HONEY FOR PETZI ouvre la soirée devant un public attentif venu nombreux à l-Olympic de NANTES ! 2 morceaux pour se mettre en jambe, régler le son et oups c-est parti pour du rock mellant SHELLAC, post rock et autres influences rock from CHICAGO ! Un batteur ultra présent, qui frappe fort, les deux autres se chantant tranquillement leur chanson dans leur tête, manquant peut être d-énergie et de mal de ventre pour que l-on puisse rentrer complètement dedans... Bon concert néanmoins...

Ce nouveau disque de Monochrome très attendu par les fans de la première heure risque d’en surprendre plus d’un. Si le précédent 7’’ avait clairement mis sur la piste, « ferro » confirme le changement de cap très « indie rock » du combo allemand. On reconnaît la patte musicale de Monochrome, cette sorte de mix réussi, à la croisée d’un post rock jazzy, d’un émo punky noisy, de voix mixtes et de riffs pop, semble encore capable d’étonner l’auditeur. La production une nouvelle fois aux petits oignons fait toujours son effet bœuf.

Dans la lignée TARANTULA HAWK voici 5IVE de BOSTON à ne pas confondre avec les européens du même nom ! 5IVE, initialement duo, a acueilli tout recemment Jeff de ISIS à la basse pour créer ce péplum psychedelique et hypnotique toujours chez TORTUGA RECORDINGS ! Une longue mélodie qui se répète pendant 20 bonnes minutes entre envolées Noise et ambiances seventies métal bien glauques ! L-actualité de 5IVE est aussi la sortie d-un nouvel album que l-on essaiera de chroniquer dans STNT rapidement !

Et CERBERUS SHOAL continue sa série de split cds avec des groupes qui les ont marqués sur leurs différentes tournées européennes ! Et c-est bien nos chers GUAPO qui s-y collent ce coup ci... dans une formule pour le moins expérimentale ! On savait déjà les britanniques interessés par la chose bizarroïde (cf split avec les RUINS, etc...) mais ce coup ci ils nous offrent un véritable péplum de 17 minutes construit tout en crescendo où trainent ici ou là les fantômes de SUN RA et d-un rock noise paysagiste qu-ils connaissent fort bien !

Unfold ne sont pas des petits nouveaux dans le paysage, surchargé actuellement, des groupes de « métal hardcore noise ». Leurs premiers essais remontent à 1997 ! La formation a affirmé et affiné au fil des années leur mixture musicale. On y rencontre les influences de Breach, Unsane et Neurosis pour faire court. Sur ce deuxième album l’approche d’Unfold est toujours très directe, hardcore. Les guitares sont d’une lourdeur sans nom. Parfois elles ont un peu de mal à se sortir des éternelles « complaintes heavy longues durées ».

Retour sur les cendres encore fumantes d’un des groupes les plus marquants de la scène punk/hardcore de ces dernières années. Alors que les nouvelles formations des anciens membres du combo sont déjà sous les feux de l’actualité musicale, ce deuxième et dernier album surprend une fois encore. Malgré les précédents essais discographiques réussis et les nombreux concerts, l’énergie d’Orchid est intacte sur cet album. Les variantes sont bien sûr au menu mais l’essentiel est là... Aucun doute possible concernant la sincérité des propos.

Aloha a décidé de prendre des risques. Sur ce deuxième album, il quitte tout doucement mais sûrement ses bases indie rock pour se laisser convaincre par ses influences pop rock marquées. La musique d’Aloha se construit sur une rythmique précise et entraînante, basse et batterie, jusque là rien de très original. Plus étonnant, le xylophone fait partie intégrante de cette même section rythmique. Mais l’instrument sait aussi se faire mélodique et dispense à tour de bras les airs qui font chavirer les morceaux.

Ce quintet japonais joue un rock qui peut être punk ou new wave selon son humeur. La voix haut perchée du chanteur donne une couleur très particulière aux six titres de ce premier album... Le son assez sourd donne une impression de « live » un peu tronqué mais les chansons renferment des surprises mélodiques assez étonnantes. Mais la production un peu typée « rock FM japonais » fait perdre à ce disque une énergie qui aurait pu être plus direct, moins factice. Les quelques riffs punk rock mélodiques m’ont fait penser à Tilt, allez savoir pourquoi ? ?

Ah oui c-est vrai, t-aimes pas le hip hop ! SPECTRE, de toute facon, je ne sais même pas s-il fait des émules dans le monde du hip hop... Les basses du dub jonglant à pleines baffles, ce SKIZ FERNANDO, aussi patron du superbe WORDSOUND aime saupoudrer ses rythmiques lourdes de doux samples de musiques indiennes ou de paroles de films... D-ailleurs, ce psychic war danse bien plus du ventre que son précédent recueil sorti l-été dernier chez QUATERMASS !

Si je vous dis qu-ils sont espagnols, vous allez me rire au nez et vous aurez parfaitement raison ! Ceux là sont allemands bien entendu et ce nouveau disque est leur troisième album (sorti cette fois ci chez leur compatriote STAUBOLD RECORDS...) Le nouvel opus du collectif a l-oeil perdu dans les sonorités du grand nord de chez ECM ! Une reprise d-un morceau d-ANNETTE PEACOCK, hégérie et pianiste jazz qui joue volontier sur la lenteur et la sobriété de la musique, caractéristique principale (s-il faut encore le dire) du label jazz précité...