Réédition de l’album de 95 sorti chez REC REC… NE ZHDALI est ce fameux combo des contrées perdues de l’Est de L’Europe (Tallinn / Estonie), LEONID SOYBELMAN en est son leader guitariste / chanteur charismatique. Connu pour son jeu rapide, mélodique, aux consonnances Klezmer et par son amour du Bruit (il joue en outre dans KLETKA RED avec Andy MOOR de THE EX) il réapparait aujourd’hui par le biais de cette réédition en marge de son actuel projet solo éponyme.
Les jolis disques de HAPNA / Suède (carton couleur digipack extrèmement beau) nous amènent aujourd’hui en terrain bluesy soft facon Will OLDHAM (avec qui ce Nicolai Dunger a déjà collaboré sur Tranquil Isolation / 2003). Contrées noslagiques jamais amères et toujours basées sur la guitare et son son clair. Quelques passages au piano ou à l’harmonica nous feront découvrir l’univers embrumé de ce Nicolai Dunger aux cœurs douceureux, à la voix étrangement sereine et à l’instinct très Amérique profonde. http://www.hapna.com
Etrange, j’en étais resté à du SHORA -DAZZLING KILLMEN- et même plus hard core classique à l-ASTROPOLIS de Brest l-année de SUICIDE il y a déjà quelques temps… Et là surprise : piano, guitares soft, envolées bruitistes et post rock au programme ???? On surfe sur la vague ou alors c’est la vague qui surfe sur SHORA ?
Ah ces trentenaires, on ne les ref’ra plus… NOISE AMPHETAMINE, c’était le label mythique qui mis la Noise au monde… ya presque 20 ans… Le label est aujourd’hui officiellement décédé mais comme par enchantement, on retrouve son logo sur le premier véritable album du groupe de JARNAC. Ca paraît incroyable mais c’est comme ca, rien que pour eux, le logo... Du coup, coup de nostalgie, back to 90-ies, CAFE FLESH a en lui tout ce que nous a transmis AMPHETAMINE, le gros rock, le punk, le tacheron, le cheveux qui pue, le qui transpire et le gras du bide.
Les side project des membres de Converge attisent toujours une certaine curiosité... et on est que rarement déçu, ou presque ? ? Là c’est Nate Newton qui s’y colle avec comme camarades de jeux des gars vus dans Cast Iron Hike, There Were Wires et Hallracker. Musicalement ça fouraille sévère dans une sorte partouze musicale malsaine à l’aide des grands coups de hanches à la Motörhead, une giclée de foutre d’Iron Maiden et le cri primal d’Entombed. C’est heavy à souhait, groovy, toujours rentre dedans.
Après un Ep qui a fait bondir plus d’un rocker hexagonal et une bonne série de concerts, The Elektrocution nous propose son premier album. Depuis « vagina dentata » les Rouennais n’ont pas changé leur fusil d’épaule et joue toujours un rock and roll high energy gentiment sauvage et sacrément bien gaulé.
Vla enfin du punk comme je l’aime, barzardoïdesque, bordélique, énergique, scandé, couillu, carrément actuel et en même temps étrangement vieillot. Il n’y a que LOAD pour sortir des choses comme ca ! Si si ! Certes, c’est certainement du à cette réverb’ qui traîne tout le long du disque, à cette voix j’menfoutiste qui me rappelle l’ambiance et la jeunesse de THE FALL.
VENETIAN SNARES, y’en a des comme ca tous les 10 ans dans la musique électronique… Pour moi, c’est une sorte d’APHEX TWIN des années 2000. Nouvel album bien dans la lignée du set que je n’avais pas trop apprécié à RENNES lors du CHEMICAL WARFARE… Suite de rythmiques pitchées à mort… Du « gabber » qu’on appelle ca dans le milieu... Ce n’est pas franchement ce que je préfère chez lui, c’est juste que cette musique doit mieux se vendre dans le petit milieu de l’électro. Non, personnellement, j’en reste à ce « Rossz Csillag Allat SzÜletett » qui m’a tué le cerveau en début d’année.
DEERHOOF, je ne sais plus quoi en penser, j’aime de moins en moins. Je me demande s’ils ne sortent pas trop de disques ces temps ci. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils évoluent. Pour moi, pas dans la bonne voix. J’ai l’impression que ca se décale de plus en plus vers les ambiances d’un STEREOLAB / BLONDE REDHEAD à la mélodie facile. Soit « pop dans ton anorack » qu’on m’a dit un jour, je crois maintenant comprendre pourquoi je les niquais toujours tous, mes anoracks... 1 heure de musique encore, la petite voix de Satomi, c’est toujours la course aux mélodies très enfantines.
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