Alors je ne sais pas pourquoi mais je me remets à réécouter des vieux trucs comme çà, c-est tchiooool ! Un relent d-électronica qui bouge le popotin, avec un côté noir qui met bien en jambe, c-est long, c-est noir, ca fait peur, c-est franchement une musique de film, j-aime beaucoup ce vieux côté New Wave, ces vieux rythmes binaires, on attendrait presque un Dave Gahan la dessus par endroit. C-est empli de classicime, MURCOF c-est un agrégat de cordes et de tymbales qui me va bien actuellement. L-influence est à chercher dans la musique classique. et dans l-électronique.

Ce jeune quatuor anglais peut induire en erreur lors des premières écoutes de ce premier album. Le chant crié légèrement cliché, les accords distordus, dissonants et chaotiques, la rythmique à l’énergie punk hardcore évidente peut créer le trouble et pousser à classer un peu trop vite The Mock Heroic parmi les formations screamo bien foutues mais un chouia impersonnelles. Quelle grossière erreur mon brave monsieur, ma brave madame!

La pochette rose, le nom du groupe, les tâches blanches sur la couv’, le dessin d’une meuf à poil sur le dos du cd, donnent le ton ! De l’humour gras, du son lourd et sale, du heavy rock and roll en veux tu, en voilà. Le gang de Béthune balance la purée sur les traces d’un Entombed qui aurait pris par tous les trous le bon vieux Motörhead ...si tu vois ce que je veux dire (si ce n’est pas dans cette chronique que je peux me lâcher…). La pulsation rock and roll est bien présente dans ces grosses et graisseuses guitares aux riffs heavy parfois trop évidents.

Brume Retina est l’auteur d’un premier album sorti courant 2006, bien foutu mais passé un peu inaperçu dans un créneau ; l’émo hardcore « à la français e » (qu’est ce que c’est laid cette nouvelle étiquette??), qui ne manque (ait) pas d’aficionados ces derniers temps. Les parigos nous reviennent par l’intermédiaire de ce split cd partagé avec leurs amis de Hiro (ex Gantz).

« la consommation du porc et d-alcool sont interdits », tu veux le dire en arabe ? Dit : « HARAM ». C-est donc le retour des talentueux mélodistes américains, retour avec un guitariste en plus dans les bottes, ou dans la hotte, vu la période; l-album est moins bon, moins de suprise et bien plus « lovitt » (on rentre dans le rang ?) qu-on pouvait s-y attendre. Néanmoins, c-est vers le bon LOVITT qu-on va puiser ses influences, avec ce côté ENGINE DOWN abrasif qu-on a bien aimé par ici fut un temps.

Tout a déjà été dit sur ce disque, les influences Noise, qui arrachent, facon 90ies, syncopes & massages au rateau de jardin, un mix LYON facon claque dans la gueule. J-imagine les débuts de concert dans ton patelin, « Hello we are from LYON », with the super accent, bah oui, c-est du bon vieux Noise de la mort, c-est bon comme le bon vin, du grand cru, paraît que ya des titres sur le 45 présents sur le disque... çà c-est les gens qui savent qui disent ! M-en fout j-ai pas le 45 tours.

Ces MUGSTAR ne sont pas nés de la dernière pluie, une palanquée de 45 tours (depuis 2003), une des dernière PEEL SESSION du gars John, une tonne de bruit comme on en fait plein, la réverb toute dehors, avec ces sonorités qui rebondissent dans les quatre coins de la pièces, tu vois ? Et ce premier album. Ca me fait beaucoup penser à un mix entre le MOGWAI du premier disque, une dose de TERMINAL CHEESECAKE, du LOOP, fin bref, à toute cette frange des musiques rock où le bruit est l-apanage des gens jeunes et jolis et où le côté psychédélique ne se perd pas en couille molle pour bab abouti.

S'il fallait ne pas louper un concert à NANTES en ce début d'HIVER, pour tout bon vieux fan de grosse NOISE qui tache, c'tait bien celui là avec notre vieux cracheur de DAVID YOW (qui commence à se creuser sévère au dessus des tempes). On sent la fatigue certes, on sent aussi le bide qui commence à faire tousser le coeur, mais pour tout gros fan de JESUS LIZARD comme moi, il aurait été inadmissible de louper çà.

« SCORN », oui entrez, « SCORN », j-ai dit oui entrez ! SCORN, putain ce mec est sourd merde. Non il est dans sa tête, faut le connaître, faut le savoir, il a perdu son studio de BIRGMINGHAM dans lequel il s-était recroquevillé pour quelques disques, il récupère stoïque derrière ses machines dans sa nouvelle pièce près de la cuisine. Back home qu-on dit. SCORN, c-est toujours le quarantenaire MICK HARRIS, cherchez dans ces pages s-il vous est encore inconnu (quel honte / cf plus bas...).