Nouveau disque des très prolifiques RADIKAL SATAN en attendant un tout nouveau double LP qui devrait voir le jour en 2006 après leur retour en terre natale argentine au Printemps pour 3 mois. Ca nous fait du Juin pour la sortie. Bref, ca carbure chez les argento bordelais. Excès de vin peut être, excès de concerts aussi, on n’arrête pas de les voir tourner, ca va faire 3 fois pour moi en 6 mois.

J’ai lu des critiques très négatives sur ce groupe, genre qu’ils jouaient mal… Hum… En tout cas, pas sur cet album ! Bon, inutile d’espérer une révélation, il s’agit seulement d’un album de grind teinté de death, très efficace, peut-être un peu punk dans l’esprit (11 titres, c’est un album, mais 20 minutes ça fait un mini, mais en même temps c’est largement assez pour le style).

Pas l’ombre d’un doute, le label Three One G. est un pourvoyeur de talents : Arab on Radar, Chinese Stars, Quintron, Blood Brothers, The Locust (vous vous ferez une bonne idée du reste en lançant leur juke-box). Et s’il n’est pas toujours découvreur de ces talents (enfin, toujours mille fois plus que la Fnac), il peut au moins se targuer d’avoir lancé Asterisk. Pour faire facile, on dira qu’Asterisk joue du grind – des titres courts à 200 à l’heure. Un poil experimental, faudrait-il préciser, parce que ce disque est plein de trouvailles.

Plutôt habituée à ce que le label Basement Apes Industries produise des galettes dans le registre noise metal hardcore (dont l’excellent album de Time to Burn il y a deux mois), j’ai été sur le coup assez surprise par ce disque a priori plus metal, et en même temps beaucoup moins conventionnel que le reste… Je dis metal, mais c’est vite dit !

Aux premiers abords, je mettrais Cortez avec les Expectorated Sequences avec qui je trouve ils auraient beaucoup de choses à se dire, y compris même entre labels ! Mais à la différence que Cortez de Suisse est un trio batteur, guitariste et chanteur. Seulement. Assez tribal pour faire du hardcore très brutal et très dense. Prendre la scène d’assaut pour y lâcher une foule de bruits et tenir un cinquante minutes. Très énergiques et encore très noirs, désespérés, avec une voix rauque et éructée. Mais avec une originalité plus poussée et plus extrême car ce n’est qu’un trio.