Groupe français originaire de Le Havre, Horrorshow destruction offre ici sa 2e démo après une première sortie en 2003, date de création du groupe. Les cinq morceaux présents sur ce CD de moins de huit minutes sont ma foi bien sympathique. On est face à un groupe de punk au relent de hardcore old school se comparant à “The Bronx reprenant du F-Minus et vice versa” et surtout à l’humour décalé (j’parle notamment de la petite feuille qui accompagne le CD présentant le groupe, signé Nina 16 ans, LH city !!!!).

Groupe originaire de Vienne en Autriche, Dimitrij s’est créé en 2005 et dans la foulé ils ont sorti un premier Ep. Les dix titres que composent cet album lorgne du côté de At The Drive In pour l’énergie qui s’en dégage ainsi qu’au niveau des compositions se mélangeant avec un truc plus tendu, typé screamo énervé. Les titres s’enchaînent rapidement (en moins de 30 minutes) pour un rendu plus qu’honorable. Certains morceaux n’hésitent pas a enfoncer le clou là où ça fait du bien tel que de petits blasts ou des passages post-hardcore lourd et crasseux.

Tô alias Thomas Tilly est un artiste originaire de Poitiers ayant déjà à son actif plusieurs sortis dont le magnifique « Elaeis Guineensis ». Réalisant diverses prestations scéniques en solo ou à travers le groupe L’échelle De Mohs, il réalise également des installations sonores. Ce « étazma » s’inscrit dans cette lignée car il est le fruit d’une installation -Test/Tone- réalisée à La Cartonnerie de Reims courant 2007; à savoir un espace dans lequel étaient disposés 10 haut-parleurs diffusant des sons du bâtiment même.

J’essaye de voir en concert Monarch depuis plusieurs mois déjà, presque deux ans vu que je les ai découvert par l’intermédiaire de leur excellent double cd sorti en 2005. Pourtant ils sont de Bayonne et ont quelques concerts à leur actif en France et à l’étranger mais dans l’ouest, centre ouest de la France que dalle. Donc je ne pouvais pas les louper lors de leur passage à Nantes. Je débarque à l’Underground (RIP ?) sympathique petit rad basé à proximité de l’hôpital du centre ville, des fois cela peut servir.

Ce quatuor de Newcastle n’y va pas de main morte sur les onze titres de ce premier album! Si la base musicale reste un grind core moderne (j’entend, émancipé des tics old school du genre) qui affiche une réelle maîtrise technique, Jinn ouvre sa musique à des plans dignes d’un Today Is The Day (pas forcément celui de « in eyes of god » si tu veux tout savoir) passés à la moulinette hardcore du Converge fin 90…. Les pauses passagères sont rares dans les compos si ce n’est pour permettre de reprendre son souffle histoire de tenir le choc.

Le premier album des parisiens “starting point- sorti en 2005 m’avait méchamment décoiffé. Ils remettent le couver histoire de renouveler un tour de chant déjà bien rodé. Est-ce le fait que ces dix titres ont été enregistrés dans les neiges alpines mais il y a eu comme un coup de gros spleen sur la musique de Time To Burn. Leur sludge post hardcore essaye de nous faire croire qu’il s’est apaisé lors des premières secondes de « is » mais la tournure menaçante, sourde et vrombissante de l’assaut sonore ne laisse aucune questions en suspend.

Rouen, la ville de la vierge, enfante de nouveau. Un groupe d’indie pop rock. Ben ouais on n’est pas obligé de faire dans l’original. Sauf qu’ici le trio Alaska Pipeline s’aventure dans un registre pas si pratiqué par chez nous. Si je vous parle de The Sorts, des premiers efforts de Karaté, voir 31 Knots, ça vous dit quelques chose ? Si ce n’est pas le cas je ne vous en veux pas, vous risquez malgré tout de guincher, siffloter les deux trois tubes dispos sur cet Ep encore un tantinet hétérogène !