Maria Blonde n’a pas laissé un souvenir impérissable. L’ « émo pop noise » un peu molle des bordelais manquait de conviction et d’ajustements. « Empty headed » précise un peu la route empruntée par le trio. Pas loin de certains efforts de the Hal Al Shedad. Les Maria Blonde partagent avec le groupe d’Atlanta une même approche rythmique et des voix en retraits. Et surtout une nonchalance un peu désagréable à la longue. Mélodiquement, Maria Blonde n’est toujours pas un foudre de guerre.

Botch fut un groupe crucial de la scène hardcore des années 90. De leurs premiers 7’’ à ce ep posthume. Rien ne semble le fruit du hasard. A travers les années, Botch a su livrer sa propre musique. Utilisant avec une réelle justesse des influences variées (rock, noise, métal, hardcore) pour mener son propos plus loin que certaines évidences.

Jr Ewing est l’un des groupes européens les plus excitants du moment. Au lieu de ce farcire tout les pseudos groupes de rock revival à deux balles du moment, jetez-vous plutôt sur ces deux nouveaux titres. L’énergie du hardcore de Refused ou de Swing Kids et le feeling rock and roll de Jon Spencer ou de Penthouse. Des mamelles sur lesquelles les Norvégiens ont bien tiré dessus sans tomber dans l’évidence. Je déclame bêtement un peu tout ça mais c’est ridicule, je l’avoue, car ce groupe est bien au-delà de ces comparaisons simplistes. Jr Ewing est le rock and roll en 2002.