Figue emblématique de la noise française dans les 90’s, de retour depuis…2005 si je ne m’abuse, SISTER IODINE, formé par Lionel Fernandez, Erik Minkkinen et 842 Sakamoto-Mazet, signe là un album insoumis le plus sauvage et le plus violent, basé sur des guitares saturées, bruitistes à souhait, et une absence de réels rythmes. Ou plutôt, la construction de rythmes industriels ou tribaux aussi primitifs que remarqués. Il en résulte un chaos no-wave qui, s’il s’avère dans un premier éprouvant et difficile d’accès, finit par générer une « ambiance » somme toute assez intéressante.

Trio italien, produit par le batteur de Three Second Kiss, IO MONDE STANCA se définit comme progressif, jazz et expérimental. Si cette auto-évaluation s’avère vraie, il convient d’y ajouter le terme « math » et « délirant » façon Primus, avec une dose d’inventivité, et de technicité, non-négligeable.

La démo la plus écoutée cet été. AMARCORD, je vois bien le paquebot, la neige qui tombe, les fleurs qui pleurent de mélancolie, mais je ne pensais pas du tout me faire gauler comme çà. Enfoirés. Si j-avais des envies de productions de scuds, je me claquerais du biffeton la dedans. Chant en italien, ambiance très AINA /NUEVA VULCANO avec un quelque chose de plus sensible. Mon côté pop, c-est AMARCORD cet été. Et j-en suis fier. Des tubes en pature, des rythmiques en envies, la grandiloquence en bonne forme, de chant (italien) comme il faut ni plus ni moins.

Voici le fameux deuxième volet de la discographie de LANDED. La première étant sortie sur LOAD RECORDS l-année passée. L-ambiance est moins punk et beaucoup plus axée vers les univers à la MEN-S RECOVERY PROJECT. Du post punk à l-univers froid. Les quelques soubresauts électroniques qui viennent parfaire la rythmique me plaisent énormément. Le petit synthé tout new wave me plait encore plus (les ballades de MEN-S RECOVERY PROJECT sont géniales que ce soit enfin dit !). Dans le registre -dirty bomb- est excellent.

Le parti pris est dévergondé, ça sonne direct TOM WAITS, quand il pète un câble, comprenez lorsqu-un certain esprit scabreux vient s-essuyer les pattes sur sa voix de paillasson. Hormis cette volonté de -one man voix-, derrière, ça chaloupe dru : Bâti autour d-une batterie, d-une guitare en retrait et d-une trompette en bonne forme, ce disque est un juste mélange entre free et rock. Phil Minton aurait pu y chanter donc. Mais c-est ce Plummer qui vient tailler la pierre. Un début d-album tendrement fou puis ça se dévergonde dans le jazz pour finir free.

Originaire de Leipzig Allemagne, Monozid pratique un rock vivace, teinté de post-punk et de cold-wave, légèrement expérimental, à la croisée de styles divers et variés.

B. Lines est une ligne de bus à Vancouver…et sûrement le meilleur groupe punk de la ville ! La pochette est nulle, simple presque simpliste. Mais attention, le ep est un petit bijou avec 6 titres vraiment carton dans la veine des Career Suicide, du premier ep des Vicious Cycles, des Statues etc. Du punk rock nihiliste qui remet le tic tac à zéro de la scène punk de Vancouver et surtout fout le feu à la sécheuse…avec beaucoup d’humour. Ce groupe ne sortira pas sur Sudden death records. C’est sûr mais on s’en fout : Brûlez vos « idoles » et sautez dans le bus !

Trio de Vancouver, 1 garçon et deux filles. Les Random Cuts viennent de sortir une série de eps 2 titres assez originaux cet été. Le visuel des pochettes, fait par leur chanteur Justin (personnage très actif à Vancouver), est assez dadaïste et très coloré. Les eps sont eux aussi colorés. La présentation est donc soignée et originale. Un bon point…La musique est aussi variée, colorée et très surprenante.