Sarah Davachi 'Cantus, Descant' (late music 2020)
Musique de nuit, à patins, chutttt, des bons hommes glissent au sol sur la glace faisant des cercles vaporeux autour de cette musicienne américaine, organiste, chanteuse, je devrais dire 'sussureuse'. Ambiances monacales, les cordes trainent, les synthés s'envolent, ambiances évanescentes, quelque chose aussi d'une musique ancienne (médiévale ?) dans un château cosy. La pochette montre la prolifique Sarah Davachi sereine sous un arbre feuillu, apaisée, bien, à l'aise et assise sur une chaise à l'ombre avec néanmoins un quelque chose tourné vers la terre et un état d'esprit peut être proche du spleen, du souvenir, peut etre même allons y, du recueillement. Il y a de çà dans sa musique, une musique quelque part dark à la sérénité stupéfiante et à la beauté incroyable. C'est vraiment son premier disque dans lequel elle chante je crois ('play the ghost'), les tessitures utilisées, le choix des instruments, le timbre de l'orgue, le mellotron, bref, je crois que sur ce coup là, je ne m'en suis toujours pas remis.
Un double cd 'figures in open air' (late music 2020) est sorti en même temps que ce double LP retranscrivant des lives pendant cette même période (Berlin / San Francisco / Chicago / Los Angeles / Montreal)