En direct de Buffalo, USA, Dead Hearts livre un hardcore dit old school qui peut faire tendre l’oreille aux amateurs du genre. Et même si mélodiquement ça pêche un peu, le quintet s’en sort à l’aide de riffs plutôt bien en place, une énergie punk au rendez vous et un ton pas trop « united » qui donne une certaine identité à ce premier forfait sombre et sanguin. En l’espace de sept titres Dead Hearts développe sa petite musique de nuit sûr de trouver une place entre Sick Of It All, Bane et Comeback Kid. Mouais… pourquoi pas ?

Comme tout revival, quel qu’il soit, c’est bien souvent les groupes les moins inspirés qui semblent briller sous les spots lights! ! Donc autant prévenir, le post punk survolté de Written From Negative est à des années lumières des productions inégales (insipides ?) du moment. Les gaziers de WFN ne sont pas restés bloqués sur les disques de leurs grands frères… heureusement pour nous. Ce quintet de Newcastle et Sunderland, tire son inspiration de cette région ouvrière pour y retrouver une colère qui gronde encore.

Si Die Pretty est encore une énigme, peu de concerts, cette première démo… il n’en reste pas moins qu’avec ces six titres il ne devrait pas le rester trop longtemps. En effet Die Pretty joue un « emo post core » sacrément bien gaulé pour un début. Musicalement ces chansons m’ont renvoyé à Loisirs et tout particulièrement sur le second titre de cette démo. A l’instar des gars de Poitiers, Die Pretty semble influencé par le Dischord DC sound… entre autres…plutôt Q and Not U et Fugazi que Black Eyes ou Make Up voyez vous… mais ce nouveau combo du Poitou (Vendée, Deux Sèvres ?

Dans la grande tradition du Black Flag, Bl’ast, à la Artymus Pyle moins en colère, un côté Discharge, des touches jazz-prog, metal même, des solos qui se pètent la gueule, une grosse voix, un hardcore torturé, violent et déstructuré. Du larsen, du cri rauque, des solos pourris, des syncopes cardiaques. 8 titres originaux et divers qui remodernisent les racines old school hardcore. Une nouvelle équipée sauvage à la Kylesa, Doomriders. Un groupe qui roule en soulevant de la poussière…avant de déclencher une belle tornade?

Passons sur le fait que la pochette soit pas terrible. C’est dommage mais on peut dire qu’elle colle parfaitement aux furieux que sont les ATSC. C’est toute l’(anti-) esthétique de leurs paroles et de leurs musiques. M’enfin, le vinyl est bleu pastel. Un peu de tendresse en ce bas monde ? Comptez pas sur ATSC ! Le premier truc qui traverse l’esprit, c’est neos. Poitiers 1983 : j’achète le 2nd ep de neos avec ces 17 titres ultra rapides (27 francs et cinquante centimes) car je trouve incroyable de loger 17 titres sur un 45 tours alors que le 45 tours classique c’est deux titres.

Avec des ex membres de Nasum et Birdflesh, Sayyadina ne fait pas dans la dentelle. Leur grindcore avec une bonne pointe de crust et de hardcore, gifle tout en restant mélodique et terriblement efficace. Le batteur est surpuissant et m’a rappelé à la fois Nasum (ben ouais !) mais aussi Artimus Pyle pour l’aspect punk, rentre dedans de l’affaire. Les morceaux sont tranchants tout en gardant un aspect métallique incisif. De plus les trois voix permettent de relancer des compositions qui n-en demandaient pas tant…au cas où ? !

Bourrasque, feu folet, tsunami, égérie des groupes basés sur l’énergie, j’adore leurs excès, leurs concerts, cette énergie est énorme, une claque à chaque fois, influence métallique, pas métal, quoique, LIGHTNING BOLT continue de virevolter dans les airs, de faire crisser son ampli tout tordu, de faire péter la caisse claire et d’imaginer de nouveaux sons distordus.

Encore l’Amérique des fous... Voix / batterie, en troupe, des claps de mains, de baguettes énervées, des punks, pas de crêtes non, des qui voient de travers, en virulence, en humour, voix féminines hermaphrodites, des voix de mâles, ca tire vite sur la noise, obédience pounk, « there-s no turning back ». On pourra penser à de l’impro, mais on se trompe, c’est leur esprit destructeur et leur militantisme politique qu’ils mettent en jeu.

Nouvel album des UIM, toujours sur LOAD. Là, je ne comprends plus, j’en étais resté sur un énorme album il y a 2 ans. Ambiances SICBAY et tout le toutim…Vla que ce nouveau disque me détruit l’image en deux temps trois mouvements. Le problème en effet vient de ces démangeaisons progressives de leur musique. Je parle de musique / le progressif oui.

Je me demande encore pourquoi je passe du temps à parler de THE FALL, tout le monde les connaît et pour ceux qui les auraient oubliés, je vous conseille la bd de LUZ disponible dans toutes les bonnes crêmeries… Je vous conseille Alphagraph à RENNES, oubliez le Reste en Bretagne… Bon et alors, quoi de neuf chez le sieur SMITH ? Ben il a 48 ans, il en fait 60, j’ai appris qu’il avait commencé par être voyant, il en a toujours rien à foutre, il déteste la France, la France le lui rend bien, et c’est aussi pourquoi on l’apprécie.