Troisième album pour le trio poitevin qui ne semble toujours pas affecté par les effets de modes et autres hypes du moment. Epileptic reste un groupe sous estimé… comme tant d-autres me direz vous ? !…Oui, mais. Se passer de ces neuf nouvelles chansons, écrites dans la douleur, l-abandon puis l-espoir, me semble toujours un peu plus inconcevable à chaque écoute de our second life . Largement plus énergique, plus rock que l-introspectif last temptations , ce troisième opus délivre un indie rock matiné de pop, de punk, de noise, et de folk.

Evidemment en termes de hardcore plombé, les suisses sont passés dans la référence depuis un moment déjà, et lorsque l’on sait que Vancouver, initialement conçu comme un side-project, est mené par les guitaristes et batteur d’Unfold, le bassiste d’Iscariote et le chanteur d’Impure Wilhelmina, on imagine que l’ensemble peut facilement trouver des allures guerrières.

PAN AMERICAN, c-est du voyage en climats inquiets, parfois détendus, étranges et faussement nonchalants... Une habitude pour Mark Nelson... Guitariste et chanteur dans LABRADFORD depuis le milieu des années 90, c-est en 98 qu-il décida de s-ouvrir aux synthétizers et autres ordinateurs avec la volonté d-explorer de nouveaux horizons... Même si l-on reste très proche de l-atmosphère de LABRADFORD, PAN AMERICAN réussit à se fondre dans son ambient pour mieux s-oublier et partir voir ailleurs.

Ca sue ! FLOSSIN, c-est la rencontre entre ZACK HILL, le batteur d-HELLA, le guitariste Christopher Willits et Miguel Depedro AKA KID 606 aussi patron de TIGERBEAT6. Ces trois là se sont rencontrés fin 2003 à SAN FRANCISCO pour une nuit d-improvisation. KID 606 lance ses ambiances noires au possibles à base de disto, Willits s-agrippe à sa guitare aussi très atmosphérique, parfois plus rythmique et HILL dépense son énergie dans son style très caractéristique.

Certains les ont découverts grâce au superbe festival parisien -MOO- (www.moo.free.fr) dédié aux musiques -obliques- et à la rencontre entre groupes/artistes francais et leurs confrères de l-Est de l-Europe. Depuis Juin, Jean Louis -MOO- a migré sur RENNES pour palier au désintérêt du public parisien. Tant pis pour eux. GROUND LIFT est un duo autrichien, Oliver STOTZ était guitariste dans le superbe SCROOGE au milieu des années 90 et Christoph PAJER est l-actuel (et toujours) guitariste de METAMORPHOSIS et de BOO.

Suite au remplacement de leur chanteur et l’arrivé d’une nouvelle guitare, Gantz semble s’être donné les moyens de ses « ambitions ». Si sur leur premier album sorti en 2002, on pouvait deviner là où ils voulaient en venir… sans y parvenir complètement, ces trois nouvelles chansons nous apportent la preuve qu’il n’aura fallu que quelques mois à Gantz pour trouver le « bon timing »…afin de nous en mettre plein la gueule. Très marqué par la musique d’Envy (qui ne le serait pas ? ?) Gantz fait plus que chatouiller leur influence majeure sur ces trois titres.

Le gang New Yorkais revient à la charge afin de commettre un second méfait dans la ligné de l’excellent EP/10’’ sorti il y a peu. L’urgence du propos est toujours de mise chez Anodyne. Elle traverse leur « post hardcore noise métallique » de long en large. Crue, indisciplinée et violente, la musique d’Anodyne fait référence à Kiss It Goodbye, Playing Enemy pour le côté crassou et maladif de l’affaire.

Une démo et quelques 7’’ auront suffit à Ten volt Shock pour nous jeter en pâture un premier album qui me terrasse complètement. On le sait désormais, Ten Volt Shock est « l’autre » groupe de Frank Oto, maître de cérémonie chez les incontournables Kurt. Et s’il est évident qu’on retrouve les fondamentaux de Kurt dans Ten Volt Shock, à savoir le jeu de guitare et la voix caractéristique de Frank, l’approche résolument plus direct de Ten Volt Shock en fait un groupe à part ! Le son du combo va chercher du côté de Big Black, Rapeman et le Shellac des grands jours.

Etrange, cette musique est étrange. D-abord basée sur la dissonance, les sons produits par ces anglais s-apparentent à une sorte de folk chinois, crissement de cordes, batterie minimaliste, guitare désacordée, voix du même acabit, flûte mal percée, cette musique a cette puissance coulante, cette redondance toute décalée vers l-avant garde du free rock.

Depuis quelques temps, VICIOUS s-est ouvert à la grande foire des musiques indées, celle à gros débits je veux dire... GIRLS AGAINST BOYS, DENALI, etc... SHANNON WRIGHT est déjà habituée au label bordelais, le bout de femme est déjà passé par ces sentiers à l-odeur bien rock-n roll. Les champs de verdure, elle connait, depuis longtemps, seule à brouter sa mélancolie, seule à chanter ses complaintes dans le vent, espérant que EOLE, le dieu des vents, vienne la prendre dans ses bras, embrasser tout son spleen et l-emporter au delà du soleil levant...